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hollande - Page 2

  • Les deux types d'antisémitisme selon le gouvernement

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    " Il y aurait donc pour ce gouvernement (comme pour le précédent d'ailleurs) deux types d'antisémitisme, celui qui vise les soutiens sionistes d'Israël en France, et qu'il faut protéger à tout prix, en harmonie avec Benyamin Netanyahu, et celui qui vise des juifs non sionistes qui est autorisé et sur qui toute violence pourrait impunément s'exercer ? " Michèle Sibony

    A propos de la campagne nationale de Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) et des accusations d’antisémitisme portées contre ses militants et les personnes qui soutiennent cette campagne, lire Ici et ailleurs, un article de Michèle Sibony, de l’Union juive française pour la paix (UJFP) qu'elle a rejointe lors de la deuxième Intifada.

    *

    "L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a été fondée à Paris en avril 1994-lors de la fête de Pessah 5754- comme section de l’Union Juive Internationale pour la Paix (UJIP) disparue depuis. En 2002 elle est devenue membre fondateur de la Fédération des Juifs européens pour une Paix juste (EJJP). Conscients de nos histoires,nous assumons notre rôle d’agir pour "créer un monde meilleur".

    Le sionisme a abouti à la création de l’État d’Israël qui nie le peuple palestinien et ses droits.

    Le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne peut donc être résolu qu’en mettant un terme à la domination d’un peuple par un autre, par la mise en œuvre du droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien et du droit à créer son propre État indépendant. Aucune solution juste et durable n’est possible sans un retrait total d’Israël de tous les territoires qu’il occupe depuis 1967 et sans le droit au retour des réfugiés palestiniens et sans la fin de l’apartheid israélien qui fait de sa population palestinienne des citoyens de seconde zone.

    La forme étatique que les peuples de la région établiront dépendra de leur volonté et de l’évolution de leurs relations.
    Nous militons pour qu’elles évoluent dans le sens de l’égalité des droits de tous les habitants, d’une coopération mutuelle et d’une justice sociale ouvrant à la voie de la paix.

    L’UJFP regroupe des membres,Juifs ou non,qui œuvrent ensemble

    > pour le "vivre ensemble" en France comme au Proche-Orient

    > pour que des voix juives laïques et progressistes se fassent entendre,

    > et sont partie prenante des combats contre tous les racismes et toutes les discriminations."

     

    > BDS France http://www.bdsfrance.org/index.php

    > UJFP http://www.ujfp.org/

    > Agence Media Palestine http://www.agencemediapalestine.fr/

  • Le combat des Grecs est le nôtre

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    "La France va-t-elle abolir l'esclavage pour les Grecs ? " par Denis Dupré et Panagiotis Grigoriou. Huffington Post

    3992716853.pngLa France, dont la production industrielle a baissé de 20% en dix ans, cache sa faiblesse par le développement des services, comme ceux aux personnes âgés, mais qui ne sont possibles que par le déficit et la dette. La France a une dette exactement comparable à celle de la Grèce: 7 fois plus de population et sept fois plus de dette que la Grèce. Angela Merkel a repoussé à 2017, le plan d'exécution de la France, pudiquement appelé mise sous tutelle.

    La grande braderie est en partie reportée après les élections, pour essayer d'enrayer la montée au pouvoir du Front National qui s'opposerait aux diktats des institutions européennes. Ce report sert François Hollande qui parait obnubilé par sa possible réélection.

    La France, complice et responsable de l'esclavage des grecs en sera victime à son tour. Les Français ne devraient pas se laisser bercer par des illusions. Et, ne serait-ce que par intérêt, ils ne devraient laisser faire aux autres, ce qu'ils ne veulent pas avoir à subir. "

  • Non à la surveillance généralisée !

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    Communiqué de la Ligue des droits de l'HOmme concernant le projet de loi relatif au renseignement.

    Non à la surveillance généralisée !

