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  • "Les 36 vues de la Tour Eiffel" d'Henri Rivière

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    Le 31 mars 1889 était inaugurée la Tour Eiffel

    "Les 36 vues de la Tour Eiffel"

    Au début du  vingtième siècle, Henri Rivière édita une série de lithographies en 5 couleurs, " Les 36 vues de la Tour Eiffel " qui montre la tour prise sous différents angles, vue depuis différents lieux du début à la fin de sa construction.  Ce travail qui s'inspire des Trente-six vues du Mont Fuji du peintre japonais Katsushika Hokusai, a  inspiré à son tour les "36 vues de la Tour Eiffel" du dessinateur André Julliard.

     Tour Eiffel, Henri Rivière

    33- Le chantier de la Tour Eiffel -

      

    La Tour Eiffel vue de la rue Beethoven

    De la Rue des Abesses

    De la Rue Lamarck

    De la Rue Rochechouart

    De l'estacade

     

    Derrière l'élan de Frémiet

    Des jardins du Trocadéro

    Des jardins de Grenelle (site l'anti-musée)

    Du Bois de Boulogne

    Du Boulevard Clichy

    Du Point du Jour

    Du Pont d'Austerlitz

    Du Pont des Saints-Père

    Du Quai de Grenelle

    Du Quai de Javel

    Du Quai de la Conférence

     

    Du Quai de Passy: sous la pluie

    En bateau-mouche

    En haut de la Tour

    Frontispice

    La Tour Eiffel en construction vue du Trocadéro

    Le peintre dans la Tour

    Le chantier de la Tour Eiffel

    Ouvrier plombier sur la Tour

    Sur les toits

     

     "Henri Rivière. Entre impressionnisme et japonisme" - BnF exposition et  rétrospective.

     "Dessinateur ayant débuté dans la revue du Chat noir, Henri Rivière fut aussi l'un des metteurs en scène du Théâtre d'ombres. Aquarelliste de talent, il s'est imposé dans l'histoire de l'estampe par sa passion de la couleur. En marge des courants de son époque, il puise son inspiration dans les paysages de Bretagne où il séjourne régulièrement et dans les estampes japonaises qu'il collectionne. "

    Voir aussi Les 36 vues sur le site de l'agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux et sur l'Anti musée de Yann Gourvenec

  • Dimanche, ne perdez pas de vue...

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     1871

     Affiche apposée sur les murs 
    avant l’élection de  la Commune de Paris

     appelauxelecteurlacommunedeparis.jpg

          Citoyens,

    Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux.

    Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.

    Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel.

    Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.

    Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue.

    Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter.

          Citoyens,

     Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

     Hôtel de Ville, le 17 mars 1871.

     Le Comité Central de la Garde Nationale.

  • Commune de Paris - Traîtres et valets

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    " Il n'y a rien de plus noble que la grandeur de la passion au service de la grandeur de l'idée".

    Prosper-Oliver Lissagaray

    " L'histoire de la Commune de 1871 a été fabriquée par des escamoteurs. Méconnaître ou haïr la classe qui produit tout est la caractéristique actuelle d'une bourgeoisie jadis grande, qu'affolent aujourd'hui les révolutions d'en bas. Celle du 18 mars 1871." 

    Lissagaray - préface 1896.

    Après avoir capturé Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens assiègent Paris et battent les armées de Gambetta. Réfugié à Bordeaux, le "gouvernement de la Défense nationale" signe l'armistice le 28 janvier 1871 et prépare des élections générales. A Bordeaux, Adolphe Thiers, bourgeois phillipard de 73 ans,  est élu le 17 février "chef du pouvoir exécutif de la République française " et il obtient de l'Assemblée nationale qu'elle ratifie les préliminaires de paix.

    " Adolphe Thiers représente le plus petit dénominateur commun des "centres" bourgeois, conservateurs et royalistes modérés comme ancien chef du gouvernement sous le roi Louis-Philippe, ancien républicain du "parti de l’ordre" durant la Seconde république, ancien soutien de Louis Napoléon Bonaparte en 1851.". ( Jacques Serieys)

    Thiers et Bismarck, tous deux grands amis de l’ordre, sont d’accord pour écraser la révolution parisienne. Bismarck exige et obtient une répression rapide en échange, notamment, du retour des prisonniers d’Allemagne...

