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Zèbres en cavale - Page 18

  • Le combat des Grecs est le nôtre

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    "La France va-t-elle abolir l'esclavage pour les Grecs ? " par Denis Dupré et Panagiotis Grigoriou. Huffington Post

    3992716853.pngLa France, dont la production industrielle a baissé de 20% en dix ans, cache sa faiblesse par le développement des services, comme ceux aux personnes âgés, mais qui ne sont possibles que par le déficit et la dette. La France a une dette exactement comparable à celle de la Grèce: 7 fois plus de population et sept fois plus de dette que la Grèce. Angela Merkel a repoussé à 2017, le plan d'exécution de la France, pudiquement appelé mise sous tutelle.

    La grande braderie est en partie reportée après les élections, pour essayer d'enrayer la montée au pouvoir du Front National qui s'opposerait aux diktats des institutions européennes. Ce report sert François Hollande qui parait obnubilé par sa possible réélection.

    La France, complice et responsable de l'esclavage des grecs en sera victime à son tour. Les Français ne devraient pas se laisser bercer par des illusions. Et, ne serait-ce que par intérêt, ils ne devraient laisser faire aux autres, ce qu'ils ne veulent pas avoir à subir. "

  • Intégrité et exemplarité ?

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    " Les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’État. "

    Charte de déontologie des membres du Gouvernement

    Il faudra corriger la charte : "les moyens mis à la disposition des enfants du premier ministre sont réservés à l'accomplissement de leur mission". l

    3992716853.pngAlors que les courants et sous-courants du PS, réunis à Poitiers ce week-end pour le 77e congrès du parti, négociaient leurs places au sein du futur conseil national, Manuel Valls s'envolait samedi soir dans un avion de la République pour assister à la finale de la Ligue des Champions entre la Juventus de Turin et le « Barça », club dont Valls, né dans la capitale catalane, est un inconditionnel. Médiapart

    3992716853.pngOn objectera qu'aucun texte n'interdisait formellement à Valls d'aller applaudir son cher club catalan aux frais des contribuables français. Mais si (bis). Il y a bien un texte. On peut le consulter facilement en ligne sur un obscur site Internet, celui de l'Elysée. C'est une charte élaborée par le mouvement anticorruption Anticor, et signée (c'est indiqué en dessous) par les membres de l'actuel gouvernement. Laquelle charte, donc, stipule (article 5) que "les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’Etat". Ce texte n'a, il est vrai, aucune valeur contraignante. Il est là pour faire joli. D'ailleurs, le déplacement de Valls, a-t-il sérieusement assuré, était parfaitement professionnel : il s'agissait d'aller toutes affaires cessantes s'entretenir du Mondial 2016 avec Michel Platini, l'homme qui pas plus tard que la semaine dernière appelait Blatter à la démission, pour cause de corruption. Après une réunion aussi harassante, si on n'a pas le droit de se détendre en regardant un beau match !  Aéro-Valls, par Daniel Schneidermann - Arrêts sur images.

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    L’escapade berlinoise de Manuel Valls est-elle une « faute politique » ? Le Monde.fr Par Jérémie Baruch, Samuel Laurent et Maxime Vaudano

     

  • Tu l'as vu l'esprit du 11 janvier ?

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    Quel est leur crime ?

    Le rôle d'un gouvernement de gauche serait

     de protéger les réfugiés,

    pas de les affronter avec des matraques.

     

    Pajol, raphael krafft, ‏@RafAvelo

    #pajol

    3992716853.pngIls viennent de Syrie, du Soudan, ou de Somalie. Menacés chez eux par la guerre, les dictatures ou les groupes fondamentalistes, ils cherchent asile en France. Et y affrontent l’arbitraire, la stigmatisation et de nouvelles persécutions. Ismaïl le Syrien, bloqué à Calais, cherche à passer en Grande-Bretagne. Abakar le Soudanais, qui a traversé la mer sur une frêle embarcation, a été sauvé de l’extrême précarité par une association, et apprend désormais le Français. Abdourahman le Somalien, qui a fui l’embrigadement terroriste islamiste, étudie pour espérer une vie meilleure au « pays des droits de l’homme ». Portraits de trois réfugiés sur les routes de l’exil." lire la suite " : Exilés en France, ils se sont échappés de la guerre et du terrorisme mais affrontent l’arbitraire et l’indifférence par Olivier Favier - Bastamag.


