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  • Le Rebsamen variable

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    Candidat à la mairie de Dijon, Rebsamen ne restera pas ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

    Marie-Thérèse Mutin, ancienne première secrétaire fédérale du PS de la Côte-d'Or, a dit en son temps tout le bien qu'elle pensait de ce trésor national : "Il conclut des alliances en fonction de sa carrière. Moi qui me moque des postes, je ne comprends pas qu'on puisse faire de la politique en ne défendant pas ses convictions.»  

    C'est sans doute grâce à cette qualité qu'il reçut "le Molière de la meilleure trahison pour son rôle d’employé du Medef ".

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    De quelques circonstances

    En 2006 François Rebsamen, alors directeur de campagne de Ségolène Royal, avait en vue le poste de ministre de l'Intérieur.  Une fonction  promise en cas de victoire de la Madone des sondage aux présidentielles. Comment ne pas remercier le talent de celui qui fut en 1984 le chef de cabinet du ministre de  l'Intérieur Pierre Joxe :

    " François Rebsamen est un faux dilettante. Il y a vingt ans, il avait les cheveux longs, des vestes à franges et des rouflaquettes qui lui donnaient un air de rocker et d'étudiant attardé. Mais, derrière cette apparence, il était très travailleur, rapide, imaginatif et parfaitement fiable. C'est pourquoi je l'ai appelé à mon côté au ministère de l'Intérieur. Plus tard, je l'ai poussé à se lancer en politique. Il est fait pour cela. Aujourd'hui, le voici maire de Dijon. Dans un an, vous verrez, il sera encore meilleur. Le pouvoir révèle les individus à eux-mêmes."

    Rebsamen, membre du Grand-Orient de France, une loge maçonnique prônant l'humanisme et la fraternité, fut invité le 19 octobre 2006, dans  l' émission " À vous de juger " d' Arlette Chabot  :

    "Il y aujourd'hui des jeunes... alors on a dit "sauvageons"... on peut dire barbares...
    Arlette Chabot : "barbares" ! , c'est un mot un peu fort quand même (...)  ça veut dire qu'ils ont commis des actes graves !
    ... C'est à dire que ce sont des jeunes qui n'ont pas de civilisation... qui n'ont pas été éduqués... et auxquels il faut tout apprendre... auxquels il va falloir tout apprendre..."

    En 2008, le Canard enchaîné épinglait François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon : en 2007 ce passionné de pêche à la mouche avait perçu 20 000 euros de jetons de présence au conseil d'administration de Dexia Crédit Local ,et ce en échange de sa seule participation à une réunion trimestrielle, d'une durée de quelques heures- soit 44 fois le revenu minimum d'insertion.

    Suite à cette révélation, Rebsamen, très grand seigneur, donnait sa démission du mandat d'administrateur de cette société - en invoquant le manque de temps :

    " Les circonstances actuelles exigeraient un travail et une implication que je considère comme incompatibles avec le temps que je me dois de consacrer à mes mandat."

    Dexia Crédit Local, une des filiales de Dexia, modèle de  banque partiellement nationalisée par la France, la Belgique et le Luxembourg qui  avaient injecté de conserve la bagatelle de 6 milliards d'euros dans son capital...

    En 2010, Rebsamen, ce fervent de civilisation et d'éducation soutenait Georges Frêche, exclu du PS après ses propos "inacceptables et humiliants" concernant des joueurs de l'équipe de France de football.

    " Dans cette équipe il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."

    Rebsamen s'était même abstenu lorsque le bureau national du Parti socialiste avait voté l'investiture d'Hélène Mandroux aux régionales pour contrer Frêche.



    François Rebsamen soutient les pro-Frêche

    par publicsenat.

    Proche des uns (puis des autres), numéro 3 ou 2 du PS (puis sans numéro), Rebsamen fut aussi l'inventeur des " adhérents à 20 euros" qui permirent  au PS de passer de 127 000 à 220 000 membres entre novembre 2005 et novembre 2006 - au détriment des militants de longue date. Un gonflement artificiel puisqu'un tiers, voire la moitié de ces adhérents ne reprirent pas leur carte. 

    Mais qui donc est M. Rebsamen ?

