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Agriculture

  • 75 bovins pris en charge par 30 Millions d’Amis

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    La Fondation 30 Millions d’Amis se porte au secours de 75 bovins vivant dans de très mauvaises conditions dans une laiterie, en Ille-et-Vilaine (23/06/2015).

     

    75 bovins, principalement des vaches laitières, sont secourus à Bruc-sur-Aff (35). Intervenant sur arrêté préfectoral, la Fondation 30 Millions d’Amis est pleinement mobilisée pour organiser le sauvetage de ces animaux qui seront ensuite confiés à l’OABA (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs). Lire la suite

    Depuis le début 2015 ce sont 866 bovins et 106 ovins-caprins qui ont été confiés à l’OABA par les autorités administratives et judiciaires.

     

     

  • La catastrophe des fermes-usines

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    Il faut relaxer les neuf inculpés de la ferme des Mille vaches

      José Bové, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuelle Cosse, Olivier Besancenot, et des dizaines d’autres

    Le 17 juin, neuf militants de la Confédération paysanne doivent comparaitre devant la cour d’appel d’Amiens suite aux actions menées sur le site de l’usine des 1000 vaches en Picardie. Poursuivre et condamner ces actions de protestation, c’est mettre en cause la liberté d’action syndicale et le droit à la contestation politique. Les Neuf doivent être relaxés.

    Collectivement, la Confédération paysanne a pris la responsabilité d’agir là où les pouvoirs publics laissent s’installer des fermes-usines qui condamnent les paysans à disparaître. Sous prétexte de compétitivité, le lait devient ici un sous-produit du lisier transformé en énergie dans le méthaniseur accolé à l’usine. Et puisqu’il ne vaut rien, il est bradé, et cette concurrence fait chuter les prix du marché bien en deçà des coûts de production des éleveurs. De toute manière, l’industrialisation se passe des paysans et de leurs savoir-faire…

    A cela s’ajoutent les conséquences sanitaires avec une mortalité du bétail bien supérieure à la moyenne, et environnementales avec une énorme concentration de rejets à quelques encablures de la baie de Somme, le tout allègrement financé par les subventions publiques.

    Ces paysans ont pris sur eux de dénoncer cette situation ; d’agir dans l’intérêt général, sans violence, en légitime défense contre ce qui les condamne, en légitime citoyenneté pour défendre le droit de chacune et chacun à bénéficier d’une alimentation saine et d’un environnement préservé, dans des territoires vivants.

    Mais pour quelques pièces démontées sur des machines et un tag géant, ils risquent aujourd’hui plus de 250 000 euros de dommages et intérêts, au titre du manque à gagner, et sont menacés de peines d’emprisonnement… A cela s’ajoutent des poursuites pour refus de prélèvement ADN… La justice accepte donc de transformer une mobilisation citoyenne en vandalisme et veut soumettre des militants syndicaux au fichage systématique auquel seule la délinquance financière échappe !

    Quel aveu d’impuissance ! Interpellés sur le terrain politique sur des enjeux fondamentaux touchant à l’environnement, à la vie des territoires, à l’alimentation et à l’agriculture que nous voulons, les pouvoirs publics ne peuvent répondre que par la répression pénale.

    Répression sur les Zad, interdiction de manifestations, arrestations en série ; rien de cela ne constitue une réponse acceptable vis-à-vis de ceux qui n’ont d’autre objectif que de continuer à exister, de vivre dignement de leur métier, de défendre leur environnement. Face à la toute puissance du libéralisme, aux tentatives de criminalisation du mouvement social à coups d’interdictions administratives et de condamnations judiciaires, nous disons : c’est assez. La pénalisation de ceux qui s’expriment et contestent ne fera disparaître ni les sujets de débats ni les motifs de contestation.