     

     

    Le gouvernement a fait le choix de confisquer le débat démocratique en soumettant ce texte à la procédure accélérée et en entretenant la confusion sur l’objet de ce texte, présenté à tort comme une loi antiterroriste. L’urgence décrétée renvoie dans l’ombre le véritable sujet : les pouvoirs de surveillance de l’État sur les citoyens.

    La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d’encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociales, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte ajoute des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et pour le respect de la vie privée.

    Création de « boîtes noires » destinées à scanner le Web indistinctement, collecte de masse de données personnelles, durée de conservation allongée jusqu’à cinq ans pour certaines données, opacité des moyens d’exploitation de ces données…

    Les méthodes de surveillance sont massives, le contrôle inconsistant. Le texte issu de la commission des lois porte un déséquilibre liberticide : l’usage de techniques de surveillance est entre les mains de l’exécutif, sans contrôle solide. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés, ne disposera ni des pouvoirs ni des moyens nécessaires pour accomplir sa mission. Le Premier ministre pourra toujours passer outre son avis, et elle ne pourra rien interrompre par elle-même. Le gouvernement se refuse à assurer un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera aléatoire et la procédure asymétrique, les principes processuels fondamentaux cédant devant le secret défense.

    Tous les citoyens sont concernés : non seulement parce que les méthodes relèvent de la surveillance de masse, mais aussi parce que le texte étend dangereusement le champ d’action des services spécialisés. La surveillance pourra s’abattre sur les mouvements sociaux et politiques, au titre de la « prévention des violences collectives » et sur tout citoyen ou mobilisation qui, dénonçant des pratiques industrielles néfastes, porterait atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Ce projet est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir.

    La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen sont en péril.

    Citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement.

    L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Edouard Herriot, à Paris, à l’appel des associations et syndicats suivants :

    OLN : Cecil, Creis-Terminal, La Quadrature du Net, LDH, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la Magistrature

    Autres signataires : Amnesty International, Attac, Fondation Copernic, Solidaires, Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT.

     

    Téléchargez la lettre à adresser à votre député-e et CLIQUEZ ICI pour accéder au contact de votre député-e

  • Arabie-Saoudite : pays de saigneurs

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    En janvier, le courageux François Hollande s'en allait vaillamment saluer la mémoire du théocrate Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, roi défunt d'Arabie saoudite. L'Arabie saoudite, cet heureux pays des croyants purs et du pétrole où l’homosexualité, l'athéisme et l'apostasie sont des crimes passibles de la peine de mort. C'est d'ailleurs ce que risque le blogueur saoudien, Raif Badawi qui, après avoir subit la torture du fouet, pourrait être une nouvelle fois jugé pour apostasie.

    L’Arabie saoudite est le quatrième pays au monde en ce qui concerne le nombre d’exécutions. N’ayant pas de droit pénal codifié, elle applique la charia.

    En janvier, Michèle Alliot-Marie, ministre multicarte de l'UMP qui préside au Parlement européen "la délégation pour la relation avec les pays de la péninsule arabique", déposait un amendement pour retirer l'Arabie Saoudite de la liste des pays où "une augmentation marquée des exécutions" a été constatée. 

    *

    > Arabie Saoudite : les athées considérés comme "potentiels terroristes"- Europe 1 - Avril 2014

    > La pensée athée désormais considérée comme terroriste en Arabie Saoudite. Citizen Post

    >  Arabie Saoudite: Un décret royal criminalise l'appel à l'athéisme, par Rebecca Chaouch - Al Huffington Post

    > Les petites manœuvres de MAM au profit de l'Arabie Saoudite et du Koweit  Par Marcelo Wesfreid - L'Express

  • France de gauche : bidonvilles, Roms et expulsions

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    Le problème ce ne sont pas les gavés des paradis fiscaux ou les ordres impératifs du grand capital, mais les pauvres. Et parmi eux les plus pauvres. Dans un souci d’hygiénisme et de sécurité incendie, l’État chasse sans fin les habitants des bidonvilles et les condamne à l'errance.

