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Santé

  • Détruire l'hôpital public

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    Comment détruire l'hôpital public en programmant sa ruine en réduisant ou supprimant les crédits qui lui sont alloués et en dégradant systématiquement les conditions de travail des soignants. ce rêve libéral qui est notre cauchemar la droite l'a commencé, la gauche le poursuit.

    " C'est dans une ambiance de fronde et de colère que s'est déroulé la manifestation du personnel hospitalier de l'APHP. La remise en cause des RTT, a ravivé les tension au sein de l'APHP. Car dans le milieu hospitalier il n'est pas simple de prendre ses RTT, l’État n'a pas fait les embauches pour que l'hôpital puisse passer réellement aux 35 heures. Aussi le travail ce fait toujours à flux tendu et à la fin de l'année les RTT sont cumulés et non pris en jours de repos. En conséquence l’État doit dégager une somme pour régler ces jours non chaumés. C'est cette enveloppe là qu'il veux supprimer."

     

    10435904_613856505408286_5222166261760748421_n5.png"L’AlterJT (l’aJT pour les intimes) a été lancé à l’automne 2014 par des militants et des professionnels de l’audiovisuel et du journalisme.

    Refusant de laisser aux élites néolibérales et aux grands patrons de l’industrie (notamment de l’armement ou du nucléaire, en France) le monopole de la propriété des médias audiovisuels, nous avons décidé de créer un média audiovisuel indépendant. Les progrès d’Internet et la baisse du coût du matériel audiovisuel rendent désormais possible le pari de produire et diffuser une information alternative en images même avec des ressources financières très limitées."  La suite

    Retrouvez l'AlterJT sur :

    http://www.alterjt.tv

    https://www.facebook.com/alterjt.tv

    https://twitter.com/alterjt (@alterJT)

  • Le gouvernement temporel des papes est la honte de l’humanité

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    IRLANDE
    IMPOSSIBLE D’AVORTER MÊME EN CAS DE VIOL, DE MALFORMATION DU FŒTUS

    Amnesty International

    14 ans.
    C'est la peine de prison encourue par les femmes qui avortent illégalement en Irlande, ou par toute personne qui aiderait une femme à avorter.

    24 jours
    C'est le nombre de jours pendant lesquels une femme en état de mort cérébrale a été maintenue artificiellement en vie en décembre 2014, contre la volonté de sa famille, parce que le cœur de son fœtus battait encore.

    1 500 euros
    C'est le coût moyen estimé d'un avortement à l'étranger.

    4 000 euros
    C'est le montant de l'amende que risque un professionnel de la santé s'il aiguille une femme vers un avortement ou s'il lui donne des informations exhaustives sur la procédure à suivre.

    177 000
    C'est le nombre de femmes et de jeunes filles vivant en Irlande qui se sont rendues en Angleterre ou au Pays de Galles pour se faire avorter depuis 1971. En 2013, elles sont au moins 3 679 à être allées à l'étranger pour y subir une interruption de grossesse.

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    Le rapport d'Amnesty International, Ce n'est pas une criminelle. La loi sur l'avortement en Irlande et ses conséquences, relate des cas choquants dans lesquels les autorités irlandaises ont privé des femmes et des jeunes filles des soins médicaux dont elles avaient besoin pour donner la priorité à la vie du fœtus – qui est protégée par un amendement ajouté à la Constitution irlandaise en 1983. 

    Pétition
    Modifions la loi sur l'avortement en Irlande

    > Rapport Amnesty "Ce n'est pas une criminelle, La loi sur l'avortement en Irlande et ses conséquences,"
    http://www.amnesty.be/doc/IMG/pdf/rapport_irlande_20150609_1_.pdf

    *

    L'ingérence de l’Église : une longue tradition

    "Sans doute la papauté avait aspiré de tout temps à la domination universelle et médité de suspendre la terre à l’anneau du Pêcheur."

    Anatole France

    Le Parti noir

    Un texte d'Anatole France, au temps de l'Affaire Dreyfus (1897), dans une république où s'exprimait avec force et en toute inpunité l'antisémitisme traditionnel de la droite et où montaient aux créneaux les dévots d'une Eglise remontée contre la Gueuse et sa laïcité.

    «  Gardez-vous de lui rien céder : elle ne vous cédera rien. Elle médite cette fois, non plus de faire concourir le pouvoir laïque à ses desseins et à sa gloire, mais de l’anéantir pour son infidélité. Elle prend votre place, elle se substitue à vous. Le gouvernement temporel des papes, qui était la honte de l’humanité, votre Église travaille ouvertement à l’établir chez vous ; elle veut faire de la France une province des États pontificaux.  Elle a déjà dressé sur la butte Montmartre le Saint-Pierre de la Rome nouvelle. Entre elle et vous, il n’y a pas d’alliance possible. Mais, pour vous défendre contre elle, vous possédez une force que les gouvernements monarchiques n’avaient pas : le sentiment populaire, force immense à laquelle rien ne résiste dans une démocratie. Le peuple est avec vous. Demandez-lui des armes. Il vous en donnera.»