    Heurts entre manifestants et policiers lors de... par BFMTV

  • Ferme-usine des Mille vaches

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    Ferme-usine des Mille vaches : animaux maltraités, salariés harassés.

    Témoignage accablant sur le site Reporterre. Et la réponse de Michel Ramery, propriétaire de la ferme-usine,  qui relativise les faits rapportés.

    >  Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches »,  par Marie Astier (Reporterre)

    vache_barrie_re_v_1-73ebe.jpg

  • Industrialisation de l'agriculture : dérive destructrice pour les paysans

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    Confédération Paysanne
    http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=3347

    archive 20/02/2015

    Carte de l'industrialisation de l'agriculture : Une dérive destructrice pour les paysans

    3992716853.pngA la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, la Confédération paysanne rend publique la carte de l’industrialisation de l’agriculture. Certes non exhaustive, elle met cependant en évidence comment, au-delà du symbole des 1000 vaches, une agriculture destructrice se met en place. La Loi Macron (articles 27 à 30) et les récentes annonces de Manuel Valls démontrent clairement que cette dérive correspond à la volonté du gouvernement.

     

    logo_non_indus.jpg

     

    3992716853.pngIl y a donc une réelle intention de livrer notre métier aux mains d'industriels plus soucieux de leurs parts de marché que de l'emploi, de l'alimentation ou de l'environnement. L'exemple de la pieuvre Sofiprotéol (avec sa nouvelle entité Avril) est particulièrement parlant. Producteur d'aliments, fournisseur de conseils et de débouchés, financeur, la société du Président de la FNSEA* s'accapare la production et la valeur ajoutée au mépris des paysans.

    Mais cette carte n'est que la partie immergée d'un énorme iceberg. Quotidiennement, les paysans sont poussés par la profession agricole, les banques et les politiques vers l'agrandissement, la modernisation à outrance et la déconnexion de leur métier, accentuant leurs difficultés.

    Avec des paysans plus fragiles, qui deviennent les travailleurs à façon de l'agro-alimentaire, et moins soutenus par les pouvoirs publics que les projets industriels, le calcul est vite fait. Sous couvert d'une prétendue compétitivité, le gouvernement fait le choix d'une agriculture de production sans producteurs, à quoi s'ajoute un déni des préoccupations environnementales et climatiques.

    Pourtant, les solutions existent avec l'agriculture paysanne, autonome, relocalisée, respectueuse de ses travailleurs. C'est pour eux, avec le soutien d'une large majorité des citoyens, que la Confédération paysanne poursuit son combat.

    *

    AGIR !

    Nos fermes ne sont pas des usines !

    La ferme-usine des 1000 vaches est devenue un symbole : celui de l'industrialisation de l'agriculture. Un élevage démesuré, voué à alimenter un méthaniseur sur-subventionné, du lait écoulé à prix cassé, et aucun paysan à l'horizon.

    Mais c'est toute l'agriculture que les politiques actuelles poussent à l'industrialisation, et donc à la disparition des paysans.

    Les semences que les industriels reproduisent à notre place niant des millénaires de savoir-faire paysan ; les OGM qui imposent l'usage d'herbicides ; le puçage électronique obligatoire des animaux, adapté seulement aux gros troupeaux ; la règlementation sanitaire qui favorise les aliments industriels au détriment des produits fermiers ; la Politique agricole commune qui exclut les fermes moyennes et diversifiées en continuant d'engraisser les plus nantis…

    En amont (semences, intrants), comme en aval (agro-alimentaire), les industriels se sont installés dans notre métier. Aujourd'hui, c'est à la production qu'ils s'attaquent ! Le modèle des 1000 vaches, même s'il ne récolte que peu de soutiens affichés, est celui vers lequel nous sommes incités à nous tourner. Avec la fin des quotas laitiers en 2015, on pousse les producteurs de lait à l'agrandissement, à la modernisation, à des investissements sans limite qu'une improbable croissance des marchés d'exports serait sensée justifier !

