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Environnement

  • Greenpeace : Nucléaire, une industrie en faillite

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    La France s'enfonce chaque jour un peu plus dans un naufrage industriel

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    En matière énergétique, la France est une anomalie : elle est le pays le plus nucléarisé du monde, le seul à générer plus de 50 % de son électricité à partir de l'atome. Or, en plus de poser de graves problèmes sur le plan de la sûreté, le nucléaire français s'avère aujourd'hui dangereux économiquement : la filière nucléaire, soutenue à perte par l'État et les contribuables, n'est plus compétitive face aux énergies renouvelables.

    Derrière une mythologie tenace, l'histoire de la filière nucléaire est celle d'un implacable désastre. L'impasse se précise. Les chiffres le prouvent. EDF et Areva sont en situation de détresse économique, voire de faillite pour Areva. Le marché international se rétracte depuis 20 ans. Les coûts de production explosent. Et l'État se comporte comme un actionnaire plus vorace encore que ceux du CAC 40, multipliant les injonctions contradictoires, incapable d'avoir une vision stratégique de long terme pour ses entreprises publiques.

    > Nucléaire 5 mythes économiques décryptés.

    3992716853.pngContrairement aux idées reçues, le secteur du nucléaire est aujourd’hui en situation de quasi faillite économique. Les récents rebondissement autour de la situation désastreuse d’Areva ne doivent pas faire illusion. Il ne s’agit pas d’un acteur mal géré ou en crise passagère : c’est toute une industrie qui se trouve aujourd’hui dans l’impasse. C’est ce que démontre une nouvelle étude publiée par Greenpeace. Les chiffres sont accablants.

    > Nucléaire : une industrie en faillite

    > Nucléaire français : l'impasse industrielle

  • La catastrophe des fermes-usines

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    Il faut relaxer les neuf inculpés de la ferme des Mille vaches

      José Bové, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuelle Cosse, Olivier Besancenot, et des dizaines d’autres

    Le 17 juin, neuf militants de la Confédération paysanne doivent comparaitre devant la cour d’appel d’Amiens suite aux actions menées sur le site de l’usine des 1000 vaches en Picardie. Poursuivre et condamner ces actions de protestation, c’est mettre en cause la liberté d’action syndicale et le droit à la contestation politique. Les Neuf doivent être relaxés.

    Collectivement, la Confédération paysanne a pris la responsabilité d’agir là où les pouvoirs publics laissent s’installer des fermes-usines qui condamnent les paysans à disparaître. Sous prétexte de compétitivité, le lait devient ici un sous-produit du lisier transformé en énergie dans le méthaniseur accolé à l’usine. Et puisqu’il ne vaut rien, il est bradé, et cette concurrence fait chuter les prix du marché bien en deçà des coûts de production des éleveurs. De toute manière, l’industrialisation se passe des paysans et de leurs savoir-faire…

    A cela s’ajoutent les conséquences sanitaires avec une mortalité du bétail bien supérieure à la moyenne, et environnementales avec une énorme concentration de rejets à quelques encablures de la baie de Somme, le tout allègrement financé par les subventions publiques.

    Ces paysans ont pris sur eux de dénoncer cette situation ; d’agir dans l’intérêt général, sans violence, en légitime défense contre ce qui les condamne, en légitime citoyenneté pour défendre le droit de chacune et chacun à bénéficier d’une alimentation saine et d’un environnement préservé, dans des territoires vivants.

    Mais pour quelques pièces démontées sur des machines et un tag géant, ils risquent aujourd’hui plus de 250 000 euros de dommages et intérêts, au titre du manque à gagner, et sont menacés de peines d’emprisonnement… A cela s’ajoutent des poursuites pour refus de prélèvement ADN… La justice accepte donc de transformer une mobilisation citoyenne en vandalisme et veut soumettre des militants syndicaux au fichage systématique auquel seule la délinquance financière échappe !