    Dans le silence d’un gouvernement dupe ou complice...

    3992716853.pngLa crédulité des foules est infinie. Séduit et furieux, le peuple, par masses énormes, se précipitait dans le piège des antisémites. Et les chefs de l’opinion républicaine, en trop grand nombre, l’y suivaient tristement. La législature s’achevait avec une sourde inquiétude, dans le silence d’un gouvernement dupe ou complice du parti noir et parmi lequel les nationalistes avaient pris des otages. Les élections générales approchant, les moines se découvrirent. Non qu’ils perdissent patience. La patience n’échappe jamais aux religieux. Mais ils rejetèrent toute prudence comme un bagage embarrassant et se lancèrent furieusement dans la lutte politique. Toute la milice romaine donna. Les congrégations non autorisées, se sentant les plus libres, agirent le plus audacieusement. Leur action était préparée de longue main. On retrouve dans toutes les choses ecclésiastiques la constance et la suite. Pour conquérir la domination temporelle en France, l’Église préférait, depuis quelques années, les corps francs, les congrégations non reconnues. Et la multitude de celles-ci augmentait sans cesse dans la France envahie.

    En cette occasion, on revit ces vieux ennemis des puissances séculières, ces Petits Pères partout supprimés et partout répandus, les jésuites, dont l’avocat Pasquier disait, au temps d’Henri IV, qu’ils ne tendaient qu’à la désolation de l’État, les jésuites, « premiers boute-feux » de nos troubles. Qu’ils aient dirigé les entreprises des antisémites, au début de l’Affaire, ce n’est guère douteux. On les surprend ensuite nouant des intrigues dans les bureaux de la guerre pour sauver ces désespérés qui suaient le sang à étouffer la vérité. Aussi bien les jésuites y avaient-ils un intérêt sacré. Ils comptaient sur l’Affaire pour réparer le crime de l’Assemblée constituante, et fondaient cette espérance sur la trahison d’un juif qu’elle déterminerait la France indignée et épouvantée à retirer les droits civils aux juifs et aux protestants et à rétablir ainsi dans ses lois l’unité d’obédience au profit des catholiques romains. Il semble qu’ils aient pris moins de soin qu’à l’ordinaire de se cacher. C’est peut-être que le Père Du Lac se montra peu capable de dissimulation, ou bien qu’ils se croyaient trop sûrs de réussir, ayant, pour cette fois, dans leurs intérêts leurs ennemis eux-mêmes, une foules de libres-penseurs et de républicains.

    L’ordre de saint Dominique, institué pour combattre l’hérésie, se retrouva fidèle à samission première. Ses prédicateurs tonnèrent avec un éclat formidable, et non toutefois sans précaution. Ils commençaient à être contents de la République et ils attendaient de grands biens du ministère Méline : Un frère prêcheur, le Père Maumus, le dit expressément dans son livre sur Les Catholiques et les Libertés politiques : « La politique du cabinet sera, si elle triomphe, infiniment plus avantageuse à l’Église que ne le serait un retour à l’ancien régime. »

    Anatole France Le Parti noir

  • Le pot de chambre, forme idéale du cerveau...

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    Luc Mathieu, journaliste du quotidien Libération, ainsi que Cécile Allegra et Delphine Deloget, auteures d'un reportage sur le trafic d'êtres humains dont sont victimes des Erythréens,  ont remporté le prix Albert-Londres 2015.

    Albert Londres - Chez les fous

    En 1925, paraît l’enquête du grand journaliste Albert Londres : Chez les fous.

    " Il se doute qu’en ces esprits emmurés, l’inaudible peut être entendu. Il va mesurer le mensonge de la société française dans la maison des fous. Son obsession : l’enfermement. À peine a-t-il dénoncé le bagne et les pénitenciers, qu’il court, cette fois, le risque de perdre des lecteurs maintenant nombreux à suivre ses chroniques. Toujours très attendues, il les envoie par mille combines depuis le monde entier. Ce sera en France qu’il enquêtera. Point de problème de télégraphe. La plume et la poste suffiront. Le sujet n’intéresse pas ? Il l’écrira quand même ! Le directeur du journal, Le petit Parisien, connaissant son entêtement, n’a qu’un mot à dire : Allez ! C’est l’administration asilaire qui lui refuse l’entrée. La plupart des médecins aliénistes tout-puissants font de même. Une connaissance rencontrée à Salonique lui fait pénétrer l’asile. Il n’y reste pas, il doit encore aller voir ailleurs. Un nouveau tour de France, après le Tour de France à vélo qu’il vient de suivre, le conduit dans d’autres maisons. Il se rend d’abord à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, où travaille le docteur Toulouse. Ce médecin a organisé un service ouvert. Albert Londres se fait passer pour fou : « Vous êtes fou de vous croire fou, puisque vous n’êtes pas fou », lui réplique-t-on. Le voilà immergé ensuite à l’asile Saint-Georges de Bourg-en-Bresse pour voir des « ex-raisonnables ». C’est ensuite dans un quartier « d’agités » dans le Sud-Ouest qu’il se fait embaucher. Il apprend à décoder. Il observe, scrute, épie les comportements des gardiens, des médecins et des pensionnaires. Il interroge. Puis s’en va dans le Midi et découvre que l’asile est une geôle pour tous, y compris pour les personnes qu’on tient éloignées de leur famille sans aucun motif médical. Le docteur Dide, à l’asile Braqueville, lui ouvre les perspectives d’une psychiatrie humaine : la maladie n’est pas un crime. "   Denis Poizat - Chez les fous, hommage à Albert Londres.