    Mais n'a-t-on donc rien appris du passé ? Ne sait-on plus ce qu'est une crise de surproduction ? Envisage-t-on de produire à la place des paysans des autres pays ? Va-t-on vraiment oublier notre vocation : produire une alimentation de qualité ? Croit-on que les conditions de travail sont meilleures dans une usine ? Peut-on se passer de paysans ?

    La Confédération paysanne dit NON ! Nous faisons le choix de nous battre, de prendre nos responsabilités pour que l'agriculture reste le métier des paysans. Nous le faisons pour notre avenir, mais aussi pour le vôtre ! SOUTENEZ-NOUS !

    Ensemble nous pouvons contribuer à ce changement !

      Cliquez ici pour signer l'appel

    Procès 1000 VACHES du 17 juin 2015,

    Relaxe pour les 9 d’Amiens !

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  • Renault et la condition ouvrière turque

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    "Le patronat de la métallurgie (dont Renault fait partie) et le syndicat pro-patronal et pro-gouvernemental Türk Metal-is ont signé un accord pour 3 ans (de 2014 à 2017) avec des hausses de salaires d’environ 3% alors que l’inflation dépasse les 20% par an en Turquie." J-P Mercier CGT

    Mercredi 27 mai 2015, les ouvriers de l’usine Renault de Bursa, en Turquie, en grève depuis le 14 mai ont repris le travail. Ils demandaient une augmentation de  leur salaire de 60 %. Ils n'ont pas obtenu satisfaction mais les propositions de Renault-Oyak qu'ils ont accepté en disent long sur les conditions qui leur sont faites. :

    1. Personne ne sera licencié pour faits de grève.

    2. Renault retire sa plainte déposée contre les travailleurs accusés de menées criminelles.

    3. Oyak Renault  reconnaît la liberté d'affiliation syndicale à  tous les salariés.

    4. Dans un délai d'un mois, après  analyse des salaires, il y aura une augmentation des salaires Elle sera appliquée avec une  augmentation plus importante pour les bas salaires que  pour  les salaires plus élevés.

    5. Une prime de 1000 livres turques [ 350 € ] sera versée à tous les salariés d'ici à la fin de la semaine.

    6. A la fin de l'année, une prime de rendement d'un minimum  net de  600 livres [200€] sera versée à tous.

    7. Les travailleurs, qui n'étaient pas membres du syndicat pourront élire librement leurs porte-paroles, responsables de la communication entre l'entreprise et les travailleurs. Jusqu'à cette élection, les porte-paroles actuels sont reconnus par Renault Oyak.

    8. 480 livres [170 €] seront versées par les banques qui assurent le paiement des salaires.

    9. Oyak Renault ne demandera rien concernant d'éventuels dommages survenus pendant le mouvement, et de la même manière les travailleurs n'intenteront pas  d'actions judiciaires et ne feront pas de réclamations contre l'Oyak Renault pour les faits  qui se seraient  déroulés pendant les événements. Source NPA

    Le journal Le Point nous apprend également que, suite à ce mouvement, le patronat a eu chaud ainsi que la classe politique turque :

    " La contestation avait (...) gagné les filiales turques des constructeurs italien Fiat et américain Ford, paralysant largement un secteur considéré comme une locomotive de l'industrie turque à la veille des élections législatives du 7 juin. Le travail a repris dès la fin de la semaine dernière chez les concurrents de Renault après la signature d'accords d'augmentation de salaires. Spécialisée dans la carrosserie et l'assemblage de voitures telles que la Clio et la Fluence, l'usine Renault de Bursa est l'une des plus importantes de Turquie et affiche une capacité de production de 360 000 véhicules par an."

  • Clément Méric

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    5 juin 2013, assassinat du jeune étudiant et militant antifasciste Clément Méric.

    " Bien-sûr, les discours des tribuns n’ont jamais de relation directe avec les actes des extrémistes, mais ils installent un certain climat. Quand les responsables, sous couvert de discours décomplexés, se mettent à lâcher leurs mots, les exaltés les reçoivent cinq sur cinq.  Et ils lâchent leurs coups. " (Hubert Huertas)

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    Les Inrocks

    A Paris, les “antifa” manifestent, deux ans après la mort de Clément Méric