     
    " Cela fait trois fois que M. Rebsamen s’en prend à la LDH. La première fois, c’était il y a quelques mois quand il a tenté de copier l’appel lancé par la LDH et Daniel Karlin à propos des empêchements opposés aux Français d’origine étrangère pour renouveler leurs papiers d’identité.

    Voici qu’à deux reprises, M. Rebsamen prend ses distances avec son propre parti en refusant de participer à l’initiative lancée par la LDH et aux 135 manifestations (y compris à Dijon…) qui vont se dérouler en France pour protester contre la politique xénophobe du président de la République. [Sarkozy]

    Libre à M. Rebsamen d’enfourcher la vulgate gouvernementale traitant ses opposants de " gauchistes " ou de "gauche milliardaire ".

    Libre aussi à la LDH de s’interroger sur ce qui différencie M. Rebsamen du président de la République. Sauf, bien entendu, à prendre acte des réponses que suscite lui-même l’intéressé à la question : quelles sont, sinon les principes, au moins les ambitions de M. Rebsamen ? "

    Paris, le 3 septembre 2010.

  • A tout saigneur, tout honneur : Abdellatif Hammouchi

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    L’ACAT, Amnesty International France, la FIDH, Human Rights Watch et la Ligue des droits de l’Homme sont particulièrement préoccupées par l’adoption  protocole de coopération judiciaire franco-marocain   adopté par le Sénat. Cce texte représente un recul pour la lutte contre l’impunité en France.

    Les ONG ont déclaré :« Il est très regrettable que les débats se soient focalisés sur l’amitié franco-marocaine plutôt que sur les responsabilités et obligations de la France en matière de lutte contre l’impunité des responsables de violations des droits de l’Homme et sur la réalité de l’usage de la torture au Maroc. Nous resterons vigilants quant à l’application de ce texte dans les procédures en cours et à venir. Nous appelons les magistrats à n’appliquer l’accord que dans les strictes limites du droit international et national ».

    > FIDH : Adoption du protocole France-Maroc au Sénat : les ONG resteront vigilantes

    Communiqué commun ACAT/Amnesty/FIDH/HRW :  « La réconciliation au prix de l’impunité ?

    Document de questions/réponses adressé aux parlementaires

    Avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)

    Le projet de loi sur le site de l’Assemblée nationale 

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    A l'origine de ces aimables politesses franco-marocaine, Abdellatif Hammouchi, patron du renseignement (Direction de la sécurité du territoire, DST) et directeur de la police marocaine. L'homme qui a été fait chevalier de la légion d’honneur depuis 2011, est mis en cause pour complicité de torture dans plusieurs plaintes qui font l’objet d’une enquête judiciaire en France.. Cazeneuve, lors d'une visite à Rabat, lui a promis d'être élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur... La gôche à le cœur bon et son âme est généreuse.

    Abdellatif Hammouchi " rejoint ainsi la liste des dignitaires du régime marocain mis en cause par la justice française, dont l’actuel chef de la gendarmerie royale, le général Hosni Benslimane, et l’ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le général Abdelhak Kadiri, tous deux soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement et la disparition, en 1965 à Paris, de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka. Pour le roi Mohammed VI, c’est l’un des piliers du système sécuritaire qui est ainsi visé par le pouvoir judiciaire français. Parfaitement bien huilées, les relations entre la monarchie marocaine et les différents gouvernements français sont d’une solidité qui transcende les clivages politiques droite-gauche."  Orient XXI

    > Portrait d’un Marocain, chevalier de la Légion d’honneur et recherché par la justice française. Par Omar Brouksy / Orient XXI

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  • Sourions bruyamment ! nous sommes sur écoute...

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    #STOPLoiRenseignement : Pour J.-J. URVOAS notre pétition n'existe pas !

    THOMAS GUÉNOLÉ & KATERINA RYZHAKOVA
    Paris, France

    25 juin 2015 — Chers signataires,

    Le mal est fait.
    Hier l'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi Renseignement. Désormais le texte passera par les trois saisines du Conseil constitutionnel : celle de François Hollande, celle du Président du Sénat et celle d'une centaine de parlementaires initiée par Laure de la Raudière et Pierre Lellouche. Nous vous tiendrons au courant de la suite.

