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Actualités - Page 10

  • LO : Contre l'attentat barbare et ceux qui l’exploitent

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    Lutte Ouvrière partage la profonde indignation provoquée par l’attentat commis le 7 janvier à Paris. Nous exprimons notre émotion et notre solidarité avec la rédaction de Charlie Hebdo et avec les proches des victimes, que pour certaines nous connaissions, ce qui nous touche d’autant plus.

    Cet attentat est un acte ignoble. Il a visé des journalistes pour ce qu’ils ont dessiné et écrit, ainsi que ceux qui les protégeaient. Ceux qui emploient de telles méthodes ne sont pas seulement des ennemis de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, ils sont par là même des ennemis des travailleurs, de leur liberté de s’exprimer et de s’organiser. Quelle que soit l’idéologie dont ils se réclament, leurs méthodes visent à imposer la dictature sur une population ou une fraction de population. Le terrorisme, qu’il soit employé par les États ou par des groupes cherchant à constituer un pouvoir d’État, vise à faire taire toute expression divergente, et il frappe toujours et surtout la liberté des opprimés de lutter contre l’exploitation qu’ils subissent.

    En même temps, nous ne pouvons qu’être choqués par l’exploitation politique qui est faite maintenant de cet évènement par différents partis politiques et surtout par le gouvernement de François Hollande et Manuel Valls. En appelant à l’unité nationale à partir de cet événement, il cherche à restaurer dans l’opinion un crédit qu’il a largement perdu de par toute sa politique. Il veut en particulier justifier, par cet attentat attribué à ce qu’on appelle des « djihadistes », les interventions de l’armée française en Afrique et au Moyen-Orient.

    En agissant ainsi et alors qu’il prétend les défendre, le gouvernement trahit la mémoire des journalistes assassinés eux-mêmes. Ils étaient non seulement des ennemis irréductibles des idéologies religieuses, mais aussi des anti-militaristes opposés à toutes les expéditions militaires. Mais de plus, par une opération qui au fond est symétrique de celle que voudraient faire les « djihadistes », le gouvernement voudrait imposer sa politique comme la seule possible. Or les manœuvres et les opérations militaires des puissances impérialistes, menées en Afrique et au Moyen-Orient pour faire prévaloir les intérêts des grandes sociétés occidentales, portent elles-mêmes une lourde responsabilité dans le développement de bandes armées sans contrôle qui agissent dans ces pays, mais qui cherchent aussi à agir ici.

    C’est pourquoi Lutte Ouvrière ne participera pas à des manifestations visant à faire prévaloir une unité nationale dans laquelle pourront se retrouver différentes forces politiques, du Parti socialiste à la droite et au Front national. L’instrumentalisation de l’attentat à Charlie Hebdo de leur part, pour des objectifs auxquels les journalistes assassinés eux-mêmes étaient opposés, est indécente, sans oublier la façon dont certains de ces partis chercheront à l’exploiter dans un sens raciste et xénophobe. Il n’est pas question de nous retrouver au côté de partis qui portent une grande part de responsabilité dans la situation de crise et dans la montée de la barbarie à laquelle on assiste et dont l’attentat à Charlie Hebdo n’est qu’une manifestation de plus.

    Lutte Ouvrière exprime encore une fois toute son indignation, sa solidarité avec les victimes et leurs proches, et continuera à lutter pour la liberté d’expression et de critique, à commencer par la liberté des travailleurs et de tous les exploités de lutter contre cette société capitaliste d’exploitation et d’injustice, que toute la politique de ce gouvernement vise à maintenir.

  • Aimons la police et les patrons !

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    Action collective

    gisti, travail au noir, sans-papiers, capitalisme, police

     La police, invitée surprise de l’entretien préalable à licenciement d’un salarié sans papiers

     3992716853.pngSi le code du travail prévoit que salariés et employeurs peuvent être assistés lors d’un entretien préalable à licenciement, le même code ne prévoit pas que la police puisse assister l’employeur et mettre un terme à la procédure !

     Saliou B. travaille avec un nom d’emprunt, comme nombre de personnes sans papiers, pour une entreprise de nettoyage dont le siège est situé à Vanves (92). Il travaille à temps partiel environ 2 heures par jour, en CDI.

     Lors de la signature du contrat, Saliou ne présente aucun papier, pas même la photocopie de la pièce d'identité d'emprunt. L'entreprise ne fait pas de vérifications et le contrat est signé en janvier 2014.

     A partir de juin 2014, des retards de paiement de ses heures de travail amènent le salarié à se plaindre auprès de son employeur. Celui-ci devient bizarrement très pointilleux sur l’identité de son salarié. Il bloque le versement de ses salaires mais ne lui demande pas de cesser son activité.

