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  • Le Rebsamen variable

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    Candidat à la mairie de Dijon, Rebsamen ne restera pas ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

    Marie-Thérèse Mutin, ancienne première secrétaire fédérale du PS de la Côte-d'Or, a dit en son temps tout le bien qu'elle pensait de ce trésor national : "Il conclut des alliances en fonction de sa carrière. Moi qui me moque des postes, je ne comprends pas qu'on puisse faire de la politique en ne défendant pas ses convictions.»  

    C'est sans doute grâce à cette qualité qu'il reçut "le Molière de la meilleure trahison pour son rôle d’employé du Medef ".

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    De quelques circonstances

    En 2006 François Rebsamen, alors directeur de campagne de Ségolène Royal, avait en vue le poste de ministre de l'Intérieur.  Une fonction  promise en cas de victoire de la Madone des sondage aux présidentielles. Comment ne pas remercier le talent de celui qui fut en 1984 le chef de cabinet du ministre de  l'Intérieur Pierre Joxe :

    " François Rebsamen est un faux dilettante. Il y a vingt ans, il avait les cheveux longs, des vestes à franges et des rouflaquettes qui lui donnaient un air de rocker et d'étudiant attardé. Mais, derrière cette apparence, il était très travailleur, rapide, imaginatif et parfaitement fiable. C'est pourquoi je l'ai appelé à mon côté au ministère de l'Intérieur. Plus tard, je l'ai poussé à se lancer en politique. Il est fait pour cela. Aujourd'hui, le voici maire de Dijon. Dans un an, vous verrez, il sera encore meilleur. Le pouvoir révèle les individus à eux-mêmes."

    Rebsamen, membre du Grand-Orient de France, une loge maçonnique prônant l'humanisme et la fraternité, fut invité le 19 octobre 2006, dans  l' émission " À vous de juger " d' Arlette Chabot  :

    "Il y aujourd'hui des jeunes... alors on a dit "sauvageons"... on peut dire barbares...
    Arlette Chabot : "barbares" ! , c'est un mot un peu fort quand même (...)  ça veut dire qu'ils ont commis des actes graves !
    ... C'est à dire que ce sont des jeunes qui n'ont pas de civilisation... qui n'ont pas été éduqués... et auxquels il faut tout apprendre... auxquels il va falloir tout apprendre..."

    En 2008, le Canard enchaîné épinglait François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon : en 2007 ce passionné de pêche à la mouche avait perçu 20 000 euros de jetons de présence au conseil d'administration de Dexia Crédit Local ,et ce en échange de sa seule participation à une réunion trimestrielle, d'une durée de quelques heures- soit 44 fois le revenu minimum d'insertion.

    Suite à cette révélation, Rebsamen, très grand seigneur, donnait sa démission du mandat d'administrateur de cette société - en invoquant le manque de temps :

    " Les circonstances actuelles exigeraient un travail et une implication que je considère comme incompatibles avec le temps que je me dois de consacrer à mes mandat."

    Dexia Crédit Local, une des filiales de Dexia, modèle de  banque partiellement nationalisée par la France, la Belgique et le Luxembourg qui  avaient injecté de conserve la bagatelle de 6 milliards d'euros dans son capital...

    En 2010, Rebsamen, ce fervent de civilisation et d'éducation soutenait Georges Frêche, exclu du PS après ses propos "inacceptables et humiliants" concernant des joueurs de l'équipe de France de football.

    " Dans cette équipe il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."

    Rebsamen s'était même abstenu lorsque le bureau national du Parti socialiste avait voté l'investiture d'Hélène Mandroux aux régionales pour contrer Frêche.



    François Rebsamen soutient les pro-Frêche

    par publicsenat.

    Proche des uns (puis des autres), numéro 3 ou 2 du PS (puis sans numéro), Rebsamen fut aussi l'inventeur des " adhérents à 20 euros" qui permirent  au PS de passer de 127 000 à 220 000 membres entre novembre 2005 et novembre 2006 - au détriment des militants de longue date. Un gonflement artificiel puisqu'un tiers, voire la moitié de ces adhérents ne reprirent pas leur carte. 

    Mais qui donc est M. Rebsamen ?

     
    " Cela fait trois fois que M. Rebsamen s’en prend à la LDH. La première fois, c’était il y a quelques mois quand il a tenté de copier l’appel lancé par la LDH et Daniel Karlin à propos des empêchements opposés aux Français d’origine étrangère pour renouveler leurs papiers d’identité.

