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Actualités - Page 6

  • Dur à la fraude !

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    Tian

  • Non à la surveillance généralisée !

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    Communiqué de la Ligue des droits de l'HOmme concernant le projet de loi relatif au renseignement.

    Non à la surveillance généralisée !

     

     

    Le gouvernement a fait le choix de confisquer le débat démocratique en soumettant ce texte à la procédure accélérée et en entretenant la confusion sur l’objet de ce texte, présenté à tort comme une loi antiterroriste. L’urgence décrétée renvoie dans l’ombre le véritable sujet : les pouvoirs de surveillance de l’État sur les citoyens.

    La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d’encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociales, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte ajoute des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et pour le respect de la vie privée.

    Création de « boîtes noires » destinées à scanner le Web indistinctement, collecte de masse de données personnelles, durée de conservation allongée jusqu’à cinq ans pour certaines données, opacité des moyens d’exploitation de ces données…

    Les méthodes de surveillance sont massives, le contrôle inconsistant. Le texte issu de la commission des lois porte un déséquilibre liberticide : l’usage de techniques de surveillance est entre les mains de l’exécutif, sans contrôle solide. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés, ne disposera ni des pouvoirs ni des moyens nécessaires pour accomplir sa mission. Le Premier ministre pourra toujours passer outre son avis, et elle ne pourra rien interrompre par elle-même. Le gouvernement se refuse à assurer un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera aléatoire et la procédure asymétrique, les principes processuels fondamentaux cédant devant le secret défense.

    Tous les citoyens sont concernés : non seulement parce que les méthodes relèvent de la surveillance de masse, mais aussi parce que le texte étend dangereusement le champ d’action des services spécialisés. La surveillance pourra s’abattre sur les mouvements sociaux et politiques, au titre de la « prévention des violences collectives » et sur tout citoyen ou mobilisation qui, dénonçant des pratiques industrielles néfastes, porterait atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Ce projet est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir.

    La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen sont en péril.

    Citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement.

    L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Edouard Herriot, à Paris, à l’appel des associations et syndicats suivants :

    OLN : Cecil, Creis-Terminal, La Quadrature du Net, LDH, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la Magistrature

    Autres signataires : Amnesty International, Attac, Fondation Copernic, Solidaires, Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT.

     

    Téléchargez la lettre à adresser à votre député-e et CLIQUEZ ICI pour accéder au contact de votre député-e

  • Jean-Francis Etienne, candidat de souche

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    http://www.lentente.net/

    l'entente

    3992716853.png Entre haine et rejet du juif, du musulman, de l’arabe, du noir, de l’homosexuel… Comme nous allons le montrer, des dizaines de candidats investis par le Front national tiennent ouvertement des propos discriminants, incitant à la violence ou à la haine." L'entente

    capture-00042.jpg?itok=ArMUWfln

    3992716853.pngJean-Francis Etienne, candidat dans le canton de Saint-Chély-d’Apcher (Lozère), explique que « Les juifs, à qui on peut reprocher bien des choses, mais certainement pas leur manque d’intelligence… à voir comment ils trustent les centres de recherche, la haute médecine, la finance et les médias, quittent l’hexagone comme ils ont quitté l’Allemagne en 36… pourquoi ? Ne détiendraient-ils pas des infos qu’on nous cache soigneusement ? »

    La thèse du complot juif revient régulièrement dans ses messages. Il évoque aussi « l’infect Copelovici ». Jean-Francis Etienne explique surtout que les « invasions » précédentes qu’a connues la France « étaient le fait de peuples supérieurs ou égaux, ce n’est pas le cas avec ce que nous supportons aujourd’hui », et que « les Africains qui sont venus avant 45 provenaient de nos colonies et avaient reçu un vernis de notre civilisation

    Depuis c’est une autre population qui nous est imposée, pratiquement incompatible avec notre culture ». Le candidat du FN qualifie aussi Pierre Bergé, homme d’affaires, de « vieille tante ».

  • Compétence des gendarmes du monde

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    Le New York Times  affirme que la CIA – l'agence centrale du renseignement américaine –, a participé, par inadvertance, au financement d'Al-Qaida qu'elle combattait.