    Quel aveu d’impuissance ! Interpellés sur le terrain politique sur des enjeux fondamentaux touchant à l’environnement, à la vie des territoires, à l’alimentation et à l’agriculture que nous voulons, les pouvoirs publics ne peuvent répondre que par la répression pénale.

    Répression sur les Zad, interdiction de manifestations, arrestations en série ; rien de cela ne constitue une réponse acceptable vis-à-vis de ceux qui n’ont d’autre objectif que de continuer à exister, de vivre dignement de leur métier, de défendre leur environnement. Face à la toute puissance du libéralisme, aux tentatives de criminalisation du mouvement social à coups d’interdictions administratives et de condamnations judiciaires, nous disons : c’est assez. La pénalisation de ceux qui s’expriment et contestent ne fera disparaître ni les sujets de débats ni les motifs de contestation.

    A six mois d’une conférence internationale pour le climat dont la France ne cesse de vanter l’importance, la pénalisation de militants syndicaux mobilisés pour la défense de l’environnement est en soi hautement problématique. C’est nier le rôle essentiel du monde paysan, cultiver le déni face aux mouvements de mobilisation qui, dans leur diversité, plaident pour d’autres approches de la consommation, d’autres modes de production qu’une industrialisation à tout va, et sont attentifs à ce que la justice ne cautionne pas l’acharnement et l’arrogance de groupes industriels.

    C’est pourquoi nous demandons la relaxe des neuf militants de la Confédération paysanne. Nous le demandons en défense de ce droit inaliénable qu’est la liberté d’expression de la contestation ; en défense de ce droit inaliénable à prendre des mesures contre ce qui nous menace ; pour préserver notre capacité collective à débattre des innombrables façons de construire et préserver l’avenir.

    Relaxe, donc ! Relaxe pour les neuf militants de la Confédération paysanne. Au nom de la justice des hommes, de l’avenir de toutes et tous, au nom des générations futures.

    Sur le site Reporterre, la liste des signataires :
    http://www.reporterre.net/Il-faut-relaxer-les-neuf-inculpes-de-la-ferme-des-Mille-vaches

  • Ferme-usine des Mille vaches

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    Ferme-usine des Mille vaches : animaux maltraités, salariés harassés.

    Témoignage accablant sur le site Reporterre. Et la réponse de Michel Ramery, propriétaire de la ferme-usine,  qui relativise les faits rapportés.

    >  Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches »,  par Marie Astier (Reporterre)

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  • Industrialisation de l'agriculture : dérive destructrice pour les paysans

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    Confédération Paysanne
    http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=3347

    archive 20/02/2015

    Carte de l'industrialisation de l'agriculture : Une dérive destructrice pour les paysans

    3992716853.pngA la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, la Confédération paysanne rend publique la carte de l’industrialisation de l’agriculture. Certes non exhaustive, elle met cependant en évidence comment, au-delà du symbole des 1000 vaches, une agriculture destructrice se met en place. La Loi Macron (articles 27 à 30) et les récentes annonces de Manuel Valls démontrent clairement que cette dérive correspond à la volonté du gouvernement.

     

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    3992716853.pngIl y a donc une réelle intention de livrer notre métier aux mains d'industriels plus soucieux de leurs parts de marché que de l'emploi, de l'alimentation ou de l'environnement. L'exemple de la pieuvre Sofiprotéol (avec sa nouvelle entité Avril) est particulièrement parlant. Producteur d'aliments, fournisseur de conseils et de débouchés, financeur, la société du Président de la FNSEA* s'accapare la production et la valeur ajoutée au mépris des paysans.

    Mais cette carte n'est que la partie immergée d'un énorme iceberg. Quotidiennement, les paysans sont poussés par la profession agricole, les banques et les politiques vers l'agrandissement, la modernisation à outrance et la déconnexion de leur métier, accentuant leurs difficultés.

