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Medias - Page 3

  • Tartuffe & Sycophante

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    " Défiez-vous des sycophantes. Cela paraîtra abrupt, et ça l’est. J’abhorre cette engeance, je dois l’avouer sans détour. Et pardonnez-moi d’avoir paru une seconde pédant : je vous assure que le mot m’est venu spontanément. Je le jure. Un sycophante est un petit salopard. " Serge July

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    Comme l'ont révélé régulièrement le site d’Arrêt sur images et Acrimed , l’émission de Canal +, le Petit Journal, s’est fait prendre, à plusieurs reprises, en flagrant délit de trucage, de manipulation ou et de Bidouillages.

    Mais lorsqu'il s'agit d'organiser le service après-vente des œuvres de Serge July, Yann Barthès, l'hilarant trublion du PAF, retrouve le sérieux qui sied au journaliste et la profondeur du critique littéraire qu'il se pique (sans doute) d'être comme nous le rappelle Denis Souchon.

    Ici, foin des CRACS (connivences, renvois d'ascenseur et  copinages).

    " Le 03/02/2015 Serge July est confronté au summum de l’impertinence faite homme, à savoir Yann Barthès dans « Le petit journal » de Canal +. Nous préférons prévenir nos lecteurs du caractère souvent insoutenable des propos acides de l’animateur, propos que voici :

    « C’est un monument que nous avons aujourd’hui en plateau, il a révolutionné la presse en France, c’est notamment grâce à lui que par exemple que vous avez parfois ça entre les mains [Yann Barthès montre un exemplaire de Libération], en tout cas le logo, bonsoir Serge July, bienvenue sur le plateau du Petit journal, vous signez un Dictionnaire amoureux du journalisme à lire absolument, on en profite pour faire une Master class de journalisme avec Serge July (...) Alors ça va devenir la bible de celui qui veut devenir journaliste. Il y a des portraits, des anecdotes et aussi votre histoire (...) Quel type de monument est l’invité que nous avons aujourd’hui (...) Pour vous journaliste c’est le plus beau métier du monde, encore aujourd’hui ? (...) Vous regardez Le petit journal, nous sommes en pleine Master class avec un monument du journalisme, Serge July, fondateur de Libération, qui sort cette bible, Dictionnaire amoureux du journalisme (...) Ça s’appelle Dictionnaire amoureux du journalisme et c’est à lire absolument (...) à lire absolument ».

    Subversif. "

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    > L’accueil du Dictionnaire amoureux du journalisme de Serge July : chef-d’œuvre marketing -par Denis Souchon, le 22 juin 2015

    >"Les gros bidouillages du « Petit Journal " de Canal +  Acrimed

    > "Le Petit Journal et le Front de gauche: liberté de la presse bafouée ou mauvaise plaisanterie ? "  par Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon et secrétaire national du Parti de gauche - site Mediapart

  • Directive Secret des Affaires et liberté d'informer

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    "Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques". George Orwell

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    Quel est le problème de la directive secret des affaires?

    " Sous couvert de protéger les entreprises, ce texte empêchera les journalistes de révéler des informations compromettantes sur celles-ci.

    « Si une source ou un journaliste “viole” ce “secret des affaires”, des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les “dommages-intérêts correspond (ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi”. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays. » Et il en est de même pour les lanceurs d'alertes.

    Qui osera prendre des risques pour révéler/diffuser des informations d’intérêt public avec à la clé de telles sanctions?

    Avec cette directive Secret des Affaires, la liberté d'informer et notre droit à l'information sont mis à mal, voici pourquoi nous vous appelons à continuer la mobilisation et partager le plus possible la pétition : Ne laissons pas les entreprises dicter l'info - Stop à la Directive Secret des Affaires !

    >  Informer n'est pas un délit

    > Collectif INPD Twitter : @Collectif_INPD

    >  Directive sur le secret des affaires : "Ce texte va freiner le travail d'investigation", selon Elise Lucet - France-TV Info

    "La rédactrice en chef et présentatrice du magazine "Cash Investigation" explique en quoi le texte européen contre l'espionnage industriel menace la liberté de la presse."