    En 2013, seize élus socialistes, parmi lesquels l'ancien ministre, Daniel Vaillant, et le maire de Lyon, Gérard Collomb, saluaient,  dans le Journal du dimanche, l'action de Manuel Valls contre les campements illicites de Roms.

    En mars 2007, sous Sarkozy, le PS, alors dirigé par François Hollande dénonçait : "(...)  les méthodes scandaleuses utilisées pour traquer les étrangers. Après les distributions des Restos du Cœur, ce sont les sorties d’écoles qui sont visées. Ces pratiques devenues courantes sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy ne sont pas seulement choquantes sur le plan moral, elles sont également dangereuses parce qu’elles isolent les populations visées, les marginalisent et les condamnent à s’en remettre aux filières clandestines".

    Mais ça, c'était  avant.

    ne votons plus pour ça !

    Amnesty international rappelle qu'en 2014 :

    3992716853.pngSelon des chiffres officiels, plus de 19 000 personnes vivaient au début de l’année dans 429 bidonvilles. Plus de 11 000 personnes auraient été expulsées au cours des neuf premiers mois de l’année. Malgré l’annonce par le gouvernement d’un plan visant à fournir des solutions de logement dans la durée aux habitants, la plupart des personnes expulsées n’ont pas été relogées.

    Ainsi le 18 juin, 400 personnes expulsées du campement marseillais de la Parette. Seules 150 personnes se sont vues proposer un hébergement de remplacement. Par ailleurs, les enquêtes sur les actes de violence à l’encontre des Roms ne prennent généralement pas en compte les motifs discriminatoires qui pouvaient amener à ces violences.

     Le rapport : "Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France"

    Amnesty international - Roms

     

  • Légion d'honneur ?

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    Communiqué de l'ACAT

    M. Hammouchi décoré, la Légion d'honneur déshonorée

     Mis en cause pour complicité de torture dans plusieurs plaintes qui font l’objet d’une enquête judiciaire en France, le chef du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, sera bientôt décoré par la France de la Légion d'honneur.

    legion_deshonneur_1.png

    Le 17 / 02 / 2015

    Mis en cause pour complicité de torture dans plusieurs plaintes qui font l’objet d’une enquête judiciaire en France, le chef du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, sera bientôt décoré par la France de la Légion d'honneur. L’ACAT s’indigne de l’affront fait aux victimes de torture et à la défense des droits de l’homme, sacrifiés au nom des intérêts diplomatiques.

    Officiellement, les droits de l’Homme sont « une priorité de la politique étrangère de la France [1] ». Dans les faits, il en va autrement. La décision du ministre Bernard Cazeneuve de nommer Abdellatif Hammouchi officier de la Légion d’honneur (une montée en grade, puisqu’il était déjà chevalier) indique le mépris avec lequel la France a décidé de traiter non seulement les victimes de torture, mais les procédures engagées par la justice française.

    « C’est la Légion d’honneur que l’on déshonore. Monsieur Hammouchi est mis en cause par au moins deux victimes qui allèguent avoir été torturées au centre de détention de Temara administré par la Direction de la surveillance du territoire marocain dont M. Hammouchi était déjà à l'époque des faits le responsable. Le geste des autorités françaises indique clairement que la France a décidé de faire prévaloir ses intérêt diplomatiques sur l’intérêt des victimes » témoigne Nordine Drici,  directeur des programmes de l’ACAT. « Cette décoration semble être une contrepartie de la reprise de la coopération, un geste destiné à laver le soi-disant affront de la justice française qui a osé faire son travail en convoquant M. Hammouchi le 20 février 2014 »

    En mai 2013 un ressortissant franco-marocain, Adil Lamtalsi, et l’ACAT ont déposé une plainte pour « complicité de torture » contre Abdellatif Hammouchi, le chef de la DST. Cette plainte a donné lieu, en février 2014, à la remise par la police française d’une convocation à M. Hammouchi, sur demande d’une juge d’instruction française, ce qui avait provoqué le courroux du Maroc. Dans le même temps, l’ACAT a déposé une autre plainte pour torture pour le compte d’Ennaâma Asfari, défenseur des droits de l’homme sahraoui incarcéré au Maroc.