    Voici qu’à deux reprises, M. Rebsamen prend ses distances avec son propre parti en refusant de participer à l’initiative lancée par la LDH et aux 135 manifestations (y compris à Dijon…) qui vont se dérouler en France pour protester contre la politique xénophobe du président de la République. [Sarkozy]

    Libre à M. Rebsamen d’enfourcher la vulgate gouvernementale traitant ses opposants de " gauchistes " ou de "gauche milliardaire ".

    Libre aussi à la LDH de s’interroger sur ce qui différencie M. Rebsamen du président de la République. Sauf, bien entendu, à prendre acte des réponses que suscite lui-même l’intéressé à la question : quelles sont, sinon les principes, au moins les ambitions de M. Rebsamen ? "

    Paris, le 3 septembre 2010.

  • A l'écoute de la météo marine

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    A l'écoute de la météo marine
    Rediffusion de Sur les Docks du 29/05/2009

    Un documentaire d'Inès Léraud et Diphy Mariani

    Marie-Pierre Planchon, Jean René Cossec et Armand Goascoz Inès Léraud©

    "La météo marine sur France Inter, c’est un petit bulletin d’information écrit dans la langue énigmatique des marins, qui mine de rien, est entré dans l’imaginaire d’un grand nombre de personnes. Au point qu’un millier de lettres de regrets et de poèmes à Marie-Pierre Planchon sont arrivés à la radio lors de sa quasi disparition (il n’est plus diffusé que sur les Grandes Ondes depuis septembre 2008). Des parisiens blottis dans leur lit aux pêcheurs langoustiers d’Iroise et d’Yeu, nous vous proposons un voyage à travers des pensées qui se croisent, chaque soir, à l’écoute de la météo marine."

     
  • Prison de Nîmes : 1,33 m² par détenu

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    "Nîmes est l’un des établissements les plus surpeuplés de France. La prison a été pensée pour accueillir 192 personnes. Nous en hébergeons 402. De nombreuses cellules sont triplées : 3 détenus vivent dans 9 m2, chaque soir nous mettons plus de 70 matelas au sol. L’infirmerie, les parloirs... rien n’est dimensionné pour 400 détenus. On ne peut plus leur proposer une douche quotidienne. 85 détenus par étage à faire passer dans 6 douches, tout en respectant les rendez-vous à la visite médicale et les heures de sport... Mathématiquement, ça ne passe pas."

    Stéphanie Touret, directrice adjointe de la maison d’arrêt de Nîmes, entretien à Libération, 17 juin 2013

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    > Franck Johannès : La prison de Nîmes : 1,33 m² par détenu. Le dossier au Conseil d’État

    > La surpopulation carcérale devant le Conseil d’État- Dalloz actualité

    > Surpopulation et  conditions inhumaines  de détention à la maison  d’arrêt de Nîmes / Dossier de presse-  OIP Observatoire International des prisons - PDF

    > " Il vaut mieux un détenu sous bracelet électronique que sur un matelas au sol" entretien à Libération, 17 juin 2013 / Stéphanie Touret, directrice adjointe de la maison d’arrêt de Nîmes, entretien à Libération, 17 juin 2013

  • La "Terreur féministe" selon "Causeur"

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    "Le journalisme contemporain râle dans l'air rance et fade des bibliothèques ou l'air empesté des coulisses, suçant la chair morte au flanc des cadavres illustres ou mangeant le fard sur la joue des actrices, criant avec les uns : "Vive Platon !" avec les autres : "Vive Siraudin !" les pédants portant dans leurs mains sales le flambeau des nécropoles, les chroniquailleurs écrivant à la lueur d'un quinquet de boui-boui !

    Nous venons dire, nous, que nous aimons le soleil et la vie ! Mais songez donc : c'est presque une révolution !

    Ils ne savent que tourner, comme des mouches, autour de ceux qui ont de l'encre aux doigts ou de la poudre de riz au cou : ils ne savent que faire des articles à propos d'articles, causer du grand siècle ou du petit Chose, commenter, copier, plagier, ou bien sculpter des mots comme des forçats cisèlent des noyaux de cerise, monter dans les maisons, écouter aux portes, recueillir la salive et filtrer le crachat des autres ! "

     Jules Vallès
    dans le journal La Rue

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    Pour son numéro de l'été, "Causeur", magazine, a donc décidé de s'attaquer à la "Terreur féministe". Sexisme, inégalités, harcèlement... elles vous ont à l’œil ! est-il précisé. Bigre...