    Par ailleurs, nous souhaitons vous informer que malgré nos efforts et notre mobilisation, nous n'étions pas - hélas ! - entendus. Ce matin sur France Inter Jean-Jacques URVOAS, le "père rédacteur" du projet de loi Renseignement a prétendu que notre pétition n'existe pas !

    " - Il faut dire que l'inquiétude est énorme sur twitter. On parle aussi de la pétition avec déjà plusieurs centaines de milliers de signatures de "gens ordinaires" pour demander au Premier ministre de retirer cette loi...
    - Non, non, non, c'est pas vrai, Madame. C'est pas vrai. Ça n'existe pas. La pétition que vous évoquez concerne un projet d'une directive européenne qui n'a rien à voir avec le projet de loi Renseignement."

    Voici le lien vers l'émission (à partir de 10'05'') : http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-jean-jacques-urvoas-0

    Nous sommes profondément choqués que Jean-Jacques URVOAS qui travaille sur ce projet de loi depuis des mois, puisse ne pas être au courant de notre pétition ! A nous de réagir de nous faire entendre !

    Contactez M.Urvoas par mail : contact@urvoas.bzh et jjurvoas@assemblee-nationale.fr ou sur tweeter @JJUrvoas, en utilisant le hashtag #OuiNousExistons.

    Le modèle que vous pouvez utiliser :
    "Comme 140 000+ personnes j'ai signé une pétition co/ #PJLRenseignement ! @JJUrvoas #OuiNousExistons https://www.change.org/p/retirez-le-pjlrenseignement-le-big-brother-français-stoploirenseignement Votre réaction ?"

    D'avance nous vous remercions de votre mobilisation !

    Bien à vous,
    Katerina RYZHAKOVA & Thomas GUÉNOLÉ

    *

    Loi Renseignement : lettre ouverte de 140.000 «gens ordinaires» au Premier ministre

    Thomas Guénolé et Katerina Ryhakova ont initié une pétition contre le projet de loit Renseignement intitulée "Retirez le projet de Loi Renseignement: c'est un Big Brother français" qui a reçu plus de 140 000 soutiens.

    Katerina Ryhakova a également publié une lettre ouverte au Premier ministre sur le site du journal Le Monde

    Monsieur le Premier ministre,

    3992716853.pngSi on n'a rien à se reprocher, ce n'est pas un problème d'être sur écoute.» Cet argument a été beaucoup utilisé pour justifier la surveillance massive que prépare le projet de loi sur le renseignement français. Avec les révélations du scandale FranceLeaks, c'est l'arroseur arrosé: sur écoute, la classe politique dirigeante va peut-être comprendre maintenant que le viol massif et systématique de nos vies privées, par la NSA américaine ou par les services de renseignement français, est tout simplement inacceptable. 

    À un extrême, il n’y a rien de plus libre qu’une société où l’État n’exercerait ni surveillance, ni enquête, ni contrainte. La contrepartie serait un monde de chaos. À l’autre extrême, rien de plus sûr qu’une société où nous serions tous en prison. La contrepartie serait cette fois l’extinction de nos libertés. Aucun de ces extrêmes n’est souhaitable. Toute la question des pouvoirs de nos services secrets sur notre population consiste à placer le curseur entre les deux. C’est un pur choix politique: nul argument d’autorité, nul chantage à la menace terroriste, n’y a donc sa place.

    Nous sommes des «gens ordinaires». Nous avons signé la pétition «Retirez le projet de Loi Renseignement: c'est un Big Brother français» sur la plateforme citoyenne change.org contre votre projet de loi relatif au renseignement dans sa version actuelle (signée par 140.000 soutiens). L’opposition est soudée comme jamais. De nombreuses associations et collectifs spécialisés dans les domaines des droits de l’homme et des libertés numériques n’arrêtent pas de vous mettre en garde et de vous prévenir des dangers auxquels nous serons tous confrontés dès l’application de cette loi.

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    3992716853.pngLe député Pouria Amirshahi (PS, frondeur) explique qu’«il est déterminant que le législateur ne cède pas un pouce, encore moins un millimètre de terrain sur les libertés fondamentales des citoyens au nom desquels il vote la loi.»