    Avec des paysans plus fragiles, qui deviennent les travailleurs à façon de l'agro-alimentaire, et moins soutenus par les pouvoirs publics que les projets industriels, le calcul est vite fait. Sous couvert d'une prétendue compétitivité, le gouvernement fait le choix d'une agriculture de production sans producteurs, à quoi s'ajoute un déni des préoccupations environnementales et climatiques.

    Pourtant, les solutions existent avec l'agriculture paysanne, autonome, relocalisée, respectueuse de ses travailleurs. C'est pour eux, avec le soutien d'une large majorité des citoyens, que la Confédération paysanne poursuit son combat.

    *

    AGIR !

    Nos fermes ne sont pas des usines !

    La ferme-usine des 1000 vaches est devenue un symbole : celui de l'industrialisation de l'agriculture. Un élevage démesuré, voué à alimenter un méthaniseur sur-subventionné, du lait écoulé à prix cassé, et aucun paysan à l'horizon.

    Mais c'est toute l'agriculture que les politiques actuelles poussent à l'industrialisation, et donc à la disparition des paysans.

    Les semences que les industriels reproduisent à notre place niant des millénaires de savoir-faire paysan ; les OGM qui imposent l'usage d'herbicides ; le puçage électronique obligatoire des animaux, adapté seulement aux gros troupeaux ; la règlementation sanitaire qui favorise les aliments industriels au détriment des produits fermiers ; la Politique agricole commune qui exclut les fermes moyennes et diversifiées en continuant d'engraisser les plus nantis…

    En amont (semences, intrants), comme en aval (agro-alimentaire), les industriels se sont installés dans notre métier. Aujourd'hui, c'est à la production qu'ils s'attaquent ! Le modèle des 1000 vaches, même s'il ne récolte que peu de soutiens affichés, est celui vers lequel nous sommes incités à nous tourner. Avec la fin des quotas laitiers en 2015, on pousse les producteurs de lait à l'agrandissement, à la modernisation, à des investissements sans limite qu'une improbable croissance des marchés d'exports serait sensée justifier !

    Mais n'a-t-on donc rien appris du passé ? Ne sait-on plus ce qu'est une crise de surproduction ? Envisage-t-on de produire à la place des paysans des autres pays ? Va-t-on vraiment oublier notre vocation : produire une alimentation de qualité ? Croit-on que les conditions de travail sont meilleures dans une usine ? Peut-on se passer de paysans ?

    La Confédération paysanne dit NON ! Nous faisons le choix de nous battre, de prendre nos responsabilités pour que l'agriculture reste le métier des paysans. Nous le faisons pour notre avenir, mais aussi pour le vôtre ! SOUTENEZ-NOUS !

    Ensemble nous pouvons contribuer à ce changement !

      Cliquez ici pour signer l'appel

    Procès 1000 VACHES du 17 juin 2015,

    Relaxe pour les 9 d’Amiens !

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  • “L’environnement, on n’en a rien à faire…”

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    La FDSEA 29 réécrit le SDAGE Loire Bretagne

    par Marc Laimé.

    3992716853.pngM. Thierry Merret, président de la fédération départementale du syndicat agricole majoritaire du Finistère, pourfendeur enragé depuis des lustres de toute réglementation environnementale vient d’adresser une lettre-circulaire à tous les maires de son département, dans laquelle il leur demande tout bonnement de faire adopter une motion par leur conseil municipal aux fins de faire pression sur l’Agence de l’eau et le comité de bassin, et d’ôter au SDAGE en cours d’examen toute ambition environnementale.

    La démarche traduit bien l’actuel rapport de forces entre les tenants d’un modèle agricole productiviste, un gouvernement qui leur a tout cédé, et une société désarmée, qui ne peut que constater les dégâts…

    Elle éclaire par ailleurs d’un jour cru l’inanité des palinodies par lesquelles nombre d’acteurs continuent à porter aux nues le fameux modèle de “gouvernance partagée” qu’incarneraient Agences et Comités de bassin.