    > Elise Lucet  Twitter : @EliseLucet

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  • AlterJT - l'info manifeste

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    18 juin 2015

    Au sommaire de votre Alter JT :
    - villes gérées par le FN (00:55)
    - quelle politique pour les migrants à Paris ? (04:08)
    - Des assos manifestent à Amiens (08:27)
    - La gastronomie, une science holistique (12:03)
    - Fermons les abattoirs ? (16:08)
    - Médias libres et journalisme de résistance (18:20)

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  • Gauche-droite et la souveraineté populaire bafouée

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    Rappel : les bons comptes...

    Le Texte du M'PEP pour les 10 ans de la victoire du NON au Traité constitutionnel européen.

    Il y a dix ans, lors du referendum du 29 mai 2005, à la question "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?", 55% des français votèrent NON.

    En février 2008 plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles des élus de l'opposition, manifestèrent devant le château de Versailles où devait siéger le Parlement réuni en Congrès. Ils réclamaient un référendum sur le traité européen de Lisbonne. Lors de ce Congrès, protégé par les CRS, les députés et sénateurs, à la majorité des 3/5ème, donnèrent les moyens de sa politique à la droite Sarkoziste.

    Les socialistes bafouaient ainsi la volonté du peuple exprimée antérieurement par le NON au referendum  du 29 mai 2005 : le traité de Lisbonne a repris les termes du TCE (Traité Constitutionnel européen)  pourtant rejeté lors de ce refenrendum par 54,68% des suffrages exprimés :

    " Ils ont ainsi répondu à la fois aux vœux du Président de la République et des institutions européennes qui s’accordent quotidiennement sur des directives qui agressent les salariés, les employés, les jeunes et les vieux en attaquant les retraites, les services publics, l’emploi, les salaires… ou qui attaquent encore les conditions de vie tout simplement, l’affaire en cours des O.G.M. étant là pour en témoigner.[...]

    Si les socialistes qui ont voté oui ou qui se sont abstenu avaient voté non, cela aurait donné au total : 181+17+15+93+3+49+2= 360 !
    Le projet de réforme constitutionnelle aurait été rejeté. Nicolas Sarkozy aurait été mis en échec. Il n’aurait pu faire autrement que d’organiser un référendum. Le peuple aurait eu droit à la parole. Ce sont donc les responsables socialistes, les Hollande, Ayrault, Dray, Moscovici, Lang, Valls, Bianco, et quelques autres qui ont fait passer la modification constitutionnelle et par la même occasion le traité. (Traité européen : les Socialistes du "Oui" ont décidé de bafouer le peuple en soutenant Sarkozy. Jacques Cotta - Le Grand Soir. Février 2008)

    Ainsi, le recyclage de la Constitution européenne rejetée autorisait banquiers et marchés financiers à s’enrichir par l’endettement des Etats. la gauche, à la lecture de l'article 127, fut sans doute tétanisée d'admiration : Le Système européen de banques centrales qui " contribue à la bonne conduite des politiques menées par les autorités compétentes " " agit conformément au principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre ". 

     *

    En octobre 2012, les députés adoptérent le TSCG ( Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance) par 477 voix pour et 70 voix contre. Ce traité, rédigé par Sarkozy et Merkel - et dont pas une ligne n’ avait été changée - a gravé dans le marbre l’obligation de l’austérité et le renoncement à toute souveraineté. : les mesures d'austérités sont automatiques et sont imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires dictées par une instance non élue.

    Ce traité qui durcit les traités de Maastricht et de Lisbonne, nocif au plan politique, économique et social, a  pourtant recueilli une majorité de gauche des votes exprimés.

