De méchantes gens de Médiapart ont accroché aux basques d'Alain Cottalorda, président PS du conseil général de l'Isère, une tintinnabulante casserole.
D’octobre 2013 à juillet 2014, Camelia P., une infirmière roumaine, dit s'être occupée sept jours sur sept, de la maman nonagénaire d'Alain Cottalorda pour une rémunération « au noir » de 1 200 euros - sans jour de repos . « Au noir » veut dire que Camelia n'était pas déclarée, n'avait aucun contrat de travail, aucune couverture sociale et ne bénéficiait d'aucuns repos compensateurs. Mais « Mme Simone Cottalorda était très gentille avec moi, c’est une femme très intelligente, très cultivée. » a-t-elle confiée.
Alain Cottalorda nie les faits :
C'était "l'affaire de mes parents" dit-il. Il concède toutefois avoir accompagné la jeune femme à son arrivée à la sous-préfecture pour qu'elle obtienne un titre de séjour. Mais ensuite, il s'est refusé à toute pression envers le préfet pour qu'elle obtienne rapidement ses papiers : "ce n'est pas conception de l'engagement public que de s'en servir pour obtenir des dérogations pour mes proches", précise-t-il. (France Bleue)
Et il ajoute : "Je n'ai jamais triché, si on cherche à mêler mon engagement politique à la manière dont mes parents ont accueilli cette personne, c'est qu'on est dans une exploitation de caniveau."
Depuis, Camelia P. est retournée en Roumanie.