    "En 2010, 1 million de dollars provenant d'un fonds mis à la disposition du gouvernement afghan par l'agence de renseignement américaine a atterri dans les coffres d'Al-Qaida, alors affaiblie par les attaques de drones menées par la même CIA.," Le Monde

  • Henri Martin, contre la guerre d'indochine

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    « Henri Martin, Raymonde Dien
    N’ veulent pas qu’on tue les Vietnamiens
    Ils aiment tant la paix
    Qu’aux juges ils sont suspects »

    Unknown.jpegHenri Martin, né en 1927, est décédé dans la nuit du 16 au 17 février. Résistant dès l'âge de 16 ans et maquisard FTP à 17, ce militant communiste et anticolonialiste s'engagea dans la Marine en 1945.

    " Appelé en Indochine, il est persuadé qu’il va affronter l’armée japonaise, alliée des nazis. Mais, lorsqu’il arrive sur place, les Japonais sont déjà désarmés, et il est témoin, à son corps défendant, des premiers combats contre le Viet Minh. C’est à ce moment seulement qu’il entend parler, pour la première fois, d’un certain Ho Chi Minh et de l’indépendance, nouvellement proclamée, du Vietnam. De retour en France, il est affecté à l’Arsenal de Toulon. Pour lui, il reste, sous l’uniforme, un citoyen. Il commence donc un travail d’intense propagande au sein de l’armée." ( Alain Ruscio)

    " Désobéir, c’est le fait d’un homme libre "

    Le 20 octobre 1950, Henri Martin, alors second maître dans la marine, fut condamné par le tribunal militaire de Brest à cinq ans de réclusion pour propagande hostile à la guerre d'Indochine et pour avoir revendiqué la liberté pour le peuple vietnamien. On l'accusa d'atteinte au moral de la nation, d'agitation politique illégale au sein de bâtiments militaires mais également, pour faire bonne mesure, d'un acte de sabotage inexistant.

    Il sera finalement libéré le 2 août 1953 (après un jugement cassé le 19 mai 1951 mais à nouveau confirmé le 19 juillet suivant). Trois ans d'emprisonnement pour ce résistant au nazisme qui refusa tout simplement d’obéir à des ordres qu’il estimait inacceptables :

    " J’avais 16 ans quand j’ai commencé à distribuer des tracts qui appelaient la population de mon village à lutter contre l’occupant. Après avoir combattu les armes à la main dans les maquis du Cher, j’aurai pu rentrer chez moi. J’avais 17 ans. Je ne l’ai pas fait. Je suis allé sur le front de Royan. Là, j’avais un capitaine de 24 ans qui savait conduire des hommes. Il est tombé face à l’ennemi, le 3 Décembre 1944. Avant de mourir il nous a dit : " les gars il faut lutter jusqu’au bout pour la justice et la liberté."Je tiens cet engagement aujourd’hui encore en me battant contre la guerre injuste du Viêt-Nam. ce faisant je défend mon honneur de marin." ( Henri Martin, cité dans Mémoires vivantes

    Henri Martin a été au cœur d’une immense campagne de propagande pour sa libération et pour la fin de la guerre en Indochine. Campagne orchestrée par le Parti communiste français qui organisa des comités de défense avec des personnalités du monde politique ou intellectuel comme Jean-Marie Domenach et la revue Esprit, Jean Cocteau, ou encore Jean-Paul Sartre qui publiera, fin 1953, L'affaire Henri Martin.

    il fut libéré après trois ans en prison. Le président Auriol le gracia en août 1953.

    >  Il y a 60 ans : Raymonde Dien et Henri Martin contre la guerre d’Indochine - LDH Toulon

    > L’affaire Henri Martin et la lutte contre la guerre d’Indochine, par Emeric Tellier  

    > L'affaire Henri Martin, d'Alain Ruscio. Ed. Le temps des cerises

    > Henri Martin est décédé - Humanité

    > Film : d'autres sont seuls au monde.  Ciné-Archives gère le fonds audiovisuel du PCF

    Désobéir, c’est le fait d’un homme libre - Un texte de Raymond Aubrac, préface à L’Affaire Henri Martin et la lutte contre la guerre d’Indochine.