    La sénatrice Cécile Cukierman (PCF) attire votre attention sur le fait que «tous les professionnels du renseignement et des réseaux s’accordent à dire que ce texte ne permettra de déjouer aucun attentat.»

    La députée Isabelle Attard (ex-Nouvelle Donne) considère qu’«en l’état, la loi Renseignement autorise absolument tout, et donc n’importe quoi. Les objectifs fixés débordent largement de la sécurité ou du terrorisme.»

    Le sénateur Claude Malhuret (LR) juge que «déployer des moyens sécuritaires disproportionnés, c’était faire un cadeau au terrorisme, comme les USA l’ont fait après le 11 septembre 2001. Un terrorisme dont le but est de nous faire rompre avec un équilibre longuement construit dans l’histoire entre les nécessités de la sécurité et les exigences de la liberté.»

    La sénatrice Catherine Morin-Desailly (UDI) précise qu’«à l’hyper-surveillance doit correspondre la mise en place d’hyper-moyens de contrôle de la surveillance, seule rempart contre l’arbitraire.»

    Enfin, la sénatrice Esther Benbassa (EELV) vous met en garde en disant que «nous faisons aujourd’hui le pari –risqué– que les gouvernements à venir n’abuseront pas de ce texte pour nous enfermer dans une sorte de prison virtuelle, nous surveillant en permanence, au mépris de nos libertés, au mépris, tout simplement, de notre humanité.»

    Une intrusion généralisée et inacceptable dans la vie privée

    3992716853.pngLes dispositifs préparés sont inefficaces, dangereux pour nos libertés, et par conséquent pour notre démocratie.

    Votre texte prévoit d’installer des «boîtes noires» sur l’Internet français. Elles prendront connaissance des données de connexion Internet de tous les Français: les adresses mail de l’émetteur et du récepteur d’un message, les numéros des interlocuteurs d’une discussion téléphonique, les adresses des pages Web que chacun consulte… Uniquement grâce à ces informations, il sera par exemple facile de déterminer les goûts intimes de chaque Français, quelles relations comptent le plus dans leur vie, la liste complète de leurs centres d’intérêt, et ainsi de suite. Cette intrusion généralisée dans la vie privée est inacceptable en démocratie.

    Cette technique est comparable à la pêche au gros, avec les énormes failles que cela comporte. Imaginez, Monsieur le Premier ministre, que les «boîtes noires» détectent les terroristes potentiels avec une fiabilité de 95% (niveau jamais atteint à ce jour par un système de surveillance) et que ces derniers soient 2.000 au total. 1.900 seront détectés: vous pourrez donc les circonvenir. Cependant, une fiabilité de 95% conduira aussi vos boîtes noires à suspecter par erreur 2,5 millions de personnes. Non seulement le travail de tri entre quelques vrais et plusieurs millions de faux suspects saturera vos capacités de retraitement, mais en plus, pendant ce temps, les 100 terroristes potentiels non détectés resteront dans la nature… Cette approche est donc à la fois inefficace, paralysante, et sans aucun doute fort coûteuse!

    Votre projet prévoit également d’autoriser des «IMSI catchers». Cette fois, la métaphore appropriée est la pêche à la grenade. Une fois posées ici ou là, elles aspireront les contenus de tous les téléphones et de tous les ordinateurs de tout un chacun dans leur rayon d’action, chaque «catcher» pouvant couvrir tout un quartier. Envers les habitants du territoire ciblé qui ne sont suspectés de rien par les services eux-mêmes, cette méthode constitue un viol pur et simple de la vie privée. Plus grave, c’est objectivement une dérive vers un Etat policier numérique. En effet, seul un Etat policier se permet de violer la vie privée d’une personne qui n’est même pas suspectée de quoi que ce soit.

    Errare humanum est, perseverare diabolicum. L’actualité récente du «Barçagate» a montré que vous étiez capable de reconnaître vos erreurs et de les réparer. Nous vous appelons à conserver cette capacité de remise en question. Le droit à la vie privée est indispensable à l’exercice de toutes nos libertés essentielles: opinion, expression, réunion, association… Les dispositifs prévus sont inefficaces et coûteux. Nous vous demandons donc de retirer ce projet de loi et de préserver ainsi le droit à la vie privée de tous ceux qui, n’étant suspectés de rien, ne doivent pas être exposés aux intrusions des services de renseignement.

