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Politique - Page 2

  • Attentat de Nice

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    ARTE - 28 minutes - vendredi 15 juillet à 20h05 (43 min)

    ATTENTAT DE NICE : Émission spéciale consacrée à l'attaque qui a fait au moins quatre-vingt-quatre morts  à Nice. Pour comprendre également la com' gouvernementale en prévision des prochaines élections et l'impasse de la réponse "militaire" et sécuritaire.

  • Bolloré : empire et méthodes

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    Un amoureux du journalisme - survie.org

    Publié le 15 juillet 2016

    siteon0-9f3cf.pngBolloré ne digère visiblement pas le reportage diffusé dans le cadre de l’émission « Complément d’enquête », sur France 2 le 7 avril dernier. On y voyait des salariés de la Socapalm, dont Bolloré est actionnaire, travailler dans des conditions déplorables pour un salaire de misère. Cerise sur le gâteau, deux des travailleurs interrogés étaient mineurs. Depuis, Bolloré répète qu’il est victime d’un reportage bidonné et qu’il peut le prouver. Ses hommes de main sont retournés sur les lieux pour faire dire aux jeunes camerounais qu’ils sont majeurs, avec un succès mitigé (Le Canard enchaîné, 08/06). Bolloré accuse même les journalistes d’avoir payé les jeunes pour qu’ils se prétendent mineurs. Pas de chance, non seulement l’équipe de Complément d’enquête a filmé d’autres adolescents tout aussi peu majeurs travaillant dans la palmeraie, mais dispose également de témoignages selon lesquels c’est Bolloré qui a fait pression et payé pour obtenir des versions plus favorables. (Le Canard enchaîné, 15/06). Ce n’est pas sur Canal+ qu’une telle affaire pourra survenir, puisque le grand ménage s’y poursuit et que la mort de l’émission « Spécial investigation » est annoncée.

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  • La voie à suivre après le référendum du Brexit -SEP

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    La voie à suivre après le référendum du Brexit :

    Déclaration du Socialist Equality Party (Parti l’égalité socialiste - Grande-Bretagne)  28 juin 2016

    https://www.wsws.org/fr/articles/2016/jui2016/pers-j28.shtml

    Le résultat du référendum sur une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) est un événement politique cataclysmique dans la politique britannique, européenne et mondiale qui annonce une période d’immense instabilité et de bouleversements politiques.

    Il est évident que ni le premier ministre David Cameron en suscitant un référendum, ni ceux qui ont fait la promotion d’une sortie de l’UE, n’avaient réfléchi un tant soit peu sérieusement aux conséquences d'un « Brexit ». Maintenant, après le referendum, la bourgeoisie britannique est assommée et cherche à recoller les morceaux alors que la situation évolue hors de tout contrôle.

    On a une idée de l’ampleur de la crise en lisant ce qu’écrit le chef commentateur de la rubrique économique du Financial Times Martin Wolf : « Ceci est probablement l’événement isolé le plus désastreux de l'histoire britannique depuis la Seconde Guerre mondiale. » Son collègue, Gideon Rachman, avertit que « la désintégration totale de l'UE est maintenant une réelle possibilité. »

    Non seulement l'UE est en danger de se briser mais aussi le Royaume-Uni. Le vote majoritaire en Ecosse en faveur d’un maintien dans l’UE a incité le Scottish National Party à faire pression pour un second référendum sur l'indépendance de l’Ecosse et à vouloir des négociations avec Bruxelles et les Etats membres de l'UE. En Irlande du Nord, où le scrutin fut polarisé entre républicains et unionistes, la crise la plus grave s’annonce depuis la fin officielle de la guerre civile en 1998.

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  • Séparation de l'Église et de l'État

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     Commune de Paris - 1871

    ... Ne laissons jamais s’effacer les anniversaires mémorables. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates, comme on allume des flambeaux."

    Victor Hugo

    *

    Longtemps - et trop souvent encore - Les communards furent présentés comme des combattants irresponsables et sans projet politique. Pourtant c'est l'effervescence démocratique et sociale qui caractérisa la Commune de Paris ainsi que la force des convictions de celles et ceux qui se lancèrent dans le mouvement de défense républicaine et dans la révolution sociale, de celles et ceux qui mirent en place le premier gouvernement ouvrier contre et sans la bourgeoisie.

    La terrible répression qui suivra la défaite de la Commune témoigne de la haine de la bourgeoisie, de la peur que suscita son programme et de la crainte qu'il puisse être reproduit et développé partout en France : outre les massacres de la " semaine sanglante ", il y eût le long cortège des condamnations à mort, aux travaux forcés et à la déportation...