    "La direction de Causeur est composée d'Élisabeth Lévy - résistante ( tout comme le sont Eric Zemmour, Robert Ménard ou Ivan Rioufols), de Gil Mihaely, de Daoud Boughezala à qui on doit cette tirade à propos du mariage pour tous : " Ainsi, bientôt,  il n’y aura plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme. Nous serons tous des transgenres cosmopolites au vote universel. Lorsque le mot race aura été supprimé de la Constitution, la Procréation médicalement assistée ajoutée aux droits fondamentaux du citoyen, le bonheur pourra enfin advenir ici-bas.”   On compte aussi Pascal Bories, qui passera à la postérité par sa réponse provocante à la tribune des femmes journalistes touchées par le harcèlement de certains politiques..."

    Benoît Raisky, pissant copie, nous y résume ainsi ce que sont les féministes :

    " Vous êtes de gauche, et, bien naturellement, vous vous intéressez aux deux révolutions qui ont changé la face du monde. De 1789 et 1917, vous avez pris ce qui vous a paru le meilleur. Le rasoir national, la guillotine des enragés hébertistes. La balle dans la nuque des tchékistes, vos amants virtuels. Vous détestez le catholicisme, et vous lui avez pris ce qu’il avait de pire : l’Inquisition et ses bûchers. Les Torquemada et les Savonarole en jupon sont chez vous légion."

    A lire les deux articles suivants qui règlent le sort du numéro et du fatras réactionnaire qu'il contient.

    > Causeur dénonce la « terreur féministe » : un attentat contre le journalisme - par Julien Salingue, Vincent Bollenot, 20 juillet 2015 ACRIMED

    >  Lettre ouverte à Causeur et à sa "terreur féministe" - terrafemina.com

     

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  • A tout saigneur, tout honneur : Abdellatif Hammouchi

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    L’ACAT, Amnesty International France, la FIDH, Human Rights Watch et la Ligue des droits de l’Homme sont particulièrement préoccupées par l’adoption  protocole de coopération judiciaire franco-marocain   adopté par le Sénat. Cce texte représente un recul pour la lutte contre l’impunité en France.

    Les ONG ont déclaré :« Il est très regrettable que les débats se soient focalisés sur l’amitié franco-marocaine plutôt que sur les responsabilités et obligations de la France en matière de lutte contre l’impunité des responsables de violations des droits de l’Homme et sur la réalité de l’usage de la torture au Maroc. Nous resterons vigilants quant à l’application de ce texte dans les procédures en cours et à venir. Nous appelons les magistrats à n’appliquer l’accord que dans les strictes limites du droit international et national ».

    > FIDH : Adoption du protocole France-Maroc au Sénat : les ONG resteront vigilantes

    Communiqué commun ACAT/Amnesty/FIDH/HRW :  « La réconciliation au prix de l’impunité ?

    Document de questions/réponses adressé aux parlementaires

    Avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)

    Le projet de loi sur le site de l’Assemblée nationale 

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    A l'origine de ces aimables politesses franco-marocaine, Abdellatif Hammouchi, patron du renseignement (Direction de la sécurité du territoire, DST) et directeur de la police marocaine. L'homme qui a été fait chevalier de la légion d’honneur depuis 2011, est mis en cause pour complicité de torture dans plusieurs plaintes qui font l’objet d’une enquête judiciaire en France.. Cazeneuve, lors d'une visite à Rabat, lui a promis d'être élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur... La gôche à le cœur bon et son âme est généreuse.

    Abdellatif Hammouchi " rejoint ainsi la liste des dignitaires du régime marocain mis en cause par la justice française, dont l’actuel chef de la gendarmerie royale, le général Hosni Benslimane, et l’ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le général Abdelhak Kadiri, tous deux soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement et la disparition, en 1965 à Paris, de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka. Pour le roi Mohammed VI, c’est l’un des piliers du système sécuritaire qui est ainsi visé par le pouvoir judiciaire français. Parfaitement bien huilées, les relations entre la monarchie marocaine et les différents gouvernements français sont d’une solidité qui transcende les clivages politiques droite-gauche."  Orient XXI

    > Portrait d’un Marocain, chevalier de la Légion d’honneur et recherché par la justice française. Par Omar Brouksy / Orient XXI

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  • La vaisselle et la solidarité ne font pas bon ménage

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    Le parquet de Perpignan a décidé d'abandonner les poursuites à l'encontre de Denis Lambert qui est finalement relaxé. Il comparaissait pour "avoir facilité le séjour d'étrangers sans titre de séjour" sur le sol français. Un couple d'Arméniens et ses 2 enfants, en situation irrégulière.
     