    Le 18 mars, le peuple de Paris refuse le coup de force de Thiers qui a donné l'ordre à 4.000 soldats de récupérer les canons de Paris. C'est au son du tocsin que la foule s'assemble, élève des barricades et fraternise avec les soldats. Thiers gagne Versailles suivi de 100 000 Parisiens (habitants des quartiers chics de l'ouest parisien ou fonctionnaires). Il reste à empêcher la province de rejoindre le combat des parisiens et que la révolution s'étende à tout le pays.

    Commune de Paris, Lissagaray

    " Quel est le grand conspirateur contre Paris ?

    Prosper-Oliver Lissagaray

    3992716853.pngLe 19 mars, que reste-t-il à M. Thiers pour gouverner la France ? Il n'a ni armée, ni canons, ni les grandes villes. Elles ont des fusils, leurs ouvriers s'agitent. Si cette petite bourgeoisie qui fait accepter à la province les révolutions de la capitale suit le mouvement, imite sa sœur de Paris, M. Thiers ne peut lui opposer un véritable régiment. Bismarck avait bien offert de se substituer à lui ; c'eût été la fin de tout. Pour subsister, contenir la province, l'empêcher d'arrêter les canons qui doivent réduire Paris, quelles sont les seules ressources du chef de la bourgeoisie ? Un mot et une poignée d'hommes. Le mot :  République ;  les hommes : les chefs traditionnels du parti républicain.

    Que les ruraux épais aboient au seul nom de République et refusent de l'insérer dans leurs proclamations, M. Thiers, autrement rusé, s'en remplit la bouche et, tordant les votes de l'Assemblée, le donne pour mot d'ordre. Aux premiers soulèvements, tous ses fonctionnaires de province reçoivent la même formule : " Nous défendons la République contre les factieux."

    C'était bien quelque chose. Mais les votes ruraux, le passé de M. Thiers, juraient contre ces protestations républicaines et les anciens héros de la Défense n'offraient plus caution suffisante. M. Thiers le sentit et il invoqua les purs des purs, les chevronnés, que l'exil nous avait rejetés. Leur prestige était encore intact aux yeux des démocrates de province. M. Thiers les prit dans les couloirs, leur dit qu'ils tenaient le sort de la République, flatta leur vanité sénile, les conquit si bien qu'il s'en fit un bouclier, put télégraphier qu'ils avaient applaudi les horribles discours du 21 mars. Quand les républicains de la petite bourgeoisie provinciale virent le fameux Louis Blanc, l'intrépide Schoelcher et les plus célèbres grognards radicaux, insulter le Comité Central, eux-mêmes ne recevant de Paris ni programme, ni émissaires capables d'échafauder une argumentation, ils se détournèrent, on l'a vu, laissèrent éteindre le flambeau allumé par les ouvriers. "

    Prosper-Olivier Lissagaray (1838-1901)

    Histoire de la Commune de 1871 (Gallica Édition de 1929)

    Éditions en différents formats  sur le site UQUAC

    Témoin et acteur de la Commune de Paris, Lissagaray travailla à son Histoire de la Commune de 1871 à 1896 -avec une  première livraison en 1876.

  • Commune de Paris - Le général Trochu

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    18 mars 1871 : déclenchement de la Commune de Paris.

     Septembre 1870, l'armée française est détruite, prisonnière ou sur un autre front : Napoléon III n'est plus que l'ombre de lui-même. Tout repose alors sur un gouvernement de faillis. Pour se sortir d'affaire, il n'y a que la foi qui sauve : " Vive Trochu, il a un plan !"

    De ce Trochu, " Breton, catholique et soldat », comme il se définit lui-même, l'amiral La Roncière-Le Noury dresse ce portrait peu flatteur : " Ce bon Trochu n'est pas même pour la défense de Paris seul. Là où il fallait un homme d'une rapidité et d'une énergie excessives, on a un homme qui a pour base la temporisation et la manie de discourir. Tout cela est très bien en temps de paix, mais à l’heure qu'il est !"  Et encore : " Trochu n'est pas. Il ne signe pas grand-chose : il se laisse entraîner dans le torrent."

    C'est à Hugo d'enfoncer le clou et de faire en sorte que Trochu passe à la postérité.