    La IIIème république, issue du Second empire et de la répression de la Commune de Paris, établit le monopole politique d'une " bourgeoisie aussi égoïste et moins décorative que l'ancienne noblesse et de la corruption croissante d'une société asservie au capitalisme", selon l'expression de Francis de Pressensé.

    En quelques années, les anciens carbonari qui avaient lutté contre le régime de la Restauration se métamorphoseront en gardiens d'un régime à qui ils doivent leur carrière, leur fortune et la réalisation future de leurs sordides ambitions. 

    Les revendications sociales les plus élémentaires seront assimilées à une insurrection contre l'ordre établi — et L’État de droit n'aura de cesse d'affirmer sa capacité de répression comme en témoignera, dix ans plus tard, le massacre de Fourmies du 1er mai 1891 où les organisations ouvrières se préparaient par différents moyens, dont la grève, à obtenir enfin la journée de 8 heures.

     

    Le 2 avril 1871

    Séparation de l'Église et de l'État

    Le 2 avril 1871, la Commune de Paris décrétait la séparation de l'Église et de l'État. Ce décret, resté lettre morte, ne deviendra la loi de la république qu'en 1905.  Il en ira de même pour le projet d'Édouard Vaillant d'instituer un enseignement intégral, laïque, gratuit.

    "Nommé délégué à l’Enseignement le 21 avril 1871, Édouard Vaillant donne une impulsion significative à la commission du même nom. Dans le prolongement du décret du 2 avril de séparation de l’Église et de l’État, il intervient auprès des élus de la Commune pour qu’ils transforment, dans leurs arrondissements d’élection, les écoles congréganistes en établissements d’enseignement laïcs.

    Il jette les bases d’un enseignement professionnel pour les garçons et les filles en faisant appel à « toutes les personnes qui ont étudié la question de l’enseignement intégral et professionnel » afin de solliciter leurs suggestions.

    À la commission de l’Enseignement, il travaille en étroite collaboration avec les organisations d’Education populaire comme la Société de l’Éducation nouvelle qui préconise une large réforme des programmes en y favorisant l’étude des sciences et de l’expérience. Dans ce but, il lance un appel, dans le Journal Officiel aux ouvriers de plus de 40 ans pour qu’ils deviennent maîtres d’apprentissage." (source)

    Séparation Etat-Eglise, Commune de Paris

    Commune de Paris,

    Considérant que le premier des principes de la République française est la liberté;
    Considérant que la liberté de conscience est la première des libertés
    Considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu'il impose les citoyens contre leur propre foi
    Considérant, en fait, que le clergé a été le complice des crimes de la monarchie contre la liberté.

    DÉCRÈTE

    Art. ler. L’Église est séparée de l’État.
    Art. 2. Le budget des cultes est supprimé.
    Art. 3. Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales.
    Art. 4. Une enquête sera faite immédiatement sur ces biens, pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation.

     La Commune de Paris

    Journal officiel de la République française (Paris. 1871)

    du 19 mars au 24 mai 1871

    Bibliothèque nationale de France

     

    Journal officiel de la République française (Paris. 1871)

     " Le Journal officiel de la Commune se compose de deux parties : une partie officielle et une partie non officielle. Dans la partie “officielle” devaient apparaître les décrets, arrêtés, décisions ainsi que les délibérations, communications, résolutions des commissions et des services administratifs mis en place sous la Commune. Dans la partie dite “non officielle” se trouvaient réunies des informations variées" (Histoire du droit public - Le Journal officiel de la Commune de Paris (1871) Produit de la révolution du 18 mars 1871 par Geneviève Koubi)

  • À pas de néant

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    "Cette politique n’a pas de résultat sur le plan économique, mais de surcroît parce qu’elle réduit les capacités d’intervention de la puissance publique, sa capacité à mettre en œuvre la justice sociale et l’égalité, elle menace la République et la menace de la République c’est la préparation d’un énorme désastre démocratique. " Benoît Hamon en 2014 (sic !)

    http://www.dailymotion.com/video/x28ejch_benoit-hamon-il-y-a-un-desaccord-sur-l-orientation-de-la-politi

     De l’usage des tartuffes et imposteurs

    11 mai  2016 - Le PS veut utiliser l'article 49-3 pour imposer la loi El Khomri -  Alex Lantier
      WSWS ▻http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/493l-m11.shtml

     

    Comme l’année dernière, quand ils ont permis à Hollande de passer la loi Macron, les « frondeurs » veulent non pas mettre fin à l’austérité, mais préserver aussi longtemps que possible l’illusion qu’il y a une opposition à l’austérité au sein du PS. Ils sont hostiles aux jeunes et aux travailleurs qui se mobilisent contre les mesures d’austérité du PS.