    > Voir le dossier du GISTI : Délits de solidarité http://www.gisti.org/spip.php?article1399
     
    Action collective
    GISTI

     La vaisselle et la solidarité ne font pas bon ménage

     La police aux frontières (PAF) traque obstinément ceux qui viennent en aide aux migrants. À Perpignan, cette sinistre besogne a été couronnée par des poursuites pénales engagées par le Procureur de la République à l’encontre d’un dangereux activiste des droits de l’homme.

     Des policiers zélés avaient identifié une cible de choix en la personne de Denis L. : il hébergeait à son domicile une famille arménienne (deux enfants de 3 et 6 ans et leurs parents), sous le coup d’une obligation de quitter le territoire et dans l’attente des résultats d’un ultime recours, non suspensif, contre le rejet de leur demande d’asile.

     Employant les grands moyens pour le confondre, ils lui ont infligé 36 heures de garde à vue et un long interrogatoire, à la suite de quoi le procureur l’a convoqué devant le tribunal correctionnel : il doit y comparaître le 15 juillet pour aide au séjour irrégulier, délit passible de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 euros.

     Pourtant l’article L 622-4 du code de l’entrée et du séjour des étrangers exclut toute poursuite lorsque l’hébergement d’un étranger en situation irrégulière « n’a donné lieu à aucune contrepartie et qu’il était destiné à assurer des conditions de vie dignes et décentes ». Autrement dit lorsque l’hébergeant agit par solidarité, comme Denis L. l’a fait à la demande du collectif des sans papiers de Perpignan, qui cherchait à reloger plusieurs familles de demandeurs d’asile en détresse.

     Qu’importe : cette exception n’a désarmé ni les policiers ni le procureur de la République. Pour trouver une contrepartie à l’hébergement qu’ils voulaient à tout prix incriminer, ils sont allés chercher au fond de l’évier et du bac à linge sale de Denis L. ! Le procès-verbal de convocation devant le tribunal lui reproche en effet d’avoir demandé à ceux qu’il accueillait « de participer aux tâches ménagères (cuisine, ménage, etc. ».

     Un ferme avertissement est ainsi donné à tous ceux qui manifesteraient de dangereux penchants pour une solidarité qui reste encore et toujours suspecte aux autorités policières et judiciaires : si vous accueillez un étranger chez vous, n’allez quand même pas jusqu’à partager quoi que ce soit avec lui, surtout pas la vaisselle ou le ménage ! Et s’il vous parle, faites attention, l’agrément de sa conversation serait une contrepartie évidente au toit que vous lui prêtez. En somme, vous devez faire comme s’il n’était pas là. C’est toujours comme ça avec les étrangers : c’est mieux s’ils ne sont pas là…

     La prétendue dépénalisation du délit de solidarité proclamée en 2012 n’est que faux-semblant : il passe encore la porte des palais de justice. Une fois de plus, une fois de trop !

    10 juillet 2015

     
    Organisations signataires :
    • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
    • Collectif Ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR)
    • Collectif Si les femmes comptaient
    • Ensemble !
    • Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (FASTI)
    • Groupe d’information et de soutien des immigré⋅e⋅s (Gisti)
    • Itinérance Cherbourg
    • La Cimade
    • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
    • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
    • Parti communiste français (PCF)
    • Parti communiste des ouvriers de France PCOF
    • Parti de gauche (PG)
    • Réseau éducation sans frontière (RESF)
    • RESF 51
    • Réseau chrétien immigré (RCI)
    • Syndicat des avocats de France (SAF)
    • Syndicat de la magistrature
  • La reddition de la Grèce et la "gauche de la gauche" française

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    3992716853.pngPour Aurélien Bernier, auteur de "La gauche radicale et ses tabous" et de "Désobéissons à l'Union européenne", la crise grecque a montré qu'"en évacuant l’idée de rupture avec les politiques de l’UE, Syriza s'est condamné à l’impuissance." Selon lui, cet échec de Tsipras montre par ailleurs que "la stratégie du Front de gauche", qui consiste aussi à vouloir réformer les institutions européennes de l’intérieur, "n’est plus valable aujourd’hui" : "Soit il continue à s’enfermer dedans et là, si j’étais à la place de Marine Le Pen, je me frotterais les mains. Soit il y a un sursaut, et le moment s’y prête."