     " Trochu, participe passé du verbe Trop Choir...
    De toutes les vertus sans nombre dont la somme
    Est zéro, soldat brave, honnête, pieux, nul,
    Bon canon, mais ayant un peu trop de recul,
    Preux et chrétien, tenant cette double promesse,
    Capable de servir son pays et la messe... "

    trochu, napoléon III

    Napoléon III et le général Trochu

     Le 4 septembre 1870, suite à la capitulation de l’armée française à Sedan et à la captivité de Napoléon III, des manifestants parisiens envahissent l’Assemblée nationale et  empêchent le Corps législatif de délibérer. A l'hôtel de Ville de Paris  la République est proclamée.
    Le général de division Trochu, devenu président du gouvernement de la Défense nationale,  est contraint de démissionner après la bataille de Buzenval  du  19 janvier 1871 - une tentative pour forcer le blocus de l'armée prussienne qui fut un échec.

    Le 28 janvier 1871, dix jours après la proclamation de l’Empire allemand à Versailles, l'armistice est signé. Le 26 février 1871  c'était au tour du traité de paix préliminaire, confirmé par la Paix de Francfort du 10 mai : l'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées au nouvel Empire allemand à qui la France s'engage à payer une indemnité de guerre de cinq milliards de francs or.

    " La Commune est née d’une double crainte : celle de l’entrée des troupes prussiennes dans Paris et celle d’une réaction monarchique consécutive aux élections législatives de février 1871. « Les prolétaires de la capitale, au milieu des défaillances et des trahisons des classes gouvernantes, ont compris que l’heure était arrivée pour eux de sauver la situation en prenant en main la direction des affaires publiques (3) », annonce un communiqué le 21 mars. Animés d’une passion démocratique, du souvenir du droit à l’insurrection proclamé par la Constitution de 1793 et d’une ferme volonté de résoudre la question sociale, différents groupes issus du peuple parisien vont inventer au jour le jour une forme institutionnelle inédite. " Christophe Voilliot

    Dans La Guerre civile en France, Karl Marx présente ainsi ce gouvernement d'imposteurs et de parvenus où l'on trouve Adolphe Thiers, futur massacreur de la Commune :

    " Le gouvernement de la Défense  nationale n'hésita pas un instant : il se transforma en un gouvernement de la Défection nationale. La première mesure qu'il prit fut d'envoyer Thiers en tournée par toutes les cours d'Europe pour y implorer médiation, moyennant le troc de la république contre un roi. Quatre mois après le début du siège, quand on crut venu le moment opportun de lâcher pour la première fois le mot de capitulation, Trochu, en présence de Jules Favre et de quelques-uns de ses collègues, harangua en ces termes les maires de Paris assemblés :

    La première question que m'adressèrent mes collègues le soir même du 4 septembre fut celle-ci: Paris peut-il, avec quelque chance de succès, soutenir un siège et résister à l'armée prussienne ? Je n'hésitai pas à répondre négativement. Quelques-uns de mes collègues qui m'écoutent peuvent certifier que je dis la vérité et que je n'ai pas changé d'opinion. Je leur expliquai, en ces mêmes termes, que, dans l'état actuel des choses, tenter de soutenir un siège contre l'armée prussienne serait une folie. Sans doute, ajoutai-je, ce serait une folie héroïque, mais voilà tout... Les événements [qu'il avait lui-même conduits (K. M.)] n'ont pas démenti mes prévisions. "

    Ce charmant petit discours de Trochu fut publié dans la suite par M. Corbon, un des maires présents.

    Ainsi, au soir même de la proclamation de la république, le « plan » de Trochu, ses collègues le savaient, c'était la capitulation de Paris. Si la défense nationale avait été quelque chose de plus qu'un prétexte pour le gouvernement personnel de Thiers, Favre et Ciel les parvenus du 4 septembre auraient abdiqué le 5, ils auraient mis le peuple de Paris au courant du « plan » de Trochu ; ils l'auraient mis en demeure de se rendre sur l'heure, ou je prendre en main son propre sort.
    Mais au lieu de cela, les infâmes imposteurs résolurent de guérir la folie héroïque des Parisiens : on leur ferait subir un régime de famine, on leur ferait casser la tête et on les bernerait entre-temps par des manifestes tapageurs : « Trochu, le gouverneur de Paris, ne capitulera jamais »; Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, ne cédera « pas un pouce de notre territoire ! Pas une pierre de nos forteresses !» Dans une lettre à Gambetta, ce même Jules Favre, précisément, avoue que ce contre quoi ils se « défendaient», ce n'étaient pas les soldats prussiens, mais les travailleurs de Paris. Pendant toute la durée du siège, les coupe-jarrets bonapartistes, à qui Trochu avait sagement confié le commandement de l'armée de Paris, échangèrent, dans leur correspondance intime, de grasses plaisanteries sur cette bonne farce de la défense. (...)

