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Economie - Page 2

  • Greenpeace : Nucléaire, une industrie en faillite

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    La France s'enfonce chaque jour un peu plus dans un naufrage industriel

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    En matière énergétique, la France est une anomalie : elle est le pays le plus nucléarisé du monde, le seul à générer plus de 50 % de son électricité à partir de l'atome. Or, en plus de poser de graves problèmes sur le plan de la sûreté, le nucléaire français s'avère aujourd'hui dangereux économiquement : la filière nucléaire, soutenue à perte par l'État et les contribuables, n'est plus compétitive face aux énergies renouvelables.

    Derrière une mythologie tenace, l'histoire de la filière nucléaire est celle d'un implacable désastre. L'impasse se précise. Les chiffres le prouvent. EDF et Areva sont en situation de détresse économique, voire de faillite pour Areva. Le marché international se rétracte depuis 20 ans. Les coûts de production explosent. Et l'État se comporte comme un actionnaire plus vorace encore que ceux du CAC 40, multipliant les injonctions contradictoires, incapable d'avoir une vision stratégique de long terme pour ses entreprises publiques.

    > Nucléaire 5 mythes économiques décryptés.

    3992716853.pngContrairement aux idées reçues, le secteur du nucléaire est aujourd’hui en situation de quasi faillite économique. Les récents rebondissement autour de la situation désastreuse d’Areva ne doivent pas faire illusion. Il ne s’agit pas d’un acteur mal géré ou en crise passagère : c’est toute une industrie qui se trouve aujourd’hui dans l’impasse. C’est ce que démontre une nouvelle étude publiée par Greenpeace. Les chiffres sont accablants.

    > Nucléaire : une industrie en faillite

    > Nucléaire français : l'impasse industrielle

  • 75 bovins pris en charge par 30 Millions d’Amis

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    La Fondation 30 Millions d’Amis se porte au secours de 75 bovins vivant dans de très mauvaises conditions dans une laiterie, en Ille-et-Vilaine (23/06/2015).

     

    75 bovins, principalement des vaches laitières, sont secourus à Bruc-sur-Aff (35). Intervenant sur arrêté préfectoral, la Fondation 30 Millions d’Amis est pleinement mobilisée pour organiser le sauvetage de ces animaux qui seront ensuite confiés à l’OABA (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs). Lire la suite

    Depuis le début 2015 ce sont 866 bovins et 106 ovins-caprins qui ont été confiés à l’OABA par les autorités administratives et judiciaires.

     

     

  • Loi Macron : à la botte et aux ordres

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    La droite en rêvait, la "gauche" le fait 

    La loi Macron, un projet qui s’ inscrit  dans la logique des politiques libérales et d’austérité menées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs de droite comme de gauche.

    Le 49-3 pour passer en force et faire adopter ce ramassis d'articles et d'amendements qui touchent à tout et s’inscrit, sous l'apparence du désordre, dans la logique des politiques libérales menées depuis des décennies.

    Le 49-3 pour satisfaire l’Union européenne qui a réclamé la suppression des « seuils réglementaires prévus par le droit du travail et les réglementations comptables qui limitent la croissance des entreprises ».

    La loi Macron détruit logiquement le code du travail, facilite les licenciement pour les patrons et garantit l'impunité en cas de litige avec les représentants syndicaux.

    "On glisse ainsi vers une justice à l’américaine où aucun code spécifique du travail n’existe au niveau national, les relations patrons-salariés relevant de la procédure civile. Les conflits s’y règlent dans 95 % des cas entre avocats, avant le procès. Nul besoin de jouer les mauvais esprits pour imaginer la disparité des moyens entre employeur et salariés. En France, ce sont les juges prud’homaux (dont l’accès est gratuit) qui examinent les affaires." Martine Bulard

    La loi Macron c’est aussi une médecine du travail moins protectrice pour les travailleurs et c'est également des transports et des secteurs entiers de la médecine libéralisés et mis en concurrence.

    > Pour amadouer Bruxelles, Loi Macron, le choix du « toujours moins » - par Martine Bulard, avril 2015 Monde diplo

    On ne change pas une politique qui perd. Ni la déroute subie lors des élections départementales, ni l’ancrage de l’extrême droite, ni la montée du chômage ne calment les ardeurs libérales du président François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls. En témoigne le projet de loi de M. Emmanuel Macron.

    > Décryptons la loi Macron : revue de presse des médias libres / Paris Luttes-info

    > Loi Macron loi des patrons - (format PDF) CNT

    > Loi Macron : une nouvelle menace pour les associations et la vie démocratique. Bastamag

    > GMCMS-OPTE&PDD Pourquoi un texte de loi aussi violent pour les prolétaires ne fait pas d’émule comme l’avait fait par exemple avant lui le texte sur le CPE.

