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Radio

  • Olivier Poivre d’Arvor : un crabe quitte le panier

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    Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture depuis 2010, a été limogé par Mathieu Gallet - le très compétent PDG du groupe de radios publiques qui se rendit compte, neuf mois après sa nomination, que la trésorerie était à sec.

    L'un a donné son avis et a soutenu la liberté d'expression des producteurs de France Culture, ce qui n'a pas plu à l'autre.

    Certains grévistes de Radio-France ont du souci à se faire.

    Cependant...

    Une main de fer dans un gant d'acier

    26583-france.jpg?modified_at=1330594217&width=750En 2011, 18 producteurs et productrices de France-Culture furent licenciés par Olivier Poivre d’Arvor, directeur de la radio et autocrate de service public sous ses habits lumineux d'écrivain, de  philosophe, de diplomate en mission dans de nombreux services culturels à l'étranger depuis vingt ans, de directeur de Culturesfrance ( l'agence française d'échanges culturels internationaux) de ministre plénipotentiaire parlant l'italien... ainsi qu'on en prend connaissance dans une lettre - un modèle du genre - adressé en 2008 à Sarkozy-président,  qu'il conclut par un vibrant : "la culture témoigne de l’aspiration des peuples et non du caprice des courtisans de circonstance" (sic).

    " Retenu pour diriger l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) en 2010, Poivre apprend que le conseiller culturel du Président de la République, Georges-Marc Benamou s'est auto-attribué le poste. Une pétition d'intellectuels parue dans le journal le Monde fait renoncer Georges-Marc Benamou à la fonction. Un concours, présidé par Hugues Gall, place alors après examen d'une dizaine de candidatures Olivier Poivre d'Arvor et Frédéric Mitterrand dans une liste restreinte pour la Villa Médicis. Nicolas Sarkozy choisit ce dernier." Wikipedia

    Elles sont pas belles mes convictions ?

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    En 2011, par temps déprimant de primaires au PS, Olivier Poivre d’Arvor se rêva comme le "Monsieur le Ministre" de la future présidente Martine Aubry, l’une de ses plus proches amies depuis l’enfance et sa candidate favorite capable de renouer avec la grande époque de Gaulle-Malraux ou Mitterrand-Lang. 

    En 2012, pour cause de changement de direction des vents propices, Poivre d’Arvor, toujours directeur de France-Culture, apportait bruyamment, dans une tribune de l'Express, son soutien à Hollande. Un manque de neutralité qui lui reprocha le SNJ (Syndicat National des Journalistes) de Radio France :

    "En prenant publiquement position pour un candidat, il a mis en péril la crédibilité de toutes les chaînes de Radio France."

    Je suis bon, mon âme est généreuse !

    000_par7650438_0.jpgDébut 2009, alors directeur de Culturesfrance, il vola au secours de Kouchner lors de la polémique sur le démantèlement de l’action culturelle à l’étranger, n’hésitant pas à nier, contre l’évidence, la baisse des crédits. ( René Solis )

      Quant à la reine Christine soi-même, épouse de Koucher qui se morfondait à la maison depuis son expulsion de la direction de France 24 par Alain de Pouzilhac, elle trouva sur France Culture un emploi à sa mesure. Comme sa nouvelle émission "Affaires étrangères" se trouvait au créneau horaire de “La Rumeur du Monde” de Jean-Marie Colombani, ancien directeur du quotidien Le Monde, celle-ci fut supprimée

    Olivier Poivre d’Arvor s'est bien entendu défendu de toute ses médisances.

    *

    > Olivier Poivre d’Arvor limogé de la direction de France Culture Pierre Hask - Nouvel Obs Rue89

    > " Olivier Poivre d’Arvor, autocrate de France Culture, licencie",  par Henri Maler, 19 juillet 2011. Rue89

    > " Dans la famille Poivre d'Arvor, je demande le frère, Olivier " , par Augustin Scalbert, Rue89 , 22 août 2010

    > Interview de OPA à Télérama

  • Mort de Pierre Overney, militant de la Gauche prolétarienne

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    25 février 1972 : mort de Pierre Overney

    Affiche%20obseques.jpgLe 25 février 1972, Pierre Overney, militant maoïste de la Gauche prolétarienne (GP), diffusait un tract pour une manifestation antifasciste au métro Charonne, dix ans après les massacres du 8 février 1962

    Ce jour-là, Pierre Overney fut tué par Jean-Antoine Tramoni, ancien adjudant-chef de Massu et vigile privé de l'entreprise Renault. Lors de son procès, Tramonie justifieraz son geste en invoquant la notion de « guerre ». Il sera lui-même tué le 23 mars 1977 par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire - composés entre autres d’anciens militants de la GP - qui adresseront le communiqué suivant à l'Agence France Presse :

    « Les Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) revendiquent l'exécution d'Antoine Tramoni qui a été tué à 19 heures de cinq balles de calibre 11,43. Il y a cinq ans, Tramoni, flic privé de Renault, assassinait l'ouvrier révolutionnaire Pierre Overney. Tramoni est resté le symbole de la terreur patronale impunie. Alors que les organisations dites révolutionnaires ont été incapables de tenir le serment de venger Pierrot... nous montrons aujourd'hui que naissent de nouvelles forces révolutionnaires décidées à accorder leurs actes à leurs paroles et à ne rien laisser impuni. »

    Le 4 mars 1972, ce sont 200 000 personnes qui suivront, à travers Paris, le cercueil de Pierre Overney  porté à dos d’hommes.