    > "L’échec de Syriza, c’est l’échec de l'idée d'une réforme de l'UE de l'intérieur" Propos recueillis par Bruno Rieth. Marianne.net

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    3992716853.pngL’échec de Syriza, c’est l’échec de l'idée d'une réforme de l'UE de l'intérieur" Vendredi 17 Juillet 2015 à 5:00 Propos recueillis par Bruno Rieth Pour Aurélien Bernier, auteur de "La gauche radicale et ses tabous" et de "Désobéissons à l'Union européenne", la crise grecque a montré qu'"en évacuant l’idée de rupture avec les politiques de l’UE, Syriza s'est condamné à l’impuissance." Selon lui, cet échec de Tsipras montre par ailleurs que "la stratégie du Front de gauche", qui consiste aussi à vouloir réformer les institutions européennes de l’intérieur, "n’est plus valable aujourd’hui" : "Soit il continue à s’enfermer dedans et là, si j’étais à la place de Marine Le Pen, je me frotterais les mains. Soit il y a un sursaut, et le moment s’y prête."

    « Le but du référendum est de créer les conditions pour un vote en faveur de l'austérité et ainsi donner un vernis pseudo-démocratique à l'assaut social contre les travailleurs grecs. Il y a une colère profonde contre des années d'austérité brutale et Syriza et l'UE font donc tout leur possible pour rendre confuse l'opposition populaire et la démobiliser ».WSWS

    >  Le Parti de gauche applaudit la politique d'austérité de Syriza. Par Kumaran Ira / WSWS

    Extrait de l'article :

    3992716853.pngLa nuit du 5 juillet, Tsipras a déclaré: «Cela n’est pas un mandat pour la rupture avec l'Europe, mais un mandat qui renforce notre force de négociation pour parvenir à un accord viable.» Quatre jours plus tard, Tsipras foulait aux pieds les résultats du référendum, en capitulant à l'UE et en proposant des mesures d’austérité s’élevant à €13 milliards en échange d'un plan de sauvetage de l'UE.

    Alors que commençaient les pourparlers entre les membres de la zone euro, le PG a appuyé les coupes budgétaires de Tsipras et a lancé une campagne de propagande destinée à désamorcer l'opposition populaire à l'austérité.

    Le coordinateur politique du PG Eric Coquerel a salué la trahison de Tsipras. Il essayait de lui donner une couverture politique en critiquant le refus de Berlin d'approuver les mesures de Tsipras sans exiger de nouvelles coupes. Coquerel a écrit: « Maintenant ça suffit ! L’avenir de la Grèce et des autres peuples européens ne peut dépendre du bon vouloir des conservateurs allemands ».

    Coquerel s'est solidarisé avec l'austérité profonde de Syriza : « Plus que jamais nous affirmons notre solidarité avec la Grèce. Le plan du gouvernement Tsipras et la restructuration de la dette doivent être validés en l’état ».

    Les dénonciations de Berlin par le PG n'étaient que de la démagogie creuse liée au chauvinisme anti-allemand réactionnaire du PG. Lorsque Tsipras a capitulé aux exigences de Berlin pour encore plus d'austérité le week-end dernier et a imposé une série de mesures qui transforment la Grèce en une colonie financière de l'UE, Mélenchon a réagi, comme indiqué ci-dessus, en le saluant comme une icône de la « résistance »."

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    " C’est la Grèce qui a capitulé après la trahison de son Premier ministre Alexis Tsipras.  Ce n’est pas un coup d’État de la Troïka, c’est une reddition de la Grèce."

    > Étude sur la reddition du gouvernement et du parlement grecs et sur la manière élégante de sortir de l’euro.  18 juillet 2015  Parti de l’émancipation du peuple (ex. M’PEP) 

    • 4.- Le gouvernement Syriza, présenté comme le modèle européen de la gauche dite " radicale' ( ou de la " gauche de la gauche") a joué en fait un rôle facilitateur pour empêcher la Grèce de sortir de l'euro et de l'Union européenne

    Extrait : 5.- En France, le Front de gauche n’a plus de raison d’être car il fait doublon avec le Parti socialiste, il va disparaître

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    3992716853.pngLa bataille de Grèce, avec les épisodes du référendum du 5 juillet, la reddition du 12 juillet et la mise en place d’une majorité parlementaire d’unité nationale le 15 juillet a révélé une nouvelle fois, mais avec une intensité accrue, le vide stratégique de la gauche française, du PS à l’extrême gauche.