    A six mois d’une conférence internationale pour le climat dont la France ne cesse de vanter l’importance, la pénalisation de militants syndicaux mobilisés pour la défense de l’environnement est en soi hautement problématique. C’est nier le rôle essentiel du monde paysan, cultiver le déni face aux mouvements de mobilisation qui, dans leur diversité, plaident pour d’autres approches de la consommation, d’autres modes de production qu’une industrialisation à tout va, et sont attentifs à ce que la justice ne cautionne pas l’acharnement et l’arrogance de groupes industriels.

    C’est pourquoi nous demandons la relaxe des neuf militants de la Confédération paysanne. Nous le demandons en défense de ce droit inaliénable qu’est la liberté d’expression de la contestation ; en défense de ce droit inaliénable à prendre des mesures contre ce qui nous menace ; pour préserver notre capacité collective à débattre des innombrables façons de construire et préserver l’avenir.

    Relaxe, donc ! Relaxe pour les neuf militants de la Confédération paysanne. Au nom de la justice des hommes, de l’avenir de toutes et tous, au nom des générations futures.

    Sur le site Reporterre, la liste des signataires :
    http://www.reporterre.net/Il-faut-relaxer-les-neuf-inculpes-de-la-ferme-des-Mille-vaches

  • Industrialisation de l'agriculture : dérive destructrice pour les paysans

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    Confédération Paysanne
    http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=3347

    archive 20/02/2015

    Carte de l'industrialisation de l'agriculture : Une dérive destructrice pour les paysans

    3992716853.pngA la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, la Confédération paysanne rend publique la carte de l’industrialisation de l’agriculture. Certes non exhaustive, elle met cependant en évidence comment, au-delà du symbole des 1000 vaches, une agriculture destructrice se met en place. La Loi Macron (articles 27 à 30) et les récentes annonces de Manuel Valls démontrent clairement que cette dérive correspond à la volonté du gouvernement.

     

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    3992716853.pngIl y a donc une réelle intention de livrer notre métier aux mains d'industriels plus soucieux de leurs parts de marché que de l'emploi, de l'alimentation ou de l'environnement. L'exemple de la pieuvre Sofiprotéol (avec sa nouvelle entité Avril) est particulièrement parlant. Producteur d'aliments, fournisseur de conseils et de débouchés, financeur, la société du Président de la FNSEA* s'accapare la production et la valeur ajoutée au mépris des paysans.

    Mais cette carte n'est que la partie immergée d'un énorme iceberg. Quotidiennement, les paysans sont poussés par la profession agricole, les banques et les politiques vers l'agrandissement, la modernisation à outrance et la déconnexion de leur métier, accentuant leurs difficultés.

    Avec des paysans plus fragiles, qui deviennent les travailleurs à façon de l'agro-alimentaire, et moins soutenus par les pouvoirs publics que les projets industriels, le calcul est vite fait. Sous couvert d'une prétendue compétitivité, le gouvernement fait le choix d'une agriculture de production sans producteurs, à quoi s'ajoute un déni des préoccupations environnementales et climatiques.

    Pourtant, les solutions existent avec l'agriculture paysanne, autonome, relocalisée, respectueuse de ses travailleurs. C'est pour eux, avec le soutien d'une large majorité des citoyens, que la Confédération paysanne poursuit son combat.

    *

    AGIR !

    Nos fermes ne sont pas des usines !

    La ferme-usine des 1000 vaches est devenue un symbole : celui de l'industrialisation de l'agriculture. Un élevage démesuré, voué à alimenter un méthaniseur sur-subventionné, du lait écoulé à prix cassé, et aucun paysan à l'horizon.

    Mais c'est toute l'agriculture que les politiques actuelles poussent à l'industrialisation, et donc à la disparition des paysans.

