" Dans un grand élan de démagogie, Syriza propose tout simplement de raser gratis: hausse des salaires, baisse de la TVA sur les produits… Son discours présente des points d'intersection avec l'extrême droite, notamment l'anticapitaliste, le rejet de l'Europe et le populisme".
Matthieu Pigasse, patron de Lazard,
dans Eloge de l'Anormalité, paru en 2014
Matthieu Pigasse, "socialiste" multimillionnaire surnommé le obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza... Qui sommes-nous pour juger.
La crise grecque est une affaire superbe pour Lazard, qui a déjà touché 25 millions d'honoraires en 2012 pour sa première mission. Matthieu Pigasse a donc tout intérêt à s'entendre avec Yanis Varoufakis, passionné de rock comme lui. D'autant que Michel Sapin, le ministre des Finances, glissait au ministre grec à l'issue de leur rencontre, dimanche: "La France, quant à elle, offre à la Grèce une aide gratuite"… Delphine Deshaux
Les malheurs de la Grèce ont su faire le bonheur des autres. En 2010, le chiffre d'affaires de la banque Lazard ont augenté de 18% et ses revenus issus de l'activité de conseil aux gouvernements ont plus que doublé. Les conseils au gouvernement grec ont constitué l’essentiel de cette activité. Matthieu Pigasse avait pris en main lui-même ce dossier, au plus fort de la crise grecque avec le soutien, notamment, de l’économiste Daniel Cohen, autre idole des médias et senior advisor de Lazard Frères.
En 2012 , le gouvernement Hollande portait son choix sur la banque Lazard comme banque conseil du ministère de l'Economie et des Finances.
Grâce à l'ami Moscovici, strausskahnien de formation et alors ministre de l'économie, Pigasse recevait mandat pour conseiller le gouvernement lors de la création de la future Banque publique d'investissement.
La gauche des hautes sphères se souvenait combien cet homme fut le sauveteur providentiel de la banque Lazard :
Destinée à être introduite en Bourse, il convainc les Caisses d’Épargne et son charismatique patron Charles Milhaud d'investir dans Lazard pour sauver son entrée à Wall Street. C'est son plus beau " coup ". Dès lors, il devient incontournable dans la banque du boulevard Haussmann et engrange les mandats :Areva, Caisses d'Epargne, Canal+, le PSG, Colony..." Matthieu Pechberty
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> Matthieu Pigasse obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza, Delphine Déchaux pour ChallengeSoir - 2015
> Quand les économistes perdent le sens commun. Les forts en chiffres ne sont pas aussi indépendants qu'ils le disent... par Sophie Coignard et Romain Gubert, Le Point - 2011
> Matthieu Pigasse, iconoclaste rock’n’roll - Paris Match (portrait people de 2009)
> Les imposteurs de l'économie, Laurent Mauduit - article sur son blog
>Economistes : vendus et incohérents ? (Le Point), par Sébastien Rochat / Arrêt sur images - 2011
> Comment la finance contrôle le débat économique, par Bertrand Rothé, Acrimed - 2011
>Les nouveaux réseaux des affaires publiques, par Élise Karlin, Bruno Abescat, Jean-Michel Demetz, Laurence Debril et Eric Mandonnet, Express - 2010
> L'irrésistible ascension de Matthieu Pigasse, star de la finance et des médias, par Matthieu Pechberty - La Tribune - 2010
Valls, en Chine, rassure l'affairisme international sur l'état du code du travail français, sur la facilité de licencier dans notre beau pays, sur la protection de l'emploi moins élevée qu'en Allemagne et sur les 35 heures qui ne sont 
Rapport thématique d'OXFAM, janvier 2015- Insatiable richesse: toujours plus pour ceux qui ont déjà tout. Les richesses dans le monde se concentrent de plus en plus aux mains d'une petite élite fortunée. Ces richissimes individus ont bâti et fait fructifier leur fortune grâce aux activités et aux intérêts perçus dans quelques secteurs économiques importants, notamment la finance, l'industrie pharmaceutique et les soins de santé. Les entreprises opérant dans ces secteurs dépensent chaque année des millions de dollars en lobbying afin d'établir un environnement réglementaire qui protège et renforce leurs intérêts. Aux États-Unis, les activités de lobbying les plus prolifiques se concentrent sur les questions fiscales et budgétaires, autrement dit sur les ressources publiques qui devraient bénéficier au plus grand nombre, et non servir les intérêts de puissants groupes de pression.
Ceux qui traitent le plus mal leurs fournisseurs et leurs sous-traitants se trouvent dans trois secteurs qui connaissent traditionnellement les pires pratiques : l’automobile, le luxe et la grande distribution - avec une mention spéciale, décernée par le médiateur national des relations interentreprises, Jean-Claude Volot, au distributeur Leclerc qui collectionne les plaintes : "