     Le président de la République a mis en avant, avec un rare fracas médiatique, le rôle « décisif  » qu’il s’attribue, notamment face à l’Allemagne, pour empêcher la Grèce de sortir de l’euro. Il n’en fallait pas plus pour que Pierre Laurent du PCF et Jean-Luc Mélenchon du PG, tous deux du Front de gauche, applaudissent bruyamment le chef de l’État pour ses efforts consacrés à « sauver l’euro ». Pierre Laurent donne un coup de chapeau à François Hollande : « je me réjouis que la France ait joué un rôle positif ». Le 11 juillet, la veille de la reddition de la Grèce, Jean-Luc Mélenchon estime sur son blog que « les experts français [sont] venus à la rescousse du gouvernement grec et que François Hollande s’implique pour freiner la violence de Merkel et Schäuble ». Il ajoute que « la position du gouvernement français, actuellement, est un renfort pour le gouvernement grec ». Et pourquoi Jean-Luc Mélenchon prend-il cette position ? Parce que « la France est intéressée directement et concrètement à l’échec du Grexit voulu par le gouvernement allemand et ses satellites de l’est de l’Europe ». Mais c’est exactement le contraire !

    Tout ce beau monde, en faisant pression sur le gouvernement grec pour l’empêcher de sortir de l’euro, l’a poussé vers davantage d’austérité et la soumission en lui interdisant la seule perspective d’émancipation qui s’offrait à lui : sortir de l’euro et de l’Union européenne pour reprendre son destin en main

     C’est l’union sacrée pour la défense de l’euro entre la droite, la gauche, la « gauche de gauche »…

     François Hollande, en outre, a annoncé qu’il voulait « plus d’intégration ». Il a été soutenu, là encore, par Mélenchon et Laurent. Mais quel pays serait assez fou pour entrer dans l’UE, et pire encore, dans la zone euro ? On ne peut souhaiter cela à personne. Messieurs Laurent et Mélenchon auraient dû dire que la zone de crise permanente qu’était l’UE ne présentait que des inconvénients pour les pays qui voudraient y entrer.

    Les socialistes « frondeurs », en ce qui les concerne, pour les plus courageux d’entre eux, se sont abstenus lors du vote du Parlement sur le plan grec, le 17 juillet.

    Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du PGE, a été en-dessous de tout. Il a publié un communiqué hallucinant le 13 juillet. Lui aussi, comme Tsipras, parle d’un « accord de compromis » qui « écarte le scénario du Grexit et l’asphyxie financière de la Grèce ». Ainsi Pierre Laurent confirme qu’il vaut mieux signer n’importe quoi plutôt que de sortir de l’euro. Les classes dominantes sont averties : il suffit d’agiter l’épouvantail de la sortie de l’euro pour faire passer Pierre Laurent sous la table. On tremble ! Et si un accord a été signé, « c’est grâce au courage du Premier ministre grec ». Une perle : « certaines des concessions faites ont été imposées à la dernière minute. N’oublions pas que ce fut sous la menace ». Là aussi les oligarques sont prévenus, il suffit de brandir quelques « menaces » pour faire trembler Pierre Laurent. Mais où sont les traditions communistes héritées de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale ? Que sont ces communistes de carton-pâte à la mode Laurent qui sont prêts à tout lâcher si on leur met le « couteau sous la gorge » ou le « pistolet sur la tempe » ! Non seulement Pierre Laurent est un pleutre, mais il est un incompétent et un menteur quand il ajoute : « Le gouvernement grec a fait un choix responsable, celui de permettre avant tout la stabilité financière durable du pays et l’investissement pour l’emploi et le redressement productif du pays. La dette sera rééchelonnée et les taux d’intérêts renégociés. Alexis Tsipras a confirmé son intention de faire porter les efforts sur les grecs les plus riches et de protéger les classes populaires ». Et il appelle à « un avenir solidaire dans l’Union européenne ». Il n’a toujours rien compris ! Ou plutôt il fait semblant de ne pas comprendre. Mais ce que les classes dominées doivent comprendre c’est qu’il est un dirigeant irresponsable !

    Tout est faux dans ce que dit Pierre Laurent :

    • Si la Grèce était sortie de l’euro, elle n’aurait connu aucune « asphyxie financière » si elle avait fait ce qu’il faut, particulièrement en appliquant les recommandations du Parti de l’émancipation du peuple (voir partie 6). Au contraire, elle aurait repris en main la politique monétaire et l’aurait mise enfin au service du développement économique et social du pays.
    • Aucun rééchelonnement de la dette n’a été décidé. Le sujet est certes évoqué dans l’accord, mais il est soumis à des conditions drastiques.
    • Aucun « effort » n’est demandé « aux plus riches » dans cet accord, même si quelques mesures fiscales cosmétiques y ont été placées à de seules fins de communication.

    Que font les militants communistes ? Ils sont d’accord avec ce discours de déchéance ? Ils laissent faire ? Ils restent au PCF ?