    L'armoire aux cerveaux

    Albert Londres, Chez les fous

    3992716853.png Un après-midi, le docteur Dide me dit :

    – Venez voir mon laboratoire.

    Les travaux de ce savant sont célèbres par le monde.

    Au moyen d’une machine perfectionnée, il coupe les cerveaux en tranches minces comme l’on fait du jambon de Parme dans les boutiques italiennes d’alimentation. Il examine ensuite la chose au microscope. De là sortira peut-être la clé de la maladie mystérieuse. Du moins espérons-le.

    Je me promenais donc, respectueusement, dans ce temple de l’avenir, quand, soudain, je tombai en arrêt devant un réduit imprévu. Cent vingt pots de chambre, chacun dans un joli petit casier, ornaient seuls les murs de ce lieu. Aux anses pendaient des étiquettes portant noms d’hommes et de femmes et, en dessous : D. P. (démence précoce). Délire progressif. Confusion mentale, psychoses symptomatiques, lésions circonscrites ; P. G. marche rapide. Épilepsie. Idiotie.

    Ces pots de chambre aussi correctement présentés avaient dans leur air quelque chose de fascinateur.

    – C’est mon armoire à cerveaux, fit Dide.

    Il tira un pot par l’anse : un cerveau nageait dans un liquide serein. Regardant l’étiquette, le savant me dit :

    – C’est Mme Boivin.– 59 –
    – Enchanté !

    Je demeurais en extase devant l’armoire.

    – Parfait ! fis-je, vous avez là de beaux cerveaux, mais pourquoi dans des pots de chambre ?

    Le maître me regarda bien en face et me répondit :

    – Parce que le pot de chambre, monsieur, est la forme idéale du cerveau !"

    Chez les fous.

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     Albert LONDRES, Chez les fous, récit, 1929
    IX  l'armoire aux cerveaux -

    Ebooks - HTMLPDF | DOC-ODT

    Denis Poizat « "Chez les fous", hommage à Albert Londres », Reliance 1/2006 (no 19), p. 7-8.
    URL : www.cairn.info/revue-reliance-2006-1-page-7.htm.

  • Violences médicales en gynécologie-obstétrique

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    Appel à témoignages 

    Mélanie Déchalotte, journaliste de l'émission de radio "Sur les docks" (France Culture), travaille sur un documentaire consacrée aux violences médicales en gynécologie-obstétrique. Elle cherche donc à interviewer, de manière anonyme, des personnes prêtes à témoigner.

    A. C. Huson, blogueuse féministe, relaie cet appel sur son blog "ça fait genre" et propose une première collecte de ces témoignages qu'elle adressera à Mélanie Déchalotte.
    Elle est également à l'initiative du blog " Je n’ai pas consenti" où vous pourrez lire des témoignages sur le défaut de consentement dans la relation médicale.

    Émission Sur les docks > Twitter https://twitter.com/SLDocks

     

  • Le non-conformisme comme maladie mentale

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    conform.jpeg3992716853.pngLa dernière édition du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) identifie une nouvelle maladie mentale appelée  trouble oppositionnel avec provocation  ou TOP ( oppositional defiant disorder, or ODD).

    Cette maladie est définie comme un "schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation" et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé.

    (...) Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-IV incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements." Claire C

    En 2010, le gouvernement Sarkozy, dans le rapport Bocquel, préconisait à nouveau un "repérage précoce" des troubles du comportement, indiquant même que cette "vulnérabilité "pourrait être repéré dès l'âge de 2 ans ! On sait pourtant que les liens entre des difficultés de comportement des jeunes enfants et une évolution vers la délinquance ont  les professionnels et les citoyens concernés et impliqués dans le champ de l’enfance. Le Comité consultatif national d’éthique avait d'ailleurs dénoncé à l'époque un tel amalgame dans son avis n° 95 rendu le 11 janvier 2007."

     *

    > La non-conformité et la libre-pensée: considérées comme maladies mentales, Claire C. Esprit science métaphysique.

    >  Rapport Bockel : citoyens responsables ou individus conformes ? , par Roland Gori et Fabrice Leroy - 2010

    > Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans, l'Appel en réponse à l’expertise INSERM sur le trouble des conduites chez l’enfant)

    http://www.pasde0deconduite.org/

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