    Le masque d'imposture fut enfin jeté le 28 janvier 1871. Mettant un véritable héroïsme à s'avilir jusqu'au bout, le gouvernement de la Défense nationale apparut dans la capitulation de Paris comme le gouvernement de la France par la permission de Bismarck, rôle si vil, que Louis Bonaparte lui-même, à Sedan, s'y était refusé avec horreur. Après les événements du 18 mars, dans leur fuite éperdue à Versailles, les capitulards abandonnèrent à Paris les preuves écrites de leur trahison, et, pour anéantir ces preuves, comme le dit la Commune dans son adresse aux départements, « ces hommes ne devaient pas hésiter à faire de Paris un monceau de ruines dans une mer de sang ».

     Karl Marx

     La Guerre civile en France

    trochu, napoléon III
    Le plan Trochu

    " Il y avait dans les esprits une véritable exagération  de la valeur, des facultés, de l'importance de la garde  nationale... Mon Dieu, vous avez vu le képi de M. Victor  Hugo qui symbolisait cette situation.  "

     Le Général Trochu à l'Assemblée Nationale, - 14 juin 1871.

    Victor Hugo, dans l'Année terrible, a défini  le général Trochu pour la postérité.

     " Participe passé du verbe Trop Choir ..."

    XVII

    Participe passé du verbe Trop Choir, homme
    De toutes les vertus sans nombre dont la somme
    Est zéro, soldat brave, honnête, pieux, nul,
    Bon canon, mais ayant un peu trop de recul,
    Preux et chrétien, tenant cette double promesse,
    Capable de servir ton pays et la messe,
    Vois, je te rends justice ; eh bien, que me veux-tu ?
    Tu fais sur moi, d'un style obtus, quoique pointu,
    Un retour offensif qu'eût mérité la Prusse.

     Dans ce siège allemand et dans cet hiver russe,
    Je n'étais, j'en conviens, qu'un vieillard désarmé,
    Heureux d'être en Paris avec tous enfermé,
    Profitant quelquefois d'une nuit de mitraille
    Et d'ombre, pour monter sur la grande muraille,
    Pouvant dire Présent, mais non pas Combattant,
    Bon à rien ; je n'ai pas capitulé pourtant.
    Tes lauriers dans ta main se changent en orties.
    Quoi donc, c'est contre moi que tu fais des sorties !
    Nous t'en trouvions avare en ce siège mauvais.
    Eh bien, nous avions tort ; tu me les réservais.
    Toi qui n'as point franchi la Marne et sa presqu'île,
    Tu m'attaques. Pourquoi ? je te laissais tranquille.
    D'où vient que ma coiffure en drap bleu te déplaît ?
    Qu'est-ce que mon képi fait à ton chapelet ?

    Quoi ! tu n'es pas content ! cinq longs mois nous subîmes
    Le froid, la faim, l'approche obscure des abîmes,
    Sans te gêner, unis, confiants, frémissants ?
    Si tu te crois un grand général, j'y consens ;
    Mais quand il faut courir au gouffre, aller au large,
    Pousser toute une armée au feu, sonner la charge,
    J'aime mieux un petit tambour comme Barra.
    Songe à Garibaldi qui vint de Caprera,
    Songe à Kléber au Caire, à Manin dans Venise,
    Et calme-toi. Paris formidable agonise
    Parce que tu manquas, non de cœur, mais de foi.
    L'amère histoire un jour dira ceci de toi :
    La France, grâce à lui, ne battit que d'une aile.
    Dans ces grands jours, pendant l'angoisse solennelle,
    Ce fier pays, saignant, blessé, jamais déchu,
    Marcha par Gambetta, mais boita par Trochu.