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, la lecture des articles publiés ces derniers jours sur son blog n’a rien d’une partie de plaisir, c’est une véritable épreuve. Elle est pourtant nécessaire, bien que coûteuse, pour comprendre quelque chose à sa pensée à travers la logorrhée de ses textes entièrement écrits à sa gloire. Le 7 juillet, le fondateur du Parti de gauche confirme son étrange attrait pour l’euro : « L’éjection de la Grèce serait un acte de guerre. Une guerre dont les perdants principaux seraient le reste de l’Europe ! Sans oublier la commotion du capitalisme mondial que cela peut contenir. » On sent que l’écriture automatique de Mélenchon s’est emballée et qu’il raconte n’importe quoi. En quoi la sortie de la Grèce de l’euro ferait-elle perdre quoi que ce soit au « reste de l’Europe » ? Veut-il dire, comme les socialistes, la droite, les grands médias, que les prêts accordés à la Grèce - en échange de l’austérité - ne seraient pas remboursés aux pays préteurs ? Et quelle est cette histoire à dormir debout de « commotion du capitalisme mondial  » ? Oui, c’est vraiment n’importe quoi. Le 13 juillet il dit que « un revolver sur la tempe, Tsipras a signé un compromis » que Jean-luc Mélenchon critique sévèrement à juste titre. Mais il ajoute aussitôt « Le gouvernement d’Alexis Tsipras doit accepter un armistice dans la guerre qui lui est menée. » Équilibriste de haute volée, Mélenchon arrive à la conclusion suivante : « Il faut soutenir Alexis Tsipras et ne pas s’ajouter à la meute de ceux qui veulent le déchirer et se rendent complice du coup d’État tenté contre lui et les Grecs. Mais il ne faut pas soutenir l’accord pour ne pas cautionner la violence dont il est issu et qu’il prolonge. » Ce n’est pas un coup d’État, c’est une reddition. Quant à la position qui consiste à soutenir Tsipras tout en ne soutenant pas l’accord, elle est incompréhensible. Tsipras est impardonnable, il a trahi son peuple, il n’a pas à être soutenu. Le 15 juillet, et c’est très bien, Mélenchon annonce qu’il voterait contre l’accord s’il était député national.

    Contradictions, ambiguïtés, faux-semblants, hypocrisies et mensonges

    Aux contradictions, ambiguïtés, faux-semblants, hypocrisies et mensonges de la « gauche » et de la « gauche de gauche » française, s’ajoutent celles de ses « partis frères ». Ainsi, en Espagne, Pablo Iglesias, le leader de Podemos, a déclaré le 16 juillet qu’il n’était pas favorable à l’accord conclu en Grèce, « mais c’était une situation limite : soit l’accord, soit une sortie de l’euro ». Les députés de Die Linke au Bundestag, quant à eux, ont voté pour l’accord…

    Même phénomène pour la plupart des organisations syndicales, à l’échelle française et grecque, comme à l’échelle européenne.

    Ainsi, le mercredi 1er juillet 2015, la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), le plus important syndicat des travailleurs du secteur privé en Grèce, totalement corrompu et contrôlé par le Pasok, affilié à l’inénarrable Confédération européenne des syndicats (CES), a fait une stupéfiante déclaration publique. Elle demande purement et simplement l’annulation du référendum voté par le Parlement grec, prévu le 5 juillet. Le même jour, la CES lui a immédiatement apporté son soutien.

    Les masques tombent. Cette organisation emblématique du double discours syndical contemporain, qui s’est déclarée contre le prolongement et l’aggravation de l’austérité incluse dans tous les memoranda de la Troïka, appelle pourtant à l’annulation de la seule démarche qui aurait pu permettre à Alexis Tsipras de contrer la pression des créanciers, tant que l’on reste dans le cadre des institutions européennes et de ses traités.

    La GSEE, et la CES à sa suite, devant cette démarche démocratique qu’était le référendum, ont considéré qu’il y avait le risque de mette en péril l’adhésion encore majoritaire des Grecs aux institutions européennes et accélère la sortie probable du pays de la monnaie unique. Elles n’ont pas hésité à condamner la seule possibilité qui aurait permis que les négociations repartent sur des bases moins dramatiquement hostiles aux intérêts des salariés qu’elles sont censées pourtant défendre. Ces syndicats ont refusé de comprendre que le principe même de ces négociations était particulièrement antidémocratique, car le destin économique et social d’un peuple ne peut se négocier, d’autant que les élections du 25 janvier 2015 avaient porté au pouvoir un gouvernement sur un programme d’arrêt de l’austérité.