    D'autre part par cette opération, le gouvernement Hollande-Ayrault est  revenu sur ses engagements électoraux en soumettant sa ratification au Parlement. Hollande avait juré, dans sa proposition n°11 :

    " … Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction…"

    On sait que les promesses fallacieuses n'engagent que ceux et celles à qui elles sont destinées, mais les conséquences que l'on a déjà connues dans  l'histoire :

    "C’est ainsi que l’on détruit la démocratie. Le mensonge électoral nourrit la colère et produit le mépris pour une classe politique qui affiche sa solidarité profonde contre le peuple. Bientôt montera le vieux cri de l’anti-parlementarisme : " tous pourris " ! On dira, c’est le populisme qui monte. Et l’on se trompera, car ce sera alors devenu la stricte vérité. " Jacques Sapir

    2015 - Depuis dix ans, dans toute l’Europe " les plans de misère, de destruction et de chômage, mis en œuvre par les gouvernements de toutes couleurs politiques, ont dressé contre eux, à répétition, des grèves, des grèves générales, des mobilisations ouvrières et populaires de tous ordres. Le rejet est général, qui, sur le terrain déformé des élections, s’est exprimé à nouveau, dimanche dernier en Espagne, frappant les partis qui appliquent les plans de Bruxelles et du capital financier." POI

    *

    A lire, sur le site Acrimed, une revue de presse sur les mauvais traitements médiatiques du référendum de 2005 :

    3992716853.pngC’était il y a 10 ans. Le 29 mai 2005, une majorité d’électeurs et d’électrices (54.67%) rejetait le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Une véritable gifle pour les adorateurs de la déesse « Union européenne », cet horizon indépassable et incontestable du progrès humain.

    Ils n’avaient pourtant pas ménagé leurs efforts, éditocrates et médiacrates en tête, pour convaincre les masses sceptiques (et donc incultes) qu’il n’y avait pas d’alternative au « Oui » : pluralisme à son zénith, avec les multiples débats entre partisans du « Oui » et adversaires du « Non », exercices de « pédagogie » destinés à éclairer les esprits (forcément) obscurcis des opposants au TCE, multiplication des sondages contradictoires, etc.

    Un concentré, en somme, des pratiques les plus déontologiques de ces chantres de la démocratie et de la liberté d’expression et d’opinion, sur lesquelles il est utile de revenir 10 ans après. Car force est malheureusement de constater que rien, ou presque, n’a changé. Il suffira pour s’en convaincre de se reporter, par exemple, à notre rubrique consacrée à la Grèce, où l’on constatera que les mêmes méthodes sont toujours employées par une caste décidément incapable de la moindre autocritique.

    Nous avons donc regroupé une partie importante de nos articles de l’époque [1], afin que chacun et chacune puisse se replonger dans l’atmosphère pré-référendum ou, pour les plus jeunes, la découvrir. Un moyen de constater que l’observation critique des médias qui avait, à l’époque, contribué (modestement) à rompre l’unanimisme ambiant, demeure plus que jamais une nécessité." (Acrimed)

     

  • 1871 - La Commune de Paris, au jour le jour, par Elie Reclus

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    "Nos dictateurs sont ignorants, et il n'y a pas une presse désintéressée pour les éclairer; ils sont maladroits et l'on ne connaît leurs maladresses que lorsqu'il est trop tard pour les réparer."

    Elie Reclus, frère aîné du géographe Élisée Reclus, est l'auteur de La Commune de Paris, au jour le jour  - 19 mars-28 mai 1871. Journaliste, ethnologue et humaniste libertaire, il fut le porte-voix des « peuples sauvages ». S'engageant avec son frère pour défendre la Commune de Paris - il fut le directeur éphémère de la Bibliothèque nationale - il sera condamné par contumace pour ses activités révolutionnaires.

    Jeudi 19 mai 1871,

    3992716853.pngLa fatalité qui poursuit cette malheureuse Commune, la fatalité, c'est-à-dire la faute suprême, me semble être celle-ci : l'hésitation entre le principe et le fait, entre l'idéal et la réalité. Entre les souvenirs de Danton et de Saint-Just et les aspirations vers l'Icarie, la liberté absolue du phalanstère, nos démocrates-socialistes ne savent que choisir : ils disent une chose et en font une autre ; ils se contredisent, ils s’entre-détruisent. S'ils avaient compris plus nettement tout ce que comporte le principe éternel de la Liberté, ils se fussent peut-être mieux rendu compte des exigences d'une Dictature momentanée...

