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  • Clemenceau le sinistre

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    Discours de prise de fonction de Didier Lallemant :  « La main de Clemenceau n’a jamais tremblée quand il s’agissait de défendre la France », « protéger les manifestations c’est briser l’émeute » « je vous demande l'impunité zéro»

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  • Intégrité et exemplarité ?

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    " Les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’État. "

    Charte de déontologie des membres du Gouvernement

    Il faudra corriger la charte : "les moyens mis à la disposition des enfants du premier ministre sont réservés à l'accomplissement de leur mission". l

    3992716853.pngAlors que les courants et sous-courants du PS, réunis à Poitiers ce week-end pour le 77e congrès du parti, négociaient leurs places au sein du futur conseil national, Manuel Valls s'envolait samedi soir dans un avion de la République pour assister à la finale de la Ligue des Champions entre la Juventus de Turin et le « Barça », club dont Valls, né dans la capitale catalane, est un inconditionnel. Médiapart

    3992716853.pngOn objectera qu'aucun texte n'interdisait formellement à Valls d'aller applaudir son cher club catalan aux frais des contribuables français. Mais si (bis). Il y a bien un texte. On peut le consulter facilement en ligne sur un obscur site Internet, celui de l'Elysée. C'est une charte élaborée par le mouvement anticorruption Anticor, et signée (c'est indiqué en dessous) par les membres de l'actuel gouvernement. Laquelle charte, donc, stipule (article 5) que "les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’Etat". Ce texte n'a, il est vrai, aucune valeur contraignante. Il est là pour faire joli. D'ailleurs, le déplacement de Valls, a-t-il sérieusement assuré, était parfaitement professionnel : il s'agissait d'aller toutes affaires cessantes s'entretenir du Mondial 2016 avec Michel Platini, l'homme qui pas plus tard que la semaine dernière appelait Blatter à la démission, pour cause de corruption. Après une réunion aussi harassante, si on n'a pas le droit de se détendre en regardant un beau match !  Aéro-Valls, par Daniel Schneidermann - Arrêts sur images.

    4649718_6_4d21_le-premier-ministre-manuel-valls-en-compagnie_2f7046498a42d6658a59a6cb7e7abf1d.jpg

    L’escapade berlinoise de Manuel Valls est-elle une « faute politique » ? Le Monde.fr Par Jérémie Baruch, Samuel Laurent et Maxime Vaudano

     

  • Tu l'as vu l'esprit du 11 janvier ?

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    Quel est leur crime ?

    Le rôle d'un gouvernement de gauche serait

     de protéger les réfugiés,

    pas de les affronter avec des matraques.

     

    Pajol, raphael krafft, ‏@RafAvelo

    #pajol

    3992716853.pngIls viennent de Syrie, du Soudan, ou de Somalie. Menacés chez eux par la guerre, les dictatures ou les groupes fondamentalistes, ils cherchent asile en France. Et y affrontent l’arbitraire, la stigmatisation et de nouvelles persécutions. Ismaïl le Syrien, bloqué à Calais, cherche à passer en Grande-Bretagne. Abakar le Soudanais, qui a traversé la mer sur une frêle embarcation, a été sauvé de l’extrême précarité par une association, et apprend désormais le Français. Abdourahman le Somalien, qui a fui l’embrigadement terroriste islamiste, étudie pour espérer une vie meilleure au « pays des droits de l’homme ». Portraits de trois réfugiés sur les routes de l’exil." lire la suite " : Exilés en France, ils se sont échappés de la guerre et du terrorisme mais affrontent l’arbitraire et l’indifférence par Olivier Favier - Bastamag.


    Heurts entre manifestants et policiers lors de... par BFMTV

  • Non à la surveillance généralisée !

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    Communiqué de la Ligue des droits de l'HOmme concernant le projet de loi relatif au renseignement.

    Non à la surveillance généralisée !

     

     

    Le gouvernement a fait le choix de confisquer le débat démocratique en soumettant ce texte à la procédure accélérée et en entretenant la confusion sur l’objet de ce texte, présenté à tort comme une loi antiterroriste. L’urgence décrétée renvoie dans l’ombre le véritable sujet : les pouvoirs de surveillance de l’État sur les citoyens.