    Les semences que les industriels reproduisent à notre place niant des millénaires de savoir-faire paysan ; les OGM qui imposent l'usage d'herbicides ; le puçage électronique obligatoire des animaux, adapté seulement aux gros troupeaux ; la règlementation sanitaire qui favorise les aliments industriels au détriment des produits fermiers ; la Politique agricole commune qui exclut les fermes moyennes et diversifiées en continuant d'engraisser les plus nantis…

    En amont (semences, intrants), comme en aval (agro-alimentaire), les industriels se sont installés dans notre métier. Aujourd'hui, c'est à la production qu'ils s'attaquent ! Le modèle des 1000 vaches, même s'il ne récolte que peu de soutiens affichés, est celui vers lequel nous sommes incités à nous tourner. Avec la fin des quotas laitiers en 2015, on pousse les producteurs de lait à l'agrandissement, à la modernisation, à des investissements sans limite qu'une improbable croissance des marchés d'exports serait sensée justifier !

    Mais n'a-t-on donc rien appris du passé ? Ne sait-on plus ce qu'est une crise de surproduction ? Envisage-t-on de produire à la place des paysans des autres pays ? Va-t-on vraiment oublier notre vocation : produire une alimentation de qualité ? Croit-on que les conditions de travail sont meilleures dans une usine ? Peut-on se passer de paysans ?

    La Confédération paysanne dit NON ! Nous faisons le choix de nous battre, de prendre nos responsabilités pour que l'agriculture reste le métier des paysans. Nous le faisons pour notre avenir, mais aussi pour le vôtre ! SOUTENEZ-NOUS !

    Ensemble nous pouvons contribuer à ce changement !

      Cliquez ici pour signer l'appel

    Procès 1000 VACHES du 17 juin 2015,

    Relaxe pour les 9 d’Amiens !

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  • “L’environnement, on n’en a rien à faire…”

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    La FDSEA 29 réécrit le SDAGE Loire Bretagne

    par Marc Laimé.

    3992716853.pngM. Thierry Merret, président de la fédération départementale du syndicat agricole majoritaire du Finistère, pourfendeur enragé depuis des lustres de toute réglementation environnementale vient d’adresser une lettre-circulaire à tous les maires de son département, dans laquelle il leur demande tout bonnement de faire adopter une motion par leur conseil municipal aux fins de faire pression sur l’Agence de l’eau et le comité de bassin, et d’ôter au SDAGE en cours d’examen toute ambition environnementale.

    La démarche traduit bien l’actuel rapport de forces entre les tenants d’un modèle agricole productiviste, un gouvernement qui leur a tout cédé, et une société désarmée, qui ne peut que constater les dégâts…

    Elle éclaire par ailleurs d’un jour cru l’inanité des palinodies par lesquelles nombre d’acteurs continuent à porter aux nues le fameux modèle de “gouvernance partagée” qu’incarneraient Agences et Comités de bassin.

    Une plaisanterie à laquelle la FDSEA 29 vient à nouveau à sa façon d’apporter une réponse dénuée de toute ambiguïté : “L’environnement, on n’en a rien à faire…”

     

    > le blog : Les eaux glacés du calcul égoïste
    Marc Laimé est journaliste spécialisé et conseil sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales.
    > Carnets d’eau, Les blogs du Diplo
    > L'archaïque M. Valls, par Marc Laimé
  • L'agro-industrie dévastatrice

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    Thierry Jaccaud : Un projet d’usine de 24 500 cochons dans le Derbyshire retoqué par l’Environnement Agency britannique pour cause de nuisances.

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    @ThierryJaccaud

    http://www.ecologiste.org/

    *

    Quand la FNSEA fait la loi -  L'Autre JT  @LAutreJT

    Les opérations coup de poing de la FNSEA qui se multiplient à Sivens et ailleurs dans les campagnes françaises. Il ne fait pas bon d’être en désaccord avec ce puissant syndicat agricole.


