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  • Directive Secret des Affaires et liberté d'informer

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    "Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques". George Orwell

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    Quel est le problème de la directive secret des affaires?

    " Sous couvert de protéger les entreprises, ce texte empêchera les journalistes de révéler des informations compromettantes sur celles-ci.

    « Si une source ou un journaliste “viole” ce “secret des affaires”, des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les “dommages-intérêts correspond (ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi”. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays. » Et il en est de même pour les lanceurs d'alertes.

    Qui osera prendre des risques pour révéler/diffuser des informations d’intérêt public avec à la clé de telles sanctions?

    Avec cette directive Secret des Affaires, la liberté d'informer et notre droit à l'information sont mis à mal, voici pourquoi nous vous appelons à continuer la mobilisation et partager le plus possible la pétition : Ne laissons pas les entreprises dicter l'info - Stop à la Directive Secret des Affaires !

    >  Informer n'est pas un délit

    > Collectif INPD Twitter : @Collectif_INPD

    >  Directive sur le secret des affaires : "Ce texte va freiner le travail d'investigation", selon Elise Lucet - France-TV Info

    "La rédactrice en chef et présentatrice du magazine "Cash Investigation" explique en quoi le texte européen contre l'espionnage industriel menace la liberté de la presse."

    > Elise Lucet  Twitter : @EliseLucet

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  • Le retour de la Grande muette

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    Presse aux ordres et au pas

    500347_le-ministre-de-l-interieur-manuel-valls-d-et-la-ministre-de-l-economie-numerique-fleur-pellerin-le-11-janvier-2013-a-nanterre.jpgFleur Pellerin a évoqué un travail commun avec ses collègues du ministère de l’intérieur et de celui de la justice pour « établir des procédures » : « où on peut s’installer, où on peut mettre ses caméras et comment faire, quelles informations, comment valider les informations qu’on peut donner à la télévision sans mettre en danger la vie d’autrui ».

    voir l'article du Monde

    Suite à des ratés et des erreurs manifestes dans la couverture médiatique des massacres du 11 janvier, le CSA avait communiqué sur le Traitement des attentats par les télévisions et les radios. Au prétexte d’antiterrorisme et de préservation de l’ordre public, le gouvernement a saisi cette balle au bond pour montrer à tous de quel bois il se chauffe en temps de guerre fantasmée et d'élections à venir. 

    Rappelons que le CSA est inféodé au pouvoir politique et assujetti aux entreprises médiatiques. A la tête du CSA, Olivier Schramek, l'ex-directeur de cabinet de Lionel Jospin, a été nommé par Hollande. Nicolas About, président du groupe centriste du Sénat. fut nommé en 2011 par Gérard Larcher, président du Sénat.

    L’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI) rappelle dans un communiqué qu'il " ne saurait y avoir une approche d’exception au nom de l’antiterrorisme et de la préservation de l’ordre public" et que les journalistes ne sont pas des auxiliaires de justice.

    3992716853.pngL’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI) tient à souligner les points suivants :

    1. Il ne saurait y avoir une approche d’exception au nom de l’antiterrorisme et de la préservation de l’ordre public. Le maintien de l’ordre républicain ne saurait se faire au prix de l’abandon des valeurs de la République et de la démocratie. La liberté d’expression et le droit du public à être informé sont consubstantiels à la démocratie et à toute république démocratique.

    2. Les journalistes ne sont pas des auxiliaires de l’action publique. Tenter de les réduire à ce rôle serait attentatoire aux libertés fondamentales, pousserait à la censure et à l’autocensure, conduirait à faire le silence sur des informations d’intérêt public comme, par exemple, l’action des forces de l’ordre, des projets de réforme ou des négociations en cours.

    3. L’ODI souligne que, même si tout n’est pas parfait dans la couverture médiatique, les questions liées aux pratiques professionnelles des journalistes ne peuvent être traitées que dans un organisme autonome. A ce titre, l’ODI rappelle qu’il est une association tripartite regroupant des journalistes professionnels (associations et syndicats), des entreprises et syndicats d’entreprises de médias, des associations représentant le public, dont le but est l’observation et la réflexion sur la déontologie du journalisme.

    ODI Paris, le 13 février 2015