     Après 6 mois durant lesquels Saliou B. a continué de travailler sans être payé, il se décide à réclamer par courrier le paiement de ses salaires et la rectification des bulletins de paie, et informe son employeur qu’il saisira le conseil de prud’hommes si ses droits ne sont pas rétablis.

     L’employeur, pour toute réponse, le convoque à un entretien préalable à licenciement le 17 décembre au matin ! Mais l'employeur ne s'est pas contenté de convoquer son salarié ; il a également prévenu la police, et dix minutes après le début de l'entretien, une voiture de police arrive sur place. C’est l’arrestation du salarié qui met fin à l’entretien. Il est ensuite placé en garde à vue pour usurpation d’identité, puis transféré au centre de rétention de Plaisir (78) d’où il risque d’être expulsé de France à tout moment.

     Les organisations signataires dénoncent l’attitude de la police et rappellent que celle-ci a omis de placer en garde à vue le véritable délinquant : l’employeur, qui lui reste libre. Est-il prévu qu'il fasse l'objet de poursuites ?

     En effet, la dissimulation, même partielle, d’heures de travail constitue un délit, et a pour conséquences un manque à gagner en cotisations perdues pour les organismes sociaux et la protection sociale.

     Par ailleurs, l’article L.8252-2 du code du travail prévoit que le salarié étranger dépourvu de titre de séjour a les mêmes droits au paiement des salaires que les autres salariés. Il a aussi le droit à être entendu lors d’un entretien préalable pouvant aller jusqu’à son licenciement.

     La police a, dans ce cas, permis à l’employeur de continuer à s’exonérer de ses obligations. Son intervention dans cette affaire a de fait empêché la victime de faire valoir ses droits devant la justice prud'homale ou pénale.

     ____

     En empêchant ce salarié de faire valoir ses droits, et en permettant à l’employeur de continuer à contrevenir au code du travail, la police donne un signal symbolique inquiétant : en plus de devoir se cacher, les salariés sans papiers devront-ils renoncer à faire valoir leurs droits ?

     Les employeurs coupables d'abus et exploitation d'une main-d'œuvre par nature vulnérable seront-ils désormais protégés par les forces de police ?

     Dans un État de droit, cette attitude est inacceptable. Nous demandons la libération immédiate de Saliou B. et la saisine des services de l’inspection du travail pour qu’une enquête soit menée, le salarié rétabli dans ses droits et l'employeur poursuivi pour les infractions qu'il a commises.

     Paris, 22 décembre 2014

    Organisations signataires :
    CGT-UD-Paris
    CGT-UD-92
    CNT-Solidarité ouvrière-Nettoyage-Région parisienne
    Gisti
    Sud-Travail-Ile-de-France
    Syndicat de la magistrature (SM)
    Union syndicale Solidaires

     

  • Le Hamas : terroriste ? Les partis pris iconographiques des sites d’information

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     par Julien Salingue, le 18 décembre 2014 - Acrimed

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     Le Tribunal de l’Union Européenne a annulé, le 17 décembre, l’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes de l’UE. Une décision que nous ne commenterons évidemment pas, mais qui nous intéresse dans la mesure où les grands médias français l’ont rapidement relayée sur leurs sites internet. Des articles en général très factuels, sans appréciation positive ou négative de la décision de la justice européenne, mais dont l’iconographie semble dénoter un certain parti pris...

    Ces captures d’écran, réalisées dans la journée du 17 décembre sur les sites d’un bon nombre de grands médias français, parlent presque d’elles-mêmes :

    - Le Monde :

    - Libération :

    - Le Parisien :

    - Ouest-France :

    - Le Journal du dimanche :

    - L’OBS :

    - Europe 1 :

    - RFI :

    - BFMTV :

    - TF1/LCI

    Etc.

    Une iconographie, chacun l’avouera, d’une stupéfiante variété, et d’une neutralité totale eu égard à l’objet des différents articles...

    Le Hamas est une organisation politique qui possède certes une branche armée, mais la lutte armée n’est qu’une des facettes des activités du mouvement qui, rappelons-le, est majoritaire au parlement palestinien et a dirigé le gouvernement à Gaza durant sept ans. Le Hamas a des activités multiples, qu’elles soient religieuses, politiques, caritatives, sociales... Comme le rappelle Aude Signoles, enseignante-chercheuse et spécialiste reconnue, dans le monde académique, des organisations et de la société palestiniennes,

    " Comme dans n’importe quel mouvement politique, la branche armée ne représente qu’une minorité au sein du Hamas. La plus forte composante du Hamas est sa branche caritative. Historiquement, cela a toujours été le cas. À Gaza, par exemple, tout le monde connaît les membres du Hamas, ils sont sur le terrain depuis longtemps : ils apportent l’éducation, la santé, une assistance juridique aux familles. En cas de litiges entre familles, ce sont eux qui jouent le rôle de médiateurs. Le Hamas fait énormément de social. Il crée de nombreux clubs de jeunes, organise des actions sportives ou caritatives."