    Nous vous prions, Monsieur le Premier ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos salutations républicaines.

  • Les deux types d'antisémitisme selon le gouvernement

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    " Il y aurait donc pour ce gouvernement (comme pour le précédent d'ailleurs) deux types d'antisémitisme, celui qui vise les soutiens sionistes d'Israël en France, et qu'il faut protéger à tout prix, en harmonie avec Benyamin Netanyahu, et celui qui vise des juifs non sionistes qui est autorisé et sur qui toute violence pourrait impunément s'exercer ? " Michèle Sibony

    A propos de la campagne nationale de Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) et des accusations d’antisémitisme portées contre ses militants et les personnes qui soutiennent cette campagne, lire Ici et ailleurs, un article de Michèle Sibony, de l’Union juive française pour la paix (UJFP) qu'elle a rejointe lors de la deuxième Intifada.

    *

    "L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a été fondée à Paris en avril 1994-lors de la fête de Pessah 5754- comme section de l’Union Juive Internationale pour la Paix (UJIP) disparue depuis. En 2002 elle est devenue membre fondateur de la Fédération des Juifs européens pour une Paix juste (EJJP). Conscients de nos histoires,nous assumons notre rôle d’agir pour "créer un monde meilleur".

    Le sionisme a abouti à la création de l’État d’Israël qui nie le peuple palestinien et ses droits.

    Le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne peut donc être résolu qu’en mettant un terme à la domination d’un peuple par un autre, par la mise en œuvre du droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien et du droit à créer son propre État indépendant. Aucune solution juste et durable n’est possible sans un retrait total d’Israël de tous les territoires qu’il occupe depuis 1967 et sans le droit au retour des réfugiés palestiniens et sans la fin de l’apartheid israélien qui fait de sa population palestinienne des citoyens de seconde zone.

    La forme étatique que les peuples de la région établiront dépendra de leur volonté et de l’évolution de leurs relations.
    Nous militons pour qu’elles évoluent dans le sens de l’égalité des droits de tous les habitants, d’une coopération mutuelle et d’une justice sociale ouvrant à la voie de la paix.

    L’UJFP regroupe des membres,Juifs ou non,qui œuvrent ensemble

    > pour le "vivre ensemble" en France comme au Proche-Orient

    > pour que des voix juives laïques et progressistes se fassent entendre,

    > et sont partie prenante des combats contre tous les racismes et toutes les discriminations."

     

    > BDS France http://www.bdsfrance.org/index.php

    > UJFP http://www.ujfp.org/

    > Agence Media Palestine http://www.agencemediapalestine.fr/

  • Loi Macron : à la botte et aux ordres

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    La droite en rêvait, la "gauche" le fait 

    La loi Macron, un projet qui s’ inscrit  dans la logique des politiques libérales et d’austérité menées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs de droite comme de gauche.

    Le 49-3 pour passer en force et faire adopter ce ramassis d'articles et d'amendements qui touchent à tout et s’inscrit, sous l'apparence du désordre, dans la logique des politiques libérales menées depuis des décennies.

    Le 49-3 pour satisfaire l’Union européenne qui a réclamé la suppression des « seuils réglementaires prévus par le droit du travail et les réglementations comptables qui limitent la croissance des entreprises ».

    La loi Macron détruit logiquement le code du travail, facilite les licenciement pour les patrons et garantit l'impunité en cas de litige avec les représentants syndicaux.

    "On glisse ainsi vers une justice à l’américaine où aucun code spécifique du travail n’existe au niveau national, les relations patrons-salariés relevant de la procédure civile. Les conflits s’y règlent dans 95 % des cas entre avocats, avant le procès. Nul besoin de jouer les mauvais esprits pour imaginer la disparité des moyens entre employeur et salariés. En France, ce sont les juges prud’homaux (dont l’accès est gratuit) qui examinent les affaires." Martine Bulard

    La loi Macron c’est aussi une médecine du travail moins protectrice pour les travailleurs et c'est également des transports et des secteurs entiers de la médecine libéralisés et mis en concurrence.