    Tramoni sera condamné à 4 ans de prison.

    De ces combats et de ces impasses, il reste la mort d'un militant ouvrier.

    > La Gauche prolétarienne infiltrée - rendez-vous avec X France-Inter
    > La Cause du Peuple -Photos de l'assassinat de notre camarade Pierre Overney (format PDF)
    > Michel Puech -2012 / 40 ans après Pierre Overney

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    Jean-Antoine Tramoni (au centre), vigile aux usines Renault, va tirer sur l'ouvrier maoïste Pierre Overney (à gauche, de dos). Christophe Schimmel, 18 ans à l'époque, photographie la scène. (Christophe Schimmel / AFP)


    Interview intégrale de David Défendi pour Rue89 par rue89

    " Auteur de " L'arme à gauche Secrets d'État". Comment les services secrets français ont infiltré la Gauche prolétarienne des Benny Levy et Jean-Paul Sartre, Olivier Rolin, Serge July et André Glucksmann après les événements de Mai 68.

    Un document inédit sur la vie de deux agents de la DST pris dans les soubresauts de la révolte. Meurtre de CRS, faux attentats avant les élections, manipulation de l'extrême gauche, renaissance de l'antisémitisme, les coulisses sombres de la Ve République. " ( Flammarion)

     

  • Violences médicales en gynécologie-obstétrique

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    Appel à témoignages 

    Mélanie Déchalotte, journaliste de l'émission de radio "Sur les docks" (France Culture), travaille sur un documentaire consacrée aux violences médicales en gynécologie-obstétrique. Elle cherche donc à interviewer, de manière anonyme, des personnes prêtes à témoigner.

    A. C. Huson, blogueuse féministe, relaie cet appel sur son blog "ça fait genre" et propose une première collecte de ces témoignages qu'elle adressera à Mélanie Déchalotte.
    Elle est également à l'initiative du blog " Je n’ai pas consenti" où vous pourrez lire des témoignages sur le défaut de consentement dans la relation médicale.

    Émission Sur les docks > Twitter https://twitter.com/SLDocks

     

  • Zépure Medzbakian l'Arménienne

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    "Zepur Medzbekian avait 95 ans en 1995 lorsque Zoé Varier l’a rencontrée à la maison de retraite arménienne de Montmorency. C’est un des témoignages les plus bouleversants de l’histoire de Là-bas si j’y suis. A écouter sur le site

     C’est d’abord quelque chose de profond qui passe entre Zepur et Zoé, puis toute l’émotion, la force et la précision de ce témoignage à vif et à nu qui a frappé des millions d’auditeurs, qui pour beaucoup ont découvert alors le génocide des Arméniens par la voix de Zepur et son « français cassé ». 

    « Quand je suis partie, j’étais seule, (...) j’avais juste un tablier de l’école et un manteau, j’avais 14 ans.(...) 

Un mois après j’ai trouvé ma mère dans un autre groupe, toute nue, une chemise de nuit, les cheveux, il n’y a pas de peigne pour peigner, j’ai senti comme une mendiante ma mère, 
j’étais très bouleversée. Alors comme ça nous sommes ensemble, continuer notre chemin. J’avais deux frères, deux sœurs plus petits que moi. 

Après huit jours à peine, mon frère est mort, huit ans, le matin je suis levée, il est mort à côté de moi. (...) 
Après quelques jours, c’est ma mère mort ou pas mort je ne sais pas. Nous sommes tombés dessus pour pleurer et le gendarme est venu "Allez ! Marchez ! Marchez !" (...) En pleurant nous avons quitté ma mère qui était mort ou pas mort, je ne sais pas. "Allez ! Marchez ! Marchez !" Qui est mort, il reste ! Ma mère était chaude quand nous sommes partis (...) on a pas laissé même pleurer un peu. »

    >  Dans la série Mémoire de l’émission de Daniel Mermet « Là-bas si j'y suis ».

    > Sur le site Collectif VAN - Vigilance Arménienne contre le Négationnisme, des retranscritpions de l'interview de Zépure Medzbakian ansi que sur le site sur le site Airgrige