    Les syndicats de la CES ont choisi l’austérité éternelle plutôt que la sortie de l’euro

    Entre la sortie des institutions européennes et une violente austérité provoquée par ces mêmes institutions, la CES et les 88 confédérations syndicales en faisant partie – dont certaines françaises – ont fait leur choix. Elles ont, sans sourciller, choisi la poursuite de l’austérité. Tous les syndicats faisant partie de la CES, organisation européiste financée par l’Union européenne, sont donc solidaires de cet aveu spectaculaire : plutôt la misère et l’austérité perpétuelle, la destruction des services publics et des acquis sociaux, le chômage de masse, que la menace de sortie des institutions néolibérales européennes ! Ces syndicats n’ont de syndicats que le nom. Ce double discours est une hypocrisie permanente, et les cadres dirigeants de ces organisations qui font le contraire de ce que ces dernières sont censées faire, tant qu’ils resteront européistes, sont les comparses du vaste processus de déconstruction sociale et démocratique des États européens par le biais des institutions européennes.

    Désormais tout le monde peut le constater de manière de plus en plus nette, on ne peut à la fois être européiste et syndicaliste, européiste et démocrate. Il faut choisir. La CES avait choisi depuis le début. Mais désormais cela se voit. La CGT, la CFDT, FO, la CFTC, l’UNSA, syndicats français membres de la CES, et la FSU qui a demandé son adhésion, n’ont pas condamné les propos de la CES pour dire que les Grecs devaient être souverains et libres de choisir leur destin…

    Quant à la gauche de gauche associative, incarnée par l’association Attac, elle a fait preuve d’une étonnante perspicacité politique. Dans un communiqué du 7 juillet 2015 elle affirme en effet « cette victoire historique [celle du NON au referendum du 5 juillet en Grèce] a une portée plus profonde : elle confirme que dans le sillage de puissants mouvements sociaux, des forces nouvelles et dynamiques se lèvent en Europe avec beaucoup d’intelligence politique et de dignité, au nom de la démocratie, de l’égalité et de la justice »…

    Le maintien dans l’euro voulu par la « gauche de gauche » possède un prix, c’est celui d’une austérité décuplée pour la Grèce et sa mise sous tutelle. Il faut tirer toutes les conséquences de la prise de position de messieurs Laurent et Mélenchon. S’ils parviennent un jour au pouvoir, leur programme, déjà bien faible, proche de celui de Syriza, et à l’exemple de Syriza leurs négociations avec les oligarques aboutiront à des plans encore plus drastiques au détriment des peuples. Les Français ont tout à craindre de la mouvance Front de gauche et autre gauche dite radicale. Car nous savons maintenant beaucoup plus clairement qu’ils feront comme Monsieur Tsipras, et qu’ils choisiront l’austérité et la tutelle comme prix à payer pour rester dans l’euro. Il faut donc cesser de voter pour le Front de gauche, devenu le FDG (Front de la guimauve), ses militants démondialisateurs et anti-européens doivent cesser de perdre leur temps, le quitter et rejoindre le Parti de l’émancipation du peuple !

    Comment cette « gauche de gauche » politique, syndicale, associative, peut-elle dire à la fois qu’elle lutte contre l’austérité et que Tsipras a raison ?

    Comment lutter pour le retour de la retraite à 60 ans à taux plein en France et soutenir le gouvernement grec qui augmente cet âge à 67 ans ? Comment lutter contre la privatisation des services publics en France, et soutenir un gouvernement qui privatise les siens ? Si nous acceptons cela aujourd’hui pour la Grèce, cela veut nécessairement dire que nous l’accepterons demain pour la France et les autres pays. Quelle différence entre cette gauche et le PS ?

    Cette gauche doit enfin admettre qu’il n’est pas possible de mener des politiques anti-austérité et de rester dans l’euro et l’Union européenne. L’austérité est inhérente à l’euro et à l’Union européenne. La meilleure façon d’aider la Grèce est de lutter, dans chaque pays, pour la souveraineté nationale afin d’affaiblir l’Union européenne. Mais c’est maintenant beaucoup trop tard, les directions du PCF, du PG, d’Ensemble, du NPA… sont congelées, figées, pétrifiées dans leur européisme, l’européisme étant à l’Europe ce que le nationalisme est à la nation. Tenter de les faire bouger, de l’intérieur ou de l’extérieur, est un leurre comme le montrent les contestataires communistes qui luttent depuis des années au sein du PCF sans aucun résultat. C’est la même chose au PG où les manœuvres d’appareil interdisent tout véritable débat. Au lieu de s’épuiser en vain, ces militants sont invités à venir construire le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP). Et à battre ces partis, sur le plan idéologique, politique et électoral.