    Tout compte fait, le système de demi-liberté, de demi-restriction, adopté par la Commune vis-à-vis de la presse, n'a donné que des demi-résultats qui ne satisfont personne. Il ne m'est pas démontré que la Commune n'eût pas pu imiter l’exemple que lui ont donné les États-Unis dans la guerre de Sécession, les Confédérés laissant jusqu'au bout les Esclavagistes, leurs ennemis les insulter et les calomnier. Il faut être fort comme l'était le parti abolitionniste pour pouvoir agir comme lui, mais, peut-être, la Commune ayant été plus sage serait plus forte maintenant. A son début, elle s'est privée d'une force immense en délibérant en secret, c'est pour cela qu'elle a échoué dans les élections complémentaires qui devaient consacrer son pouvoir. En se privant du contrôle d'une presse indépendante, la Commune s’est fait plus de mal qu'on n'imagine. Tous ceux qui ont voulu la critiquer et l'insulter ont pu le faire impunément, je ne me souviens en ce moment que du cas de deux ou trois reporters arrêtés, puis relâchés presque aussitôt.

    Un homme délicat sur le point d'honneur a, jusqu'à présent, été plutôt encouragé à louer la Commune qu'à la blâmer : il est fâcheux qu'on se soit privé de l'appréciation de ces hommes-là. Et dans ce dédale de difficultés de toute nature où Paris a été jeté soudain, obligé d'organiser un nouveau monde administratif sous les bombes de l'ennemi, il est mainte et mainte affaire qui eût gagné à être étudiée par le public. L'expérience des administrés a fait défaut à la fougue des administrateurs. La presse, ou pour mieux dire, une presse vraiment sérieuse a manqué pour servir d'intermédiaire, pour discuter les systèmes et organisations possibles. C'eût été les révéler à Versailles. Avec cela que Versailles ne se vante pas d'être instruite jour par jour des délibérations les plus secrètes du Comité de Salut Public. Le conseil Thiers, Favre, Picard, Mac-Mahon sait infiniment mieux de nos affaires ce qu'il ne voudrait pas en savoir que nous ne pensons ce que nous en voudrions croire. Nos dictateurs sont ignorants, et il n'y a pas une presse désintéressée pour les éclairer; ils sont maladroits et l'on ne connaît leurs maladresses que lorsqu'il est trop tard pour les réparer.

    Autre malheur : la presse n'étant libre ni à Paris ni à Versailles, les journaux aboient ici, ils hurlent là, les chiens font un tel vacarme, sans compter les canons, que les hommes raisonnables ne s'entendent pas parler. Toute conversation sensée devient impossible. On en est arrivé à s'injurier et même à se calomnier de la meilleure foi du monde. Nos esprits ne se repaissent plus que d'atrocités. Si un étranger, spectateur de nos affreux déchirements, croyait à la fois toutes les horreurs que les Versaillais racontent de la garde nationale et toutes les horreurs que les Communeux racontent de l'armée versaillaise, l'étranger conclurait que le Français de toute provenance, dans Paris et hors de Paris, est un monstre hideux. Telle doit être d'ailleurs l'opinion parfaitement exprimée des officiers prussiens causant avec les officiers bavarois au fort de Saint-Denis, buvant notre vin de Bordeaux, accompagné de quelque pâtisserie légère et, entre deux cigares, braquant leur longue-vue sur les endroits où nous nous massacrons. Si l'Assemblée de Versailles, si le conseil Thiers, si la Commune de Paris n'eussent été dépourvus d'hommes d’État, ils auraient les uns et les autres ménagé la liberté de la presse comme le plus précieux moyen de salut. En permettant à d'autres qu'aux enragés de parler, on n'attiserait pas, comme on le fait, toutes les fureurs de la haine. Les choses en sont venues si loin qu'un homme juste peut redouter toute victoire. Le peuple, foncièrement bon et généreux, n'abuserait pas longtemps de sa victoire, mais on ne peut penser sans frémir à ce que pourrait être le triomphe de M. Dufaure !

     

    Élie Reclus
    La Commune de Paris, au jour le jour, 1871, 19 mars-28 mai

    Autres textes sur Wikisource et archive-org

  • Projet de loi Renseignement : légaliser la surveillance totale ? NON !