    Une plaisanterie à laquelle la FDSEA 29 vient à nouveau à sa façon d’apporter une réponse dénuée de toute ambiguïté : “L’environnement, on n’en a rien à faire…”

     

    > le blog : Les eaux glacés du calcul égoïste
    Marc Laimé est journaliste spécialisé et conseil sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales.
    > Carnets d’eau, Les blogs du Diplo
    > L'archaïque M. Valls, par Marc Laimé
  • Mode, fourrure et sadisme

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    Communiqué et pétition 30 millions d'amis

    FEAB9F27-03A9-4DAA-BAC8-ED47899E0665.png&sa=X&ei=t91LVdX7C8uwUdnPgKgB&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEesSB1WfdND2VUzPR5brFFEhO7zAA l’heure où les maisons de couture viennent de présenter leurs collections pour l'automne-hiver 2015/2016, force est de constater qu’elles utilisent toujours plus de fourrure. La Fondation 30 Millions d’Amis dénonce le massacre de millions d’animaux pour alimenter ce commerce scandaleux… et inutile ! Signez notre pétition.

    On aurait tort de penser la fourrure « has been » : la voilà de retour ! Elle réapparaît de façon insidieuse sur les cols des capuches, à l’intérieur des chaussures, sur les revers de sacs à main. Plébiscitée par les marques fétiches des jeunes, elle a fait fureur cet hiver dans les vitrines... et un carnage chez les animaux. Et cette tendance n’est pas près de s’arrêter puisque les grandes maisons de couture prévoient encore d’utiliser sans retenue de la vraie fourrure dans leur prochaines collections.

     

     

    Pétition : 
    Pour la fermeture des fermes à fourrure en Europe,
    Je signe
    >>

    A l'attention des Ministres Français de l’Agriculture et de l’Environnement ainsi que du Président de la Commission Européenne

    En 2007, grâce à l’action de la Fondation 30 Millions d’Amis et à une pétition ayant recueilli 1.400 000 signatures, une prise de conscience des institutions européennes a permis la mise en place d’une réglementation stricte interdisant le commerce de fourrures de chiens et de chats en France et en Europe.

    Aujourd’hui la Fondation continue de dénoncer le massacre de près de 56 millions d’animaux par an dont 90 % sont dépecés pour fabriquer de simples garnitures de manteaux ou de chaussures. La fourrure redevient à la mode et de nombreux consommateurs n’ont pas conscience des terribles souffrances qui se cachent derrière leurs vêtements.

    J’associe donc mon nom à celui de la Fondation 30 Millions d'Amis pour vous demander : d’une part la fermeture des 6000 fermes à fourrure en Europe. Et d’autre part un étiquetage détaillé pour tous les produits en fourrure importés précisant le nom scientifique et vulgarisé des espèces animales, le pays d'élevage, la méthode de mise à mort (gazage, électrocution...) et le nombre d’animaux utilisés.

    Téléchargez la pétition Pour une fermeture des fermes à fourrure en Europe en PDF pour la signer et la faire signer autour de vous

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    Une industrie impitoyablement cruelle

    Visons, renards, lapins, castors, chinchillas, lynx, zibelines, coyotes, ratons laveurs, putois, sans oublier les chiens et les chats en Asie… Dans le monde, 56 millions d’animaux laissent leur peau chaque année pour garnir nos vêtements !

    Dotée d’une excellente réputation dans l’industrie des vêtements d’hiver, la marque Canada Goose est très en vogue chez les jeunes. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle serait la principale complice d’une industrie impitoyablement cruelle. Car derrière ses doudounes et ses capuches en fourrure se cache une sombre réalité : le piégeage des coyotes au Canada. Capturés à l’aide de pièges à mâchoires, les animaux restent coincés, mutilés, terrifiés et affamés pendant des jours durant, jusqu’à ce que les trappeurs les trouvent. Souvent, les mères rongeront leurs membres pour tenter de rejoindre leurs petits.