    Le site de l'émission : http://www.france4.fr/ajt
    Facebook : https://www.facebook.com/pages/LAutre...
    Twitter : https://twitter.com/LAutreJT
    Instagram : http://instagram.com/lautrejt

    *

    Basta :Le « coup de massue » du gouvernement contre l’agriculture bio,  par Sophie Chapelle

    3992716853.pngL’agriculture bio, victime de l’austérité ? Les aides financières au maintien à la production biologique ont baissé de 25%. C’est ce qu’indique l’arrêté du 27 février 2015 publié au Journal officiel par le ministère de l’Agriculture. Des aides versées, au passage, avec trois mois de retard ! Ces coupes interviennent alors que le gouvernement annonce un doublement des surfaces cultivées en bio en France d’ici 2017 – en passant de 1 à 2 millions d’hectares, soit de 4 à 8 % de la surface agricole utile. Dans un communiqué, la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), les Chambres d’agriculture, le syndicat Synabio et l’Union de Coopératives agricoles (Coop de France) dénoncent un véritable « coup de massue ». « Ce signal politique est incohérent pour une agriculture qui concilie production-alimentaire de qualité et respect de l’environnement et qui est au cœur de l’agro-écologie pourtant si chère à notre ministre », écrivent-ils.

     

  • Canetons broyés vivants : bon appétit !

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     décembre dernier, L214 voulu encourager les voyageurs de la RATP à réfléchir à la réalité du foie gras, par une campagne d'affichage dans le métro. L'une après l'autre, les 3 propositions ont été repoussées par la société Media Transports.

    # Première proposition

    Parce que seuls les mâles sont utilisés dans la production de foie gras, une grande partie des canetons femelles sont tués à la naissance, dans les couvoirs. Le broyage des animaux vivants est l'une des méthodes les plus courantes pour sacrifier les poussins sortis de l’œuf. Peu de consommateurs de foie gras connaissent cette réalité glauque, et même les personnes se montrant peu sensibles au problème du gavage trouvent en général cet acte inacceptable.

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  • L’archaïque Monsieur Valls, par Marc Laimé

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    Tandis que le PS amuse le chaland avec la "révolution agricole et alimentaire", le " plus bio, plus proche", ou encore le "bouclier rural pour l'égalité entre les territoires"... le gouvernement applique à l'agriculture sa politique générale et un mot d'ordre en vigueur depuis les années 60 : " concentration maximale et sauvetage de la (sur)production". Un sauve qui peut au détriment des petits producteurs, de l'environnement et au final de tous les consommateurs.

    " Quotidiennement, les paysans sont poussés par la profession agricole, les banques et les politiques vers l'agrandissement, la modernisation à outrance et la déconnexion de leur métier, accentuant leurs difficultés.

    Avec des paysans plus fragiles, qui deviennent les travailleurs à façon de l'agro-alimentaire, et moins soutenus par les pouvoirs publics que les projets industriels, le calcul est vite fait. Sous couvert d'une prétendue compétitivité, le gouvernement fait le choix d'une agriculture de production sans producteurs, à quoi s'ajoute un déni des préoccupations environnementales et climatiques." Confédération paysanne.

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    Marc Laimé: L’archaïque Monsieur Valls

    3992716853.pngTrois jours avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, un mois avant une nouvelle Berezina annoncée aux élections cantonales, Manuel Valls a tout cédé à la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), syndicat agricole majoritaire [1], qui vote et a toujours voté à droite, dont le gouvernement n’a donc strictement rien à attendre, et à qui il vient pourtant d’annoncer qu’il ferait droit à toutes ses exigences. Ce faisant, M. Valls trahit sa filiation, celle d’un homme politique des années 1960.

    Enième « simplification » de la réglementation environnementale, suppression des contrôles dans les exploitations agricoles, feu vert aux poulaillers géants de quarante mille volailles, financement de la recherche sur la biotechnologie et les OGM, relance de l’irrigation à outrance… le tout quatre mois après le drame de Sivens.

    Un geste politiquement suicidaire, en forme de droit à polluer sans contrepartie, qui illustre une constante délétère de la politique française à laquelle le « modernisateur » Manuel Valls vient à son tour de succomber : l’assujettissement aveugle du politique aux tenants d’un modèle agricole dépassé et dévastateur pour l’environnement.

    >  L’archaïque Monsieur Valls, par Marc Laimé - Carnet d'eau,  février 2015.

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