    La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d’encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociales, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte ajoute des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et pour le respect de la vie privée.

    Création de « boîtes noires » destinées à scanner le Web indistinctement, collecte de masse de données personnelles, durée de conservation allongée jusqu’à cinq ans pour certaines données, opacité des moyens d’exploitation de ces données…

    Les méthodes de surveillance sont massives, le contrôle inconsistant. Le texte issu de la commission des lois porte un déséquilibre liberticide : l’usage de techniques de surveillance est entre les mains de l’exécutif, sans contrôle solide. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés, ne disposera ni des pouvoirs ni des moyens nécessaires pour accomplir sa mission. Le Premier ministre pourra toujours passer outre son avis, et elle ne pourra rien interrompre par elle-même. Le gouvernement se refuse à assurer un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera aléatoire et la procédure asymétrique, les principes processuels fondamentaux cédant devant le secret défense.

    Tous les citoyens sont concernés : non seulement parce que les méthodes relèvent de la surveillance de masse, mais aussi parce que le texte étend dangereusement le champ d’action des services spécialisés. La surveillance pourra s’abattre sur les mouvements sociaux et politiques, au titre de la « prévention des violences collectives » et sur tout citoyen ou mobilisation qui, dénonçant des pratiques industrielles néfastes, porterait atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Ce projet est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir.

    La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen sont en péril.

    Citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement.

    L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Edouard Herriot, à Paris, à l’appel des associations et syndicats suivants :

    OLN : Cecil, Creis-Terminal, La Quadrature du Net, LDH, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la Magistrature

    Autres signataires : Amnesty International, Attac, Fondation Copernic, Solidaires, Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT.

     

    Téléchargez la lettre à adresser à votre député-e et CLIQUEZ ICI pour accéder au contact de votre député-e

  • L’archaïque Monsieur Valls, par Marc Laimé

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    Tandis que le PS amuse le chaland avec la "révolution agricole et alimentaire", le " plus bio, plus proche", ou encore le "bouclier rural pour l'égalité entre les territoires"... le gouvernement applique à l'agriculture sa politique générale et un mot d'ordre en vigueur depuis les années 60 : " concentration maximale et sauvetage de la (sur)production". Un sauve qui peut au détriment des petits producteurs, de l'environnement et au final de tous les consommateurs.

    " Quotidiennement, les paysans sont poussés par la profession agricole, les banques et les politiques vers l'agrandissement, la modernisation à outrance et la déconnexion de leur métier, accentuant leurs difficultés.

    Avec des paysans plus fragiles, qui deviennent les travailleurs à façon de l'agro-alimentaire, et moins soutenus par les pouvoirs publics que les projets industriels, le calcul est vite fait. Sous couvert d'une prétendue compétitivité, le gouvernement fait le choix d'une agriculture de production sans producteurs, à quoi s'ajoute un déni des préoccupations environnementales et climatiques." Confédération paysanne.

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    Marc Laimé: L’archaïque Monsieur Valls

    3992716853.pngTrois jours avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, un mois avant une nouvelle Berezina annoncée aux élections cantonales, Manuel Valls a tout cédé à la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), syndicat agricole majoritaire [1], qui vote et a toujours voté à droite, dont le gouvernement n’a donc strictement rien à attendre, et à qui il vient pourtant d’annoncer qu’il ferait droit à toutes ses exigences. Ce faisant, M. Valls trahit sa filiation, celle d’un homme politique des années 1960.

    Enième « simplification » de la réglementation environnementale, suppression des contrôles dans les exploitations agricoles, feu vert aux poulaillers géants de quarante mille volailles, financement de la recherche sur la biotechnologie et les OGM, relance de l’irrigation à outrance… le tout quatre mois après le drame de Sivens.

    Un geste politiquement suicidaire, en forme de droit à polluer sans contrepartie, qui illustre une constante délétère de la politique française à laquelle le « modernisateur » Manuel Valls vient à son tour de succomber : l’assujettissement aveugle du politique aux tenants d’un modèle agricole dépassé et dévastateur pour l’environnement.