    Avertir le consommateur…

    Les animaux sont ensuite matraqués, étranglés ou abattus pour servir les commandes d’une mode sans pitié. Le président de Canada Goose, fervent défenseur de ses produits, affirme dans un courrier adressé à l’association PETA, que la fourrure de coyote tient beaucoup plus chaud que n’importe quel tissu synthétique et argue que le piégeage des coyotes est une coutume vieille de centaines d’années. Il ne voit donc nullement pourquoi ces pratiques seraient remises en question !

    Les associations de protection animale ne cessent de sensibiliser les consommateurs, souvent mal informés et complices, malgré eux, de ces atrocités. Peu d’entre eux ont conscience des terribles souffrances qui se cachent derrière un seul de ces manteaux. C’est donc à chacun de nous de sensibiliser notre entourage ! Car un bon consommateur est un consommateur averti.

    … le combat de la Fondation 30 Millions d’Amis

    Depuis de nombreuses années, la Fondation 30 Millions d’Amis sensibilise l’opinion publique à l’ignominie de cette industrie impitoyable… Elle souhaite, malgré tout, poursuivre le dialogue avec les marques et travailler avec elles de manière constructive afin de les convaincre que les consommateurs mieux informés, finiront par rejeter cette débauche inutile de vies. Son but est également d’encourager de nouvelles techniques qui épargneraient bien des souffrances aux animaux. Par exemple, la marque The North Face qui n’utilise pas de fourrure pour les cols de ses doudounes a mis au point une technologie de synthèse révolutionnaire : Thermoball permet en effet de remplacer le duvet, également source de cruauté.

    56 millions d’animaux sont massacrés chaque année pour garnir nos vêtements

    Sensibilisées à cette cause, de nombreuses marques comme Chevignon, Kookaï, Zara, H&M, Caroll ou Etam ont récemment annoncé la fin de la commercialisation des articles en vraie fourrure. Mais d’autres enseignes font la sourde oreille et continueraient à encourager ces pratiques cruelles telles Comptoir des Cotonniers, Aigle ou encore Napapijri.

    Considérés avant tout comme des marchandises et une source de profit, les pauvres animaux souffrent de conditions de vie misérables avant de connaître le pire des trépas. Pendaison, rupture de nuque, gazage, injection, empoisonnement... Tous les moyens sont bons pour tuer sans abîmer les peaux. Dans certains pays, les animaux sont électrocutés, subissant d’atroces brûlures internes avant de rendre leur dernier souffle. En Russie, l’abattage des renards s’effectue par empoisonnement au dithillinium, un produit qui paralyse mais ne tue pas, afin de faciliter le travail de dépeçage des éleveurs.

    Signez la pétition

    C’est pourquoi la Fondation 30 Millions d’Amis vous encourage à signer dès aujourd’hui sa pétition réclamant la fermeture des élevages d’animaux pour leur fourrure en France et en Europe. Et pour montrer enfin, le véritable visage de cette industrie sans pitié, la Fondation demande également, pour les produits importés, la mise en place d’un étiquetage détaillé précisant le nom scientifique et vulgarisé des espèces animales, le pays d'élevage, la méthode de mise à mort (gazage, électrocution...) et le nombre d’animaux utilisés.

  • Farida Belghoul, Jules Ferry et le Ciel

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    Farida Belghoul, partie en croisade en 2013-2014 contre l’enseignement d’une supposée " théorie du genre " en milieu scolaire, a été mise en examen pour complicité de diffamation envers un fonctionnaire public. Le Monde

    3992716853.pngC'est "en 1984, lors de la deuxième Marche des beurs, qu’elle est sortie de l’anonymat. Un an après la Marche pour l’égalité, le 1er décembre 1984, une cinquantaine de jeunes issus de l’immigration arrivaient en cyclomoteur à Paris avec le slogan : « La France, c’est comme une mobylette, pour avancer il lui faut du mélange. » Parmi eux, Farida Belghoul, 26 ans, fille d’un éboueur algérien et d’une femme de ménage.