    > Pour amadouer Bruxelles, Loi Macron, le choix du « toujours moins » - par Martine Bulard, avril 2015 Monde diplo

    On ne change pas une politique qui perd. Ni la déroute subie lors des élections départementales, ni l’ancrage de l’extrême droite, ni la montée du chômage ne calment les ardeurs libérales du président François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls. En témoigne le projet de loi de M. Emmanuel Macron.

    > Décryptons la loi Macron : revue de presse des médias libres / Paris Luttes-info

    > Loi Macron loi des patrons - (format PDF) CNT

    > Loi Macron : une nouvelle menace pour les associations et la vie démocratique. Bastamag

    > GMCMS-OPTE&PDD Pourquoi un texte de loi aussi violent pour les prolétaires ne fait pas d’émule comme l’avait fait par exemple avant lui le texte sur le CPE.

     > Loi Macron: les députés Front de gauche votent la censure, l'Humanité

    " Qu'est-ce que le projet Macron ? On ne nous dit pas tout ! Regards et explications de Gérard Filoche, des salariés en lutte. Documentaire de Camille Robert (DOC du réel)"


     

  • Intégrité et exemplarité ?

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    " Les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’État. "

    Charte de déontologie des membres du Gouvernement

    Il faudra corriger la charte : "les moyens mis à la disposition des enfants du premier ministre sont réservés à l'accomplissement de leur mission". l

    3992716853.pngAlors que les courants et sous-courants du PS, réunis à Poitiers ce week-end pour le 77e congrès du parti, négociaient leurs places au sein du futur conseil national, Manuel Valls s'envolait samedi soir dans un avion de la République pour assister à la finale de la Ligue des Champions entre la Juventus de Turin et le « Barça », club dont Valls, né dans la capitale catalane, est un inconditionnel. Médiapart

    3992716853.pngOn objectera qu'aucun texte n'interdisait formellement à Valls d'aller applaudir son cher club catalan aux frais des contribuables français. Mais si (bis). Il y a bien un texte. On peut le consulter facilement en ligne sur un obscur site Internet, celui de l'Elysée. C'est une charte élaborée par le mouvement anticorruption Anticor, et signée (c'est indiqué en dessous) par les membres de l'actuel gouvernement. Laquelle charte, donc, stipule (article 5) que "les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’Etat". Ce texte n'a, il est vrai, aucune valeur contraignante. Il est là pour faire joli. D'ailleurs, le déplacement de Valls, a-t-il sérieusement assuré, était parfaitement professionnel : il s'agissait d'aller toutes affaires cessantes s'entretenir du Mondial 2016 avec Michel Platini, l'homme qui pas plus tard que la semaine dernière appelait Blatter à la démission, pour cause de corruption. Après une réunion aussi harassante, si on n'a pas le droit de se détendre en regardant un beau match !  Aéro-Valls, par Daniel Schneidermann - Arrêts sur images.

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    L’escapade berlinoise de Manuel Valls est-elle une « faute politique » ? Le Monde.fr Par Jérémie Baruch, Samuel Laurent et Maxime Vaudano

     

  • Tu l'as vu l'esprit du 11 janvier ?

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    Quel est leur crime ?

    Le rôle d'un gouvernement de gauche serait

     de protéger les réfugiés,

    pas de les affronter avec des matraques.

     

    Pajol, raphael krafft, ‏@RafAvelo

    #pajol

    3992716853.pngIls viennent de Syrie, du Soudan, ou de Somalie. Menacés chez eux par la guerre, les dictatures ou les groupes fondamentalistes, ils cherchent asile en France. Et y affrontent l’arbitraire, la stigmatisation et de nouvelles persécutions. Ismaïl le Syrien, bloqué à Calais, cherche à passer en Grande-Bretagne. Abakar le Soudanais, qui a traversé la mer sur une frêle embarcation, a été sauvé de l’extrême précarité par une association, et apprend désormais le Français. Abdourahman le Somalien, qui a fui l’embrigadement terroriste islamiste, étudie pour espérer une vie meilleure au « pays des droits de l’homme ». Portraits de trois réfugiés sur les routes de l’exil." lire la suite " : Exilés en France, ils se sont échappés de la guerre et du terrorisme mais affrontent l’arbitraire et l’indifférence par Olivier Favier - Bastamag.


    Heurts entre manifestants et policiers lors de... par BFMTV