    S’ils affichent leurs réticences, c’est afin d’empêcher à long terme que le PS ne soit totalement discrédité et ne s’effondre aux présidentielles de 2017, et, à court terme, d’empêcher une explosion sociale qui forcerait l’abandon de la loi El Khomri et ferait chuter le gouvernement Valls.

    Si le sort de la loi est laissé entre leurs mains, la politique d’austérité et de guerre continuera – soit par une capitulation en rase campagne face au 49-3 de Valls comme l’année dernière, soit par le biais de tractations plus complexes entre les partis parlementaires français et l’UE.


    Les bâtisseurs de ruines, Jean ORTIZ

    Le Grand soir info - ▻http://www.legrandsoir.info/les-batisseurs-de-ruines.html

    « Regardez-les travailler », disait Eluard. Je voulais titrer « Ils ont osé » le 49-3, mais ils n’osent rien, ils sont eux-mêmes, « ralliés » avec ferveur au néo voire à l’ultra libéralisme.

    Ils ne font qu’obéir aux marchés et se contorsionnent devant le MEDEF, pensant conserver ainsi voiture de fonction, impunité, coussins et retraites dorés. Ils se veulent les gérants les plus loyaux du capitalisme. Ils ont le cynisme des apostats, l’arrogance des traîtres ; ils exsudent le mépris du peuple. Chez eux, point de scrupules, ni de honte. A l’époque de la guerre de libération algérienne, ils voulaient liquider « la racaille ». Après la Libération, ils sortirent les chars contre les mineurs. Sans parler de la « Non intervention » lors de la Guerre d’Espagne. Ont-ils vraiment été un jour véritablement « de gauche » ? Mitterrand avoua qu’il signa le programme commun pour en finir avec le PCF. Bassesse et vilenie leur tiennent lieu de valeurs.

    Combien de « flingueurs » vont aller maintenant au bout de leur démarche ? Se déclarer en insurrection civique au sein de leur parti ? Ou en sortir... ? Ce sera un test grandeur nature. Quant à la CGT, FO, à la FSU, Solidaires, l’UNEF, etc., aux « Nuits debout », elles peuvent mettre à leur actif d’avoir « poussé » ces petits politicards à tordre le coup à la démocratie, pour servir les intérêts des classes dominantes. A tomber le masque. Faut-il qu’ils aient eu peur du mouvement populaire, du débat, du rôle du Parlement ! Autant de points marqués par tous ceux qui depuis plus de deux mois battent le pavé, supportent avec courage les violences policières éhontément orchestrées par un pouvoir minoritaire, faible et minable. Champion hors catégories de la collaboration de classe. Le coup de force infâme pourrait se retourner très vite contre ses auteurs. J’y crois. Le mouvement va s’amplifier. C’est sûr. On ne peut nier un peuple indéfiniment.

    P.S. : A leur propos, mon père disait : « il est vain de demander à l’ormeau de produire des poires ». « P’alante ! ». Les pommiers sont en fleur. Les premières cerises sont pour demain.

     

    Nouveau seuil atteint dans le processus de décomposition du PCF

    Respublica http://www.gaucherepublicaine.org/chronique-devariste/nouveau-seuil-atteint-dans-le-processus-de-decomposition-du-pcf/7398018

    le Front de gauche n’existe plus sauf dans les nostalgies de certains. Né d’une volonté commune de Marie Georges Buffet (alors secrétaire nationale du PCF) et de Jean-Luc Mélenchon, il s’est concrétisé par une alliance entre le PCF et le PG (parti né dans cette circonstance) qui a été élargi ensuite à des petits groupes politiques. Cette alliance n’existant plus, parler aujourd’hui du Front de gauche est ne pas passer par la case « analyse concrète de la situation concrète ».

    Alors que Pierre Laurent a tenté tous les contacts possibles avec Taubira, avec les frondeurs, avec Hulot, avec le PS via son accord pour les primaires socialistes, le manque de détermination de ses interlocuteurs et la réaction majoritaire de la base communiste l’ont obligé à déclarer que le PCF ne pourrait pas participer à une primaire avec le président sortant. Le vide stratégique est criant.