    Titulaire d’une maîtrise d’économie, la jeune femme milite un temps. Puis s’efface du devant de la scène. Elle se marie, opère un virage religieux vers le soufisme, commence à enseigner, se désole du niveau des élèves en banlieue… En 2007, elle retire ses enfants de l’école pour leur faire cours à son domicile, à Bezons (Val-d’Oise). En 2013, elle réapparaît sur Internet.

    Farida Belghoul s’affiche notamment aux côtés de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, avec qui elle se serait brouillée récemment mais qui n’en relaie par moins, sur le site de son réseau Egalité et Réconciliation, le lancement des « ABCD de la complémentarité », sortes d’anti ABCD de l’égalité. Ce programme d’actions reposerait sur des ateliers de lecture proposés aux enfants. De « saines » lectures : Frérot et sœurette, Raiponce, La gardeuse d’oies, La jouvencelle au roseau, Le prince grenouille…" Le Monde

    Rappel - 2014

    Jules Ferry a " coupé les enfants du Ciel "

    Farida Belghoul qui participait à "Jour de Colère" - traduction du latin " Dies Irae "- est l’initiatrice des Journées de retrait de l’école pour l'interdiction de la théorie du genre à l'école " pour répondre à "une attaque en règle du pouvoir contre nos enfants, nos familles et la civilisation." Une attaque relayée par l'école laïque qui, dès Jules Ferry, a "coupé les enfants du Ciel" (sic!) et dont Farida Belghoul ne pense pas grand bien, on l'imagine. (voir video)


    Rumeur de théorie du genre à l'école : appel au... par France3Alsace

    L'appel à participer à ces journées, qui tentent de poursuivre la mobilisation Anti-mariage pour tous, s'est construit autour d'obsessions et phobies classiques et diverses, d'une agrégation de mensonges et de contre-vérités - le tout accompagné d'un délire complotiste : l'absence d'une preuve prouve qu'elle est bien cachée et que pour la cacher il est nécessaire et indispensable qu'elle existe.

    Mails, sms, et réseaux sociaux ont été mis à contribution pour cette croisade

    Interviewé sur ZamanFrance, voici ce que Farida Belghoul a répondu à la question " Lorsque vous parlez d'introduction de la théorie du genre à l'école, à quoi faites-vous référence concrètement ?"

    " Au programme ABCD de l'égalite. La théorie du genre avance au nom de l'égalité. C'est d'ailleurs plus une idéologie qu'une théorie. Cette idéologie s'immisce dans les programmes scolaires de manière extrêmement pernicieuse et à visage masqué derrière l'égalité. (...)

    C'est faux. En fait  l'ABCD de l'égalité est très éloigné de l'apprentissage de l'homosexualité aux enfants dès la maternelle. Ce programme a simplement pour objectifs :

    • d'aider les enseignants de primaire à prendre conscience de la force des préjugés et stéréotypes sexistes, y compris dans leurs propres attitudes implicites, savoir repérer et analyser des situations scolaires productrices d’inégalités entre les filles et les garçons et en tenir compte dans leurs pratiques pédagogiques ;

    • de sensibiliser les élèves à l’égalité entre filles et garçons et expliquer aux enseignants comment les stéréotypes se construisent chez les enfants, afin de permettre l’orientation et la réussite scolaire de tous les élèves dans les différentes filières.

    Pour la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE )

    3992716853.png Les opposants à ce projet ne disent pas qu'ils sont contre l'égalité entre les femmes et les hommes (inscrite dans le préambule de la Constitution). Ils cherchent à faire peur aux parents d'élèves en expliquant que la « théorie du genre » vise à remettre en cause les fondements naturels biologiques de l'identité des sexes afin de nier la différence entre un homme et une femme et à imposer l'homosexualité comme nouvelle norme sociale.