     > Loi Macron: les députés Front de gauche votent la censure, l'Humanité

    " Qu'est-ce que le projet Macron ? On ne nous dit pas tout ! Regards et explications de Gérard Filoche, des salariés en lutte. Documentaire de Camille Robert (DOC du réel)"


     

  • Le combat des Grecs est le nôtre

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    "La France va-t-elle abolir l'esclavage pour les Grecs ? " par Denis Dupré et Panagiotis Grigoriou. Huffington Post

    3992716853.pngLa France, dont la production industrielle a baissé de 20% en dix ans, cache sa faiblesse par le développement des services, comme ceux aux personnes âgés, mais qui ne sont possibles que par le déficit et la dette. La France a une dette exactement comparable à celle de la Grèce: 7 fois plus de population et sept fois plus de dette que la Grèce. Angela Merkel a repoussé à 2017, le plan d'exécution de la France, pudiquement appelé mise sous tutelle.

    La grande braderie est en partie reportée après les élections, pour essayer d'enrayer la montée au pouvoir du Front National qui s'opposerait aux diktats des institutions européennes. Ce report sert François Hollande qui parait obnubilé par sa possible réélection.

    La France, complice et responsable de l'esclavage des grecs en sera victime à son tour. Les Français ne devraient pas se laisser bercer par des illusions. Et, ne serait-ce que par intérêt, ils ne devraient laisser faire aux autres, ce qu'ils ne veulent pas avoir à subir. "

  • Ferme-usine des Mille vaches

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    Ferme-usine des Mille vaches : animaux maltraités, salariés harassés.

    Témoignage accablant sur le site Reporterre. Et la réponse de Michel Ramery, propriétaire de la ferme-usine,  qui relativise les faits rapportés.

    >  Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches »,  par Marie Astier (Reporterre)

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  • Renault et la condition ouvrière turque

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    "Le patronat de la métallurgie (dont Renault fait partie) et le syndicat pro-patronal et pro-gouvernemental Türk Metal-is ont signé un accord pour 3 ans (de 2014 à 2017) avec des hausses de salaires d’environ 3% alors que l’inflation dépasse les 20% par an en Turquie." J-P Mercier CGT

    Mercredi 27 mai 2015, les ouvriers de l’usine Renault de Bursa, en Turquie, en grève depuis le 14 mai ont repris le travail. Ils demandaient une augmentation de  leur salaire de 60 %. Ils n'ont pas obtenu satisfaction mais les propositions de Renault-Oyak qu'ils ont accepté en disent long sur les conditions qui leur sont faites. :

    1. Personne ne sera licencié pour faits de grève.

    2. Renault retire sa plainte déposée contre les travailleurs accusés de menées criminelles.

    3. Oyak Renault  reconnaît la liberté d'affiliation syndicale à  tous les salariés.

    4. Dans un délai d'un mois, après  analyse des salaires, il y aura une augmentation des salaires Elle sera appliquée avec une  augmentation plus importante pour les bas salaires que  pour  les salaires plus élevés.

    5. Une prime de 1000 livres turques [ 350 € ] sera versée à tous les salariés d'ici à la fin de la semaine.

    6. A la fin de l'année, une prime de rendement d'un minimum  net de  600 livres [200€] sera versée à tous.

    7. Les travailleurs, qui n'étaient pas membres du syndicat pourront élire librement leurs porte-paroles, responsables de la communication entre l'entreprise et les travailleurs. Jusqu'à cette élection, les porte-paroles actuels sont reconnus par Renault Oyak.

    8. 480 livres [170 €] seront versées par les banques qui assurent le paiement des salaires.

    9. Oyak Renault ne demandera rien concernant d'éventuels dommages survenus pendant le mouvement, et de la même manière les travailleurs n'intenteront pas  d'actions judiciaires et ne feront pas de réclamations contre l'Oyak Renault pour les faits  qui se seraient  déroulés pendant les événements. Source NPA

    Le journal Le Point nous apprend également que, suite à ce mouvement, le patronat a eu chaud ainsi que la classe politique turque :

    " La contestation avait (...) gagné les filiales turques des constructeurs italien Fiat et américain Ford, paralysant largement un secteur considéré comme une locomotive de l'industrie turque à la veille des élections législatives du 7 juin. Le travail a repris dès la fin de la semaine dernière chez les concurrents de Renault après la signature d'accords d'augmentation de salaires. Spécialisée dans la carrosserie et l'assemblage de voitures telles que la Clio et la Fluence, l'usine Renault de Bursa est l'une des plus importantes de Turquie et affiche une capacité de production de 360 000 véhicules par an."

  • Dette grecque : tout bénéfice pour les créanciers

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    La " Troïka", constituée par l'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE), impose aux gouvernements de faire des économies. Il s'agit en fait de rembourser la dette des banques et des spéculateurs; il s'agit donc de mettre en place des plans de régression sociale sans précédent sur fond austérité permanente, de destruction complète des conquêtes sociales et d'abandon de toute souveraineté nationale. En Grèce , " L’intervention de forces transnationales qui portent depuis au moins trente ans le projet de déconstruction de l’Etat social est ainsi relayée au niveau national par des acteurs longtemps partie prenante d’un système clientéliste, inefficace et corrompu. "(Noëlle Burgi)

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    Restructuration de la dette grecque : bénéfice sur toute la ligne pour les créanciers.