       (Wikipedia)

    henri_martin-ba5eb.jpg

    " Désobéir, c’est le fait d’un homme libre qui met en gage sa liberté pour obéir à sa conscience." C’est ainsi qu’Henri Martin, un marin qui refuse de participer au combat contre les Vietnamiens pour rétablir la domination coloniale, sait que son geste lui vaudra la prison, le jugement, la condamnation.
    Il rejoint le comportement de tous les résistants qui, dans la Résistance intérieure ou dans les Forces françaises libres, ont tous, un jour, décidé de transgresser les ordres de l’occupant relayés par le gouvernement de Vichy, à leurs risques et périls. Refusant de participer au combat contre un peuple qui lutte pour son indépendance, il est donc fidèle à ce qu’il avait été lui-même, un résistant français.

    Il est pourtant intéressant de voir ce qui distingue le geste d’Henri Martin, marin, de ce qu’avait été la décision du même Henri Marin, résistant. J’y vois deux différences significatives.

    Le résistant qui désobéissait devait le faire discrètement, sous peine d’être immédiatement arrêté, neutralisé, de disparaître sans que son comportement soit qualifié comme un exemple à valeur de démonstration publique. Au contraire, le soldat, le marin, qui refusa d’obéir aux ordres qu’il estimait inacceptables l’a fait publiquement. La démonstration était là, mobilisatrice.

    Des centaines, des milliers d’hommes et de femmes ont reconnu le passage à l’acte, symbole d’une conviction que beaucoup nourrissaient sans pouvoir l’exprimer. Dès lors le geste public, motivé et explicité lors d’un procès qui va frapper l’opinion, devient un acte politique mobilisateur (c’est aussi la valeur de l’acte de Raymonde Dien qui arrête de son propre corps un convoi de ravitaillement de la force répressive).

    L’autre différence, importante à mes yeux, peut être ressentie par tous les survivants de la Résistance lorsqu’ils sont invités, souvent des années plus tard, à témoigner devant des jeunes. Parmi les questions posée, on s’entend toujours demander : « Mais pourquoi avez-vous fait cela ? ». Les réponses, qui varient selon les témoins, ont toujours une partie commune : le refus de l’injustice. Ces témoignages sont importants pour leur valeur historique, mais surtout pour la leçon de courage et pour la mise en évidence des valeurs morales qu’ils comportent. Ils arment l’auditoire d’une exemplarité qui trouvera, un jour proche ou lointain, l’occasion de peser sur le comportement. Le geste d’Henri Martin n’était pas, lui, un exemple pour l’avenir. Il était là, motivé, public, immédiat, politique, et son impact sur ceux, nombreux, qu’il impressionnait s’inscrivait dans l’actualité.

    Je voudrais ajouter que cet homme d’un grand courage et d’une haute structure morale a toute sa vie été fidèle à ses convictions, une fidélité dont l’histoire des dernières décennies n’a pas fourni tellement d’exemples. "

    Raymond Aubrac
    Préface à L’Affaire Henri Martin et la lutte contre la guerre d’Indochine.
  • 49.3 : le gouvernement fait le numéro d'urgence

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    Vive l'adoption des lois sans vote !

    blog+-Valls+menace+les+deputes.jpgUn parlement croupion d'une république taillée sur mesure par de Gaulle, c'est encore trop. Des députés godillots, il n'y en a pas assez... ou alors ils sont peu fiables. Après l'avoir joué " cartes sur table " avec son sémillant ministre des finances dans le rôle du pédagogue infatigable qui mouille sa chemise, l'exécutif décide de faire passer la loi Macron à l’Assemblée nationale en recourant à la procédure dite du 49-3. " Je ne dramatise pas, au moment où je parle, le texte ne passe pas " s'est justifié Manuel Valls.

    Déjà au mois de juin 2014, lors du vote du Budget, le gouvernement Hollande avait menacé les députés du 49.3, après son chantage sur la grève SNCF et le bac.