    Victor Hugo —L'Année terrible

     

  • Jean-Francis Etienne, candidat de souche

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    http://www.lentente.net/

    l'entente

    3992716853.png Entre haine et rejet du juif, du musulman, de l’arabe, du noir, de l’homosexuel… Comme nous allons le montrer, des dizaines de candidats investis par le Front national tiennent ouvertement des propos discriminants, incitant à la violence ou à la haine." L'entente

    capture-00042.jpg?itok=ArMUWfln

    3992716853.pngJean-Francis Etienne, candidat dans le canton de Saint-Chély-d’Apcher (Lozère), explique que « Les juifs, à qui on peut reprocher bien des choses, mais certainement pas leur manque d’intelligence… à voir comment ils trustent les centres de recherche, la haute médecine, la finance et les médias, quittent l’hexagone comme ils ont quitté l’Allemagne en 36… pourquoi ? Ne détiendraient-ils pas des infos qu’on nous cache soigneusement ? »

    La thèse du complot juif revient régulièrement dans ses messages. Il évoque aussi « l’infect Copelovici ». Jean-Francis Etienne explique surtout que les « invasions » précédentes qu’a connues la France « étaient le fait de peuples supérieurs ou égaux, ce n’est pas le cas avec ce que nous supportons aujourd’hui », et que « les Africains qui sont venus avant 45 provenaient de nos colonies et avaient reçu un vernis de notre civilisation

    Depuis c’est une autre population qui nous est imposée, pratiquement incompatible avec notre culture ». Le candidat du FN qualifie aussi Pierre Bergé, homme d’affaires, de « vieille tante ».

  • Arabie-Saoudite : pays de saigneurs

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    En janvier, le courageux François Hollande s'en allait vaillamment saluer la mémoire du théocrate Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, roi défunt d'Arabie saoudite. L'Arabie saoudite, cet heureux pays des croyants purs et du pétrole où l’homosexualité, l'athéisme et l'apostasie sont des crimes passibles de la peine de mort. C'est d'ailleurs ce que risque le blogueur saoudien, Raif Badawi qui, après avoir subit la torture du fouet, pourrait être une nouvelle fois jugé pour apostasie.

    L’Arabie saoudite est le quatrième pays au monde en ce qui concerne le nombre d’exécutions. N’ayant pas de droit pénal codifié, elle applique la charia.

    En janvier, Michèle Alliot-Marie, ministre multicarte de l'UMP qui préside au Parlement européen "la délégation pour la relation avec les pays de la péninsule arabique", déposait un amendement pour retirer l'Arabie Saoudite de la liste des pays où "une augmentation marquée des exécutions" a été constatée. 

    *

    > Arabie Saoudite : les athées considérés comme "potentiels terroristes"- Europe 1 - Avril 2014

    > La pensée athée désormais considérée comme terroriste en Arabie Saoudite. Citizen Post

    >  Arabie Saoudite: Un décret royal criminalise l'appel à l'athéisme, par Rebecca Chaouch - Al Huffington Post

    > Les petites manœuvres de MAM au profit de l'Arabie Saoudite et du Koweit  Par Marcelo Wesfreid - L'Express

  • Alain Cottalorda, les casseroles du bon fils

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    Alain CottalordDe méchantes gens de Médiapart ont accroché aux basques d'Alain Cottalorda,  président PS du conseil général de l'Isère, une tintinnabulante casserole. 

    D’octobre 2013 à juillet 2014, Camelia P., une infirmière roumaine, dit s'être occupée sept jours sur sept, de la maman nonagénaire d'Alain Cottalorda pour une rémunération « au noir » de 1 200 euros - sans jour de repos . « Au noir » veut dire que Camelia n'était pas déclarée, n'avait aucun contrat de travail, aucune couverture sociale et ne bénéficiait d'aucuns repos compensateurs. Mais  « Mme Simone Cottalorda était très gentille avec moi, c’est une femme très intelligente, très cultivée. » a-t-elle confiée.

    Alain Cottalorda nie les faits :

    C'était "l'affaire de mes parents" dit-il. Il concède toutefois avoir accompagné la jeune femme à son arrivée à la sous-préfecture pour qu'elle obtienne un titre de séjour. Mais ensuite, il s'est refusé à toute pression envers le préfet pour qu'elle obtienne rapidement ses papiers : "ce n'est pas conception de l'engagement public que de s'en servir pour obtenir des dérogations pour mes proches", précise-t-il. (France Bleue)

    Et il ajoute : "Je n'ai jamais triché, si on cherche à mêler mon engagement politique à la manière dont mes parents ont accueilli cette personne, c'est qu'on est dans une exploitation de caniveau."

    Depuis, Camelia P. est retournée en Roumanie.