    Pour lire ou imprimer l’étude de Xavier Dupret, économiste belge.
    ttp://www.m-pep.org/IMG/pdf/150426_xavier_dupret_dette_grecque.pdf

    Etude diffusée par le Mouvement politique d’émancipation populaire (MPEP) avec l’accord de l’auteur.
     
    Le 27 avril 2015.
     
    Les relations tumultueuses du gouvernement grec avec ses créanciers font couler beaucoup d’encre. Un mythe, à gauche, veut par exemple que les créanciers aient presque totalement effacé le coût de la restructuration de la dette grecque. Cette conclusion repose sur une observation superficielle de l’accord conclu en avril 2010 entre le gouvernement grec et ses créanciers. A cette époque, comme d’ailleurs aujourd’hui, cinq ans après, en avril 2015, le gouvernement grec était au bord de la cessation de paiement. Il avait demandé l’assistance du FMI. De violentes mesures d’austérité étaient alors prises en contrepartie de cette « aide ».
     
    L’étude de Xavier Dupret montre que les créanciers privés d’Athènes ont en réalité retiré, aux termes de l’opération, plus qu’ils n’ont été contraints à devoir lâcher initialement, l’accord a été très profitable pour eux.
     
    La croissance négative du PIB (-25%) explique, pour la plus grande partie, la détérioration des finances publiques de ce pays, provoquée par les politiques d’austérité. Or la dette grecque est impayable, l’économie grecque, dans son ensemble est insolvable. Sans sortie de l’Union européenne et de l’euro, la Grèce ne pourra jamais se redresser.

    > Xavier Dupret, sur Agoravox :  http://www.agoravox.fr/auteur/xavier-dupret

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    Gabriel Colletis : « Les Grecs préféreront vivre libres et pauvres qu’asservis par la dette » - CADTM

     7 avril par Gabriel Colletis , Coralie Delaume

    "La principale erreur de Tsipras aura été de ne pas décider d’un moratoire sur le paiement de la dette et des intérêts. Ayant accepté de les honorer, le nouveau gouvernement s’est mis lui-même dans une situation financière très difficile, bien sûr aggravée par les décisions de la Banque centrale européenne."

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     " La dette odieuse, qu’est-ce que c’est ? "

    http://www.dette2000.org/data/File/DetteOdieuse.pdf

     3992716853.pngUne doctrine de droit :

    La dette odieuse est une doctrine de droit, théorisée en 1927 par Alexander Sack, ancien ministre russe de Nicolas II et professeur de droit à Paris. Selon lui, « si un pouvoir despotique contracte une dette non pas pour les besoins et dans les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, etc., cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ; c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle tombe avec la chute de ce pouvoir. »

     Cette doctrine cherche à formaliser la responsabilité des créanciers. Si ceux-ci connaissent les desseins de l’emprunteur, ils commettent « un acte hostile à l’égard du peuple » et s’exposent eux-mêmes au risque de non-remboursement si le régime est déchu. Ils ne peuvent donc réclamer leur dû. Certains préfèrent parler de « prêts odieux » plutôt que de « dette odieuse » pour insister sur la responsabilité des créanciers.

     3 critères pour définir une dette odieuse

     De nombreux auteurs ont cherché à rendre la doctrine de la dette odieuse opérationnelle au niveau juridique. La forme la plus aboutie définit une dette odieuse par la concordance de trois critères :

    1. Absence de consentement : la dette a été contractée contre la volonté du peuple.
    2. Absence de bénéfice : les fonds ont été dépensés de façon contraire aux intérêts de la population.
    3. Connaissance des intentions de l’emprunteur par les créanciers.

    Si l’un des critères n’est pas respecté, on ne peut pas parler de dette odieuse. Il en est ainsi d’une dette utilisée par un despote pour construire des hôpitaux ou de créances détournées par un régime démocratique. On pourra débattre de leur caractère illégitime, mais non les définir comme odieuses. "

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    " Les dettes illégitimes : quand les banques font main basse sur les politiques publiques (François Chesnais) "- sur le site du NPA ( juin 2011) et sur le site de l'éditeur Raisons d'agir :

    " De nombreux pays européens — la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, voire la France —  auraient, nous dit-on, vécu " au-dessus de leurs moyens ". Parce qu’ils ne taxent pas la fortune et le capital et qu’ils ne luttent pas contre l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à l’automne 2008. Elles exigent de l’être une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par l’Union européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent l’Europe dans la récession.

    Se pose ainsi la question de l’annulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes. Dans ce livre, c’est leur dénonciation qui est défendue.

    Francois Chesnais est professeur associé à l’Université Paris 13. Économiste et militant, spécialiste de la globalisation financière et de ses effets, il est l’auteur de la Mondialisation du capital, paru chez Syros en 1994. "