    Il existe dès lors des centaines, des milliers probablement, de photos pouvant illustrer un article sur le Hamas : photos d’Ismail Haniyah, le dirigeant le plus connu du mouvement, de réunions du gouvernement Hamas à Gaza, de manifestations diverses, à Gaza et en Cisjordanie, de centres sociaux, de dispensaires, de drapeaux du Hamas, voire même de drapeaux palestiniens, etc. Et si le Hamas organise des défilés militaires, et met parfois en scène sa branche armée, rien n’oblige les sites et les journaux à choisir des photos prises lors de ces défilés.

    Car de tels choix ne donnent pas seulement une image biaisée de ce qu’est le Hamas, mais ils ne sont, de plus, pas neutres. On admettra en effet que les photos reproduites ci-dessus contribuent largement à inciter les lecteurs à porter un jugement négatif sur le Hamas, qui apparaît avant tout comme un groupe paramilitaire et violent, dont les membres se promèneraient dans les rues avec des cagoules et des armes.

    Critiquer le Hamas ? C’est évidemment le droit de tout un chacun ! Mais la moindre des choses serait alors d’offrir une véritable information et de véritables analyses (absentes de chaque article dont nous avons capturé le titre et la photo d’illustration), et non de se reposer sur des choix iconographiques qui, consciemment ou non, influencent le lecteur en ne lui offrant qu’une vision partielle, voire partiale, de la réalité.

    Julien Salingue

  • La loi Macron - Ce soir (ou jamais !)-

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    Émission Ce soir ( ou jamais!)

     Pour évoquer la loi Macron, qui fait couler beaucoup d'encre, Frédéric Taddeï reçoit sur le plateau l'économiste Thomas Philippon, l'anthropologue Paul Jorion, l'avocat Fiodor Rilov, Florian Philippot, vice-Président du Front National, l'économiste Natacha Valla, et Guillaume Duval, rédacteur en chef d'«Alternatives économiques». En fin d'émission l'archiviste et historien Thierry Sarmant brosse l'état du monde en 1715 pour comprendre celui de 2015.
     
    > C'est ici
  • Que d'eau, que d'eau !

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    Tempête et catastrophe naturelle

    280px-Macmahon.jpgLe comte de Mac Mahon, duc de Magenta, Maréchal de France et président de cette troisième République qui ressemblait à une monarchie, s'en vint dans le Midi lors des inondations de la Garonne de 1875, et s'écria fort à propos : " Que d'eau, que d'eau ! " Ce à quoi un officiel lui aurait répondu : " Et encore, monsieur le Maréchal, vous ne voyez que le dessus."

    A l'époque, la crue fit des centaines de morts. Depuis, si le débit de paroles lénifiantes s'est considérablement accru et que le transport de leurs Hautesses se fait en hélicoptère, l'essentiel des rites compassionels médiatiques et charitables a été préservé  - même si l'enthousiasme n'est plus ce qu'il était.

    Arrivée du maréchal de Mac-Mahon,
    La Dépêche,  27 juin 1875

    gd.png"Le train portant M. le maréchal Mac-Mahon, président de la République, est entré en gare à 2 h. 30 minutes de l'après-midi.
    Une salve d'artillerie a annoncé son arrivée.Le président de la République a pris place dans une voiture découverte avec M. Buffet, ministre de l'intérieur, M. le préfet de la Haute-Garonne et M. le général de Salignac-Fénelon.

    MM. les conseillers de préfecture, et les membres de la municipalité venaient ensuite dans des voitures particulières.
    Une foule nombreuses attendait aux abords de la gare, sur le pont Riquet et les allées Lafayette.
    Le maréchal a été accueilli à son entrée en ville par les cris de : Vive le Président de la République !

    Le maréchal est arrivé à trois heures précises à la préfecture. Il a été reçu par le clergé, qui l'a invité à entrer dans la cathédrale. Après dix minutes d'attente, il en est sorti et s'est rendu à la préfecture.

    Sur le parcours, il a été accueilli par les cris de : Vive le président de la République ! Vive Mac-Mahon ! La foule, par un sentiment facile à comprendre, est restée en grande partie muette et réservée."