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    https://sous-surveillance.fr/#/

    3992716853.pngLe 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d'urgence. A l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.

    • Légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens.
    • Extension du champ d'action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme.
    • Collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes.
    • Surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger.
    • Conservation très longue des données collectées.
    • Contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (premier ministre), avec avis consultatif d’une commission.

    La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d'encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée.

    Tous les citoyens sont concernés : ce projet qui assoit encore davantage la criminalisation de l’action syndicale ou sociale est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir. La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen sont en péril.

    > https://sous-surveillance.fr/#/

     

    #PJLRenseignement

    #STOPLoiRenseignement

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    Les organisations qui appellent au rassemblement
    4 mai à 18h30, Place des Invalides.

    Voici une liste des événements auxquels vous pouvez participer :

    - Le lundi 4 mai, à partir de 18h30, l'esplanade des Invalides : Rassemblement contre le projet de loi renseignement, organisé par l'Observatoire des libertés et du numérique. Venez nombreux !

    - Le lundi 4 mai, à partir de 9h30, au Tank (22bis rue des Taillandiers, Paris XIème) : une séance d'appels téléphoniques aux députés.
    Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/events/1567093643545055/

    - Le lundi 4 mai, à partir de 16h00 : "Six heures contre la surveillance", organisé par Mediapart.
    Pour plus d'informations : http://blogs.mediapart.fr/blog/la-redaction-de-mediapart/240415/4-mai-mediapart-organise-les-six-heures-contre-la-surveillance

    ​Quelques informations sur les événements dans plusieurs régions sont à retrouver ici : https://wiki.laquadrature.net/PJL_relatif_au_renseignement/4mai

    Ne lâchons rien ! Nos libertés sont en danger.

    Bien à vous,
    Katerina RYZHAKOVA & Thomas GUÉNOLÉ

    Le texte de la  pétition en ligne exigeant le retrait du projet de loi

     

     

     

    Vous n’allez pas voter ça !

    Devant la gravité des menaces contre les libertés publiques et contre la liberté d'informer et d'être informé, contenues dans le projet de loi sur le Renseignement, compte tenu du calendrier très court voulu par le gouvernement, le SNJ vous propose d’interpeller les parlementaires et d’adresser cette lettre type à vos élus régionaux républicains, de quelque étiquette politique qu’ils se revendiquent.

    Le SNJ a déjà réagi seul et en coordination avec les défenseurs des libertés en France : Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocats de France, La Quadrature du Net, le MRAP etc.
    Cette lettre est une des étapes de notre lutte pour la défense des libertés des citoyens, des journalistes, des lanceurs d'alerte et des syndicalistes.
    Elle n'est pas réservée aux seuls journalistes. Vous pouvez largement en faire bénéficier votre entourage et vos contacts peuvent signer, sans limites...
    À condition de faire vite !

    Pour les député(e)s, impérativement avant le 4 mai, date de la manifestation nationale d’opposition, à Paris, et veille du vote de la loi à l’Assemblée Nationale.

    Par mail, c'est rapide et simple. Par tweet, Facebook etc.

     Paris, le 28 Avril 2015

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    ATTAC

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  • Grèce : des vessies pour des lanternes

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    “Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. Les pensées dominantes ne sont pas autre chose que l’expression idéale des rapports matériels dominants, elles sont ces rapports matériels dominants saisis sous forme d’idées, donc l’expression des rapports qui font d’une classe la classe dominante; autrement dit, ce sont les idées de sa domination”

    Karl Marx

    Concernant la situation en Grèce, contre-vérités et mensonges nous sont assénés par le pouvoir en place et les professionnels de l'idéologie dominante.

    Grèce, petit guide contre les bobards médiatiques

    Le Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique (CAC), qui rassemble des associations (Attac, CADTM, Fondation Copernic, Amis de la terre, Economistes atterrés, ...) et syndicales (CGR, FSU, Solidaires,...) a rédigé un guide qui démonte les bobards entretenus par les médias. ( Avec le soutien de EELV, Ensemble (FDG), NPA, PCF (FDG), PG (FDG), Syriza Paris.)

     

    Télécharger le guide en pdf :

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