    Sous la droite un tel recours était naguère ( jadis ?) aux yeux du PS, une insulte faite à la démocratie et une violation des droits du Parlement. La procédure, ôte en effet le droit (relatif) des députés de délibérer démocratiquement : le projet de loi est considéré comme adopté sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l'Assemblée nationale. Si la motion de censure n'est pas déposée, le texte est adopté. Idem si la motion de censure est rejetée. (Huffington Post)

    A l'époque où Dominique de Villepin, Premier ministre, utilisait le 49.3 pour faire passer en force la loi sur le CPE. Hollande déclarait sans rire :

    " Le 49.3 est une brutalité. Le 49.3 est un déni de démocratie. Le 49.3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire mais il va se poursuivre ce débat parlementaire d'une manière ou d'une autre, d'abord au sénat et ensuite par des procédures que nous utiliseront jusqu'au bout. "

     

  • Matthieu Pigasse, la coqueluche de gauche

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    " Dans un grand élan de démagogie, Syriza propose tout simplement de raser gratis: hausse des salaires, baisse de la TVA sur les produits… Son discours présente des points d'intersection avec l'extrême droite, notamment l'anticapitaliste, le rejet de l'Europe et le populisme".

    Matthieu Pigasse, patron de Lazard,
    dans Eloge de l'Anormalité, paru en 2014

    pigasse.jpgMatthieu Pigasse, "socialiste" multimillionnaire surnommé le obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza... Qui sommes-nous pour juger.

    3992716853.pngLa crise grecque est une affaire superbe pour Lazard, qui a déjà touché 25 millions d'honoraires en 2012 pour sa première mission. Matthieu Pigasse a donc tout intérêt à s'entendre avec Yanis Varoufakis, passionné de rock comme lui. D'autant que Michel Sapin, le ministre des Finances, glissait au ministre grec à l'issue de leur rencontre, dimanche: "La France, quant à elle, offre à la Grèce une aide gratuite"… Delphine Deshaux

    Les malheurs de la Grèce ont su faire le bonheur des autres. En 2010, le chiffre d'affaires de la banque Lazard ont augenté de 18% et ses revenus issus de l'activité de conseil aux gouvernements ont plus que doublé. Les conseils au gouvernement grec ont constitué l’essentiel de cette activité. Matthieu Pigasse avait pris en main lui-même ce dossier, au plus fort de la crise grecque avec le soutien, notamment, de l’économiste Daniel Cohen, autre idole des médias et senior advisor de Lazard Frères.

    En 2012 , le gouvernement Hollande portait son choix sur la banque Lazard comme banque conseil du ministère de l'Economie et des Finances.

    Grâce à l'ami Moscovici, strausskahnien de formation et alors ministre de l'économie, Pigasse recevait mandat pour conseiller le gouvernement lors de la création de la future Banque publique d'investissement.

    La gauche des hautes sphères se souvenait combien cet homme fut le sauveteur providentiel de la banque Lazard : 

     3992716853.pngDestinée à être introduite en Bourse, il convainc les Caisses d’Épargne et son charismatique patron Charles Milhaud d'investir dans Lazard pour sauver son entrée à Wall Street. C'est son plus beau " coup ". Dès lors, il devient incontournable dans la banque du boulevard Haussmann et engrange les mandats :Areva, Caisses d'Epargne, Canal+, le PSG, Colony..." Matthieu Pechberty

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    > Matthieu Pigasse obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza, Delphine Déchaux pour ChallengeSoir - 2015

    >  Quand les économistes perdent le sens commun. Les forts en chiffres ne sont pas aussi indépendants qu'ils le disent... par Sophie Coignard et Romain Gubert, Le Point - 2011

    > Matthieu Pigasse, iconoclaste rock’n’roll - Paris Match (portrait people de 2009)

    > Les imposteurs de l'économie, Laurent Mauduit - article sur son blog

    >Economistes : vendus et incohérents ? (Le Point),  par Sébastien Rochat / Arrêt sur images - 2011

    > Comment la finance contrôle le débat économique, par Bertrand Rothé,  Acrimed - 2011

    >Les nouveaux réseaux des affaires publiques, par Élise Karlin, Bruno Abescat, Jean-Michel Demetz, Laurence Debril et Eric Mandonnet,  Express - 2010

    > L'irrésistible ascension de Matthieu Pigasse, star de la finance et des médias, par Matthieu Pechberty - La Tribune - 2010