    *

    Dans l'attente d'une visite présidentielle, que vous soyez propriétaires ou  locataires, et si votre logement a subi des dégâts, voici quelques informations pratiques sur le site l'Agence National pour l'Information sur le Logement. ANIL

    Dans chaque agence départementale vous pouvez également bénéficier de l'aide de professionnels

  • Travail du dimanche

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    On les vire par la porte, ils reviennent par la fenêtre. Déjà sous Sarkozy, en 2009, le travail du dimanche était mis au menu pour nous faire avaler tout le reste. C'était pour le bien des Français et le fameux " travailler plus pour gagner plus". Aujourd'hui, la droite applaudit le travail un peu forcé : il est vital pour les Français d'acheter des meubles le dimanche.

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    Loi Travail du dimanche -  Motion de rejet préalable  Samedi, 11 Juillet 2009 par Martine Billard

    Assemblée nationale - XIIIe législature / Session extraordinaire de 2008-2009 -   Compte rendu - intégral :Première séance du mardi 7 juillet 2009

    Mme Martine Billard. Madame la présidente, monsieur le ministre, messieurs les présidents de commission, messieurs les rapporteurs, nous examinons une nouvelle proposition de loi sur le travail du dimanche puisque l'examen de la précédente, en décembre dernier, avait tourné court entre l'examen en commission et l'inscription à l'ordre de jour de la séance, malgré une réécriture dictée depuis l'Élysée... Nous nous souvenons des propos du président du groupe UMP, venu en séance nous annoncer : « Nous allons profiter de la trêve des confiseurs pour continuer d'y travailler ». Aucun texte n'était finalement réapparu en janvier mais nous en sommes aujourd'hui à la quatrième version de la même proposition de loi.

    Nous pouvons nous interroger sur cette obstination qui pousse le Président de la République, le rapporteur, et derrière eux la majorité UMP, à imposer un texte dont ils sont seuls à être convaincus qu'il soit utile. De toute évidence, le Président de la République n'admet pas que ses désirs ne soient pas suivis d'effets.

    Nous voyons ici l'application de la sentence présidentielle proclamée dernièrement à Versailles : « La crise nous rend plus libres d'imaginer un monde plus libre. » Entendons par là que nous n'en avons pas fini avec le renard libre dans le poulailler libre.

    Pour lire la totalité de l'intervention,  c'est sur le site de l'Assemblée nationale.

    > Interview de Jean Claude Mailly, FO :  "Le travail dominical ne respecte pas les conventions internationales" (Fédération des Employés et Cadres CGT FO section Commerce).

    "Travail du dimanche : la bataille judiciaire ne fait que commencer "par Lucie Delaporte, Bakchich

     

  • Torture

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    On apprend que :

    1. la torture pratiquée par la CIA était "inefficace".
    2. l'agence de renseignement a menti .

    La CIA aurait sans doute gagné à dire la vérité en pratiquant une torture efficace.

    IL y a 5 ans...

    "Torture Academy"

    Depuis un demi-siècle, les États-Unis forment des militaires sud-américains, avec un net penchant pour la dictature, au sein de la School of the Americas, une annexe du Pentagone.

    En 2004, les manuels d’interrogatoire utilisés par l’école, et qui donnaient des consignes explicites pour torturer, furent rendus publics par le National Security Archive ( institut de recherche indépendant), après un procès qui s’est tenu selon la loi du Freedom of Information Act, intenté par des médias réputés comme le Baltimore Sun.

    > Les putschistes au Honduras formés à la "Torture Academy", par Doug Ireland - Bakchich info

    L’école de la démocratie américaine

    La School of the Americas (SOA) - le centre de formation militaire le plus important d’Amérique latine - aura  permis aux États-Unis d’entraîner et de former idéologiquement plus de 60 000 militaires dont quelques célébrités : les généraux putschistes argentins Viola, Videla et Galtieri, les dictateurs Pinochet au Chili, Somoza  au  Nicaragua, Manuel Noriega au Panama, Stroessner au Paraguay, Hugo Banzer en Bolivie...

    Pour cause d'image désastreuse, la SOA a changé d’appellation et est devenue le WHISC, The Western Hemisphere Institute For Security Cooperation, mais les pratiques restent inchangées: l'apprentissage des techniques d'interrogatoire (torture etc.),  de chantage et d'exécutions des opposants au bon ordre établi sont toujours au programme : " In democracy we trust !"

    > "SOA, ou l’école du terrorisme à l’américaine", par George Monbiot,  journaliste pour le quotidien The Guardian. ReOpenews

    8/O7/2009