        Il n'existe pas une « théorie du genre » en sciences sociales (ni en sciences), mais il existe de nombreux travaux dits « sur le genre » reposant sur l'idée que les stéréotypes sexués (par exemple : un garçon ne peut pas jouer à la poupée, les filles ne sont pas faites pour être ingénieur, etc.) sont socialement construits, et que la différenciation sexuelle des places occupées dans la société par les hommes et les femmes n'est pas prescrite par la nature.

    Non, vos enfants ne devront pas se masturber à la maternelle, Quentin Girard - Libération  28 janvier

    10 académies pour «Les ABCD de L’égalité» - Libération

    *

    Parmi les signataires de l'appel pour les Journées de retrait de l’école, et dont les plus connus gravitent dans les mêmes cercles, citons :

    • Marion Sigaut, "historienne catholique" de l'association Égalité & Réconciliation : " Non seulement l'école ne veut plus rien enseigner aux gosses à part leur droit de baiser avec tout ce qui bouge sans s'attacher à personne, mais elle n'est même plus à même d'assurer leur sécurité."

    • La célèbre Béatrice Bourges , qui dirige le Mouvement du Printemps français, et  qui vient d'entamer une grève de la faim jusqu'à la destitution du président de la République (!);

    • Jean-Michel Vernochet, ancien journaliste au Figaro Magazine) qui entre 1988 et 1993 a animé une émission hebdomadaire intitulée le Libre journal de Denys Rousselot sur Radio-Courtoisie, " la voix de la France éternelle, de la France française".

    • Le rappeur Kimto Vasquez auteur de la chanson Tonton du café du commerce, où il dénonce les francs-maçons, les sionistes, le complot du 11 Septembre et où il cite, de Louis-Ferdinand Céline, le pamphlet antisémite" Bagatelles pour un massacre " élevé au rang de rap des rues. Extrait de ces "Bagatelles":

    3992716853.pngJ'ai rien de spécial contre les Juifs en tant que juifs, je veux dire simplement truands comme tout le monde, bipèdes à la quête de leur soupe... Ils me gênent pas du tout. Un Juif ça vaut peut-être un Breton, sur le tas, à égalité, un Auvergnat, un franc-canaque, un "enfant de Marie"... C'est possible... Mais c'est contre le racisme juif que je me révolte, que je suis méchant, que je bouille, ça jusqu'au tréfonds de mon benouze !... Je vocifère ! Je tonitrue ! Ils hurlent bien eux aux racistes ! Ils arrêtent jamais ! aux abominables pogroms ! aux persécutions séculaires ! C'est leur alibi gigantesque ! C'est la grande tarte ! leur crème ! On me retirera pas du tronc qu'ils ont dû drôlement les chercher les persécutions ! foutre bite ! Si j'en crois mes propres carreaux ! S'ils avaient fait moins les zouaves sur toute l'étendue de la planète, s'ils avaient moins fait chier l'homme ils auraient peut-être pas dérouillé !... Ceux qui les ont un peu pendus, ils devaient bien avoir des raisons... On avait dû les mettre en garde ces youtres ! User, lasser bien des patiences... ça vient pas tout seul un pogrom !... C'est un grand succès dans son genre un pogrom, une éclosion de quelque chose... C'est pas bien humainement croyable que les autres ils soient tous uniquement fumiers... Ça serait trop joli... (...)
    En fait de victimes regardez donc les Juifs un peu à travers les âges... à travers tant et tant de guerres (une si petite population) ils s'en sont pas trop mal tirés, la preuve, ils ont jamais trop pâti, ils l'ont jamais eue si mauvaise que ces billes d'Aryens. Pleurer ça conserve !... Ils volent pas beaucoup aux combats. Ils suivent plutôt ça dans les Bourses ! Hécatombes ? Hécatombes ? Reports... Reports... Transferts.. " 
    (Céline  : Bagatelles pour un massacre - 1937)