    >  L’archaïque Monsieur Valls, par Marc Laimé - Carnet d'eau,  février 2015.

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  • 49.3 : le gouvernement fait le numéro d'urgence

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    Vive l'adoption des lois sans vote !

    blog+-Valls+menace+les+deputes.jpgUn parlement croupion d'une république taillée sur mesure par de Gaulle, c'est encore trop. Des députés godillots, il n'y en a pas assez... ou alors ils sont peu fiables. Après l'avoir joué " cartes sur table " avec son sémillant ministre des finances dans le rôle du pédagogue infatigable qui mouille sa chemise, l'exécutif décide de faire passer la loi Macron à l’Assemblée nationale en recourant à la procédure dite du 49-3. " Je ne dramatise pas, au moment où je parle, le texte ne passe pas " s'est justifié Manuel Valls.

    Déjà au mois de juin 2014, lors du vote du Budget, le gouvernement Hollande avait menacé les députés du 49.3, après son chantage sur la grève SNCF et le bac.

    Sous la droite un tel recours était naguère ( jadis ?) aux yeux du PS, une insulte faite à la démocratie et une violation des droits du Parlement. La procédure, ôte en effet le droit (relatif) des députés de délibérer démocratiquement : le projet de loi est considéré comme adopté sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l'Assemblée nationale. Si la motion de censure n'est pas déposée, le texte est adopté. Idem si la motion de censure est rejetée. (Huffington Post)

    A l'époque où Dominique de Villepin, Premier ministre, utilisait le 49.3 pour faire passer en force la loi sur le CPE. Hollande déclarait sans rire :

    " Le 49.3 est une brutalité. Le 49.3 est un déni de démocratie. Le 49.3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire mais il va se poursuivre ce débat parlementaire d'une manière ou d'une autre, d'abord au sénat et ensuite par des procédures que nous utiliseront jusqu'au bout. "

     

  • Le libéral masqué

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    15.pngValls, en Chine, rassure l'affairisme international sur l'état du code du travail français, sur la facilité de licencier dans notre beau pays, sur la protection de l'emploi moins élevée qu'en Allemagne et sur les 35 heures qui ne sont  "qu'une durée de référence".

    Le VRP libéral, plébiscité par les sondeurs, prépare la présidentielle :

    " Manuel Valls est par atavisme un political wannabe ; celui qui se place dans la roue des puissants du moment et qui ne la lâche plus : hier Rocard, puis Jospin, ensuite Royal, brièvement Strauss-Kahn, et, tardivement, Hollande. Deuxième et Première gauche, gauche caviar, gauche New Age et gauche démocrate. Valls s’est mis au service de tout le monde, sans aucun état d’âme. Si Manuel Valls accentue toujours plus sa rhétorique droitière, c’est qu’il est persuadé qu’il s’agit d’une stratégie payante. C’est le discours que ses conseillers à Euro RSCG (l’officine des socialistes losers de la présidentielle) et les sondeurs susurrent quotidiennement à son oreille. Un nombre croissant de ses collègues au gouvernement l’a compris : Valls évolue dans le champ politique au gré de ses intérêts personnels. La balise est déjà à l’horizon : Élysée 2017. ( Article de Philippe Marlière " Manuel Valls, le conformiste ou comment les grands médias français fabriquent un Solférinien présentable pour la prochaine présidentielle."

    Au bercail, c'est son ami Macron qui tente de nous faire avaler des couleuvres avec sa loi touffue " pleine de " farces et attrapes". Ainsi, une disposition de l'article 34 réduit  de moitié la fiscalité des actions distribuées gratuitement. En 2014, les entreprises du Cac 40 ont distribué pour 6,4 milliards d'euros d'actions gratuites, essentiellement à leurs dirigeants les mieux payés.

    De réalisme d'avant-garde en progrès réaliste : Macron soi-même évalue la réduction des recettes fiscales par cette disposition à 200 millions d'euros - 900 millions si l'on se réfère aux évaluations de cabinets privés. On voit que l'homme est modeste et qu'il a un sens tout particulier de l'économie.

    Source : Le Canard enchaîné du mercredi 28 janvier, " Le cadeau de Macron aux riches ennemis de Hollande."

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