     

  • Comment en finir avec le Code du travail

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    Communiqué des Économistes Atterrés

    La loi El Khomri ou comment en finir avec le Code du travail

    3992716853.png Depuis trois ans, le Medef est devenu extrêmement offensif pour remettre en cause le modèle social français, pour réclamer des baisses d’impôts et de cotisations sociales, pour exiger la remise en cause du droit du travail. S’appuyant sur son vaste réseau de médias et d’économistes, il prétend cogérer l’État en imposant la réduction de la protection sociale, le report de l’âge de la retraite, la baisse des dépenses publiques. Oubliant leur responsabilité dans la crise financière (avoir laissé les marchés financiers imposer des rentabilités excessives aux entreprises, avoir laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de développer le crédit aux entreprises, ne pas avoir réagi face à la globalisation financière qui plonge les économies dans l’instabilité, avoir organisé la délocalisation de l’industrie, avoir accepté le démantèlement de la politique industrielle française, etc.), le patronat et la technocratie ont trouvé des coupables : les salaires excessifs des salariés (en particulier des salariés à bas salaires) et le droit du travail. Ainsi, le Medef s’est lancé dans une campagne agressive : seuls les chefs d’entreprises seraient productifs et innovants ; ils doivent être les seuls maîtres à bord.  Ils ne créeront des emplois que si leurs exigences sont satisfaites.

    lire le communiqué : La loi El Khomri ou comment en finir avec le Code du travail - 25 février 2016, par Les Économistes Atterrés.
    >>>  http://atterres.org/article/la-loi-el-khomri-ou-comment-en-finir-avec-le-code-du-travail

     

  • Petits secrets et monde des affaires

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    Elise Lucet : 9 avr. 2016 — Chers signataires,

    FkuAjvIMcsVikyp-800x450-noPad.jpg?1433405926Vous avez signé la pétition « Ne laissons pas les entreprises dicter l'info - Stop à la Directive Secret des Affaires ! » en 2015.
    https://www.change.org/p/ne-laissons-pas-les-entreprises-dicter-l-info-stop-directive-secret-des-affaires-tradesecrets

    Ce fut un très grand succès, puisque plus de 500.000 personnes ont fait de même et ainsi permis de relancer le débat à Bruxelles : sous pression, les eurodéputés négociant au nom du Parlement Européen ont mieux défendu les journalistes face à la Commission Européenne et certains États. Merci pour cela.

    Malheureusement, les problèmes fondamentaux de ce texte n'ont pas été résolus, les exceptions censées protéger les lanceurs d'alerte et les journalistes restent insuffisantes et le Parlement Européen doit voter la version finale du texte le 14 avril prochain. S'il vous plaît, demandez aux eurodéputés de rejeter ce texte dangereux en signant la pétition suivante :
    https://act.wemove.eu/campaigns/les-lanceurs-d-alerte-en-danger

    En effet, dans sa version actuelle, ce texte crée toujours un droit au secret pour les entreprises qui est excessif (1) : il menace directement le travail des journalistes et de leurs sources, les lanceurs d’alerte, la liberté d'expression des salariés et nos droits à accéder à des informations d’intérêt public, comme celles qui concernent les médicaments, les pesticides, les émissions des véhicules, etc.). Par exemple, Antoine Deltour, le lanceur d'alerte de Luxleaks actuellement poursuivi en justice au Luxembourg pour « violation de secrets d'affaires » ne serait pas protégé par cette directive, au même titre que le journaliste de Cash Investigation Edouard Perrin, également poursuivi dans ce dossier. De même ce texte donnerait au cabinet d'avocats Mossack Fonseca, au coeur du scandale des « Panama Papers », des arguments juridiques pour poursuivre en justice les médias qui publieraient ses informations internes – alors que ceux-ci sont la preuve d'un système d'évasion fiscale portant sur des milliards d'euros !
    Ne laissons pas les entreprises décider de l'information. Nous comptons sur vous.


    Le collectif Informer n’est pas un délit  https://www.facebook.com/informernestpasundelit/

    (1) Pour plus d'informations sur les risques de cette directive: http://corporateeurope.org/fr/power-lobbies/2016/03/protection-des-secrets-daffaires

    Un nouveau droit au secret pour les entreprises ? Non merci !

    Un nouveau droit au secret pour les entreprises ? Non merci !

    La nouvelle directive européenne sur le secret des affaires réduira au silence nos lanceurs d'alerte, journalistes d'investigation, et toutes celles et ceux qui essaient d'obtenir des informations que les entreprises ne veulent pas révéler. Les entreprises pourront les attaquer en justice pour obtenir des réparations colossales, et ils pourront même finir derrière les barreaux. https://act.wemove.e