    Alors que la diplomatie française dit s’attacher « à combattre par son action (…)  dans les enceintes multilatérales et dans le cadre de ses relations bilatérales, les violations des droits de l’Homme partout où elles sont commises [2] », la décoration prochaine de M.Hammouchi porte atteinte à la notion « d’honneur » attachée à cette haute distinction de la France, accordée à  des étrangers ayant « rendu des services (…) à la France ou encouragé des causes qu’elle défend (défense des droits de l’Homme, liberté de la presse, causes humanitaires…) [3]. »

    Pour témoigner de son indignation, l’ACAT adresse cette semaine des courriers officiels à François Hollande, Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve, accompagnés d’un insigne, symbole de la Légion d’honneur déshonorée. 

     Contact presse :

    Pierre Motin, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr

    Notes aux rédactions :

    [1] http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/droits-de-l-homme/

    [2] http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/droits-de-l-homme/

    [3] http://www.legiondhonneur.fr/fr/page/criteres-dattribution/104

    "L’ACAT est une ONG chrétienne de défense des droits de l’homme créée en 1974. Association loi 1901, elle est reconnue d'utilité publique et d'éducation populaire. 

    L'ACAT a pour but de combattre partout dans le monde les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la torture, les exécutions capitales judiciaires ou extra-judiciaires, les disparitions, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides.
    Elle assiste les victimes de tous ces crimes, notamment en se constituant partie civile devant les juridictions pénales et elle concourt à leur protection notamment par toutes actions en faveur du droit d’asile et de la vigilance à l’égard des renvois qui s’avèreraient dangereux.

    L'ACAT fonde son action sur un réseau actif de 39 000 membres adhérents, donateurs et salariés."

  • 49.3 : le gouvernement fait le numéro d'urgence

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    Vive l'adoption des lois sans vote !

    blog+-Valls+menace+les+deputes.jpgUn parlement croupion d'une république taillée sur mesure par de Gaulle, c'est encore trop. Des députés godillots, il n'y en a pas assez... ou alors ils sont peu fiables. Après l'avoir joué " cartes sur table " avec son sémillant ministre des finances dans le rôle du pédagogue infatigable qui mouille sa chemise, l'exécutif décide de faire passer la loi Macron à l’Assemblée nationale en recourant à la procédure dite du 49-3. " Je ne dramatise pas, au moment où je parle, le texte ne passe pas " s'est justifié Manuel Valls.

    Déjà au mois de juin 2014, lors du vote du Budget, le gouvernement Hollande avait menacé les députés du 49.3, après son chantage sur la grève SNCF et le bac.

    Sous la droite un tel recours était naguère ( jadis ?) aux yeux du PS, une insulte faite à la démocratie et une violation des droits du Parlement. La procédure, ôte en effet le droit (relatif) des députés de délibérer démocratiquement : le projet de loi est considéré comme adopté sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l'Assemblée nationale. Si la motion de censure n'est pas déposée, le texte est adopté. Idem si la motion de censure est rejetée. (Huffington Post)

    A l'époque où Dominique de Villepin, Premier ministre, utilisait le 49.3 pour faire passer en force la loi sur le CPE. Hollande déclarait sans rire :

    " Le 49.3 est une brutalité. Le 49.3 est un déni de démocratie. Le 49.3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire mais il va se poursuivre ce débat parlementaire d'une manière ou d'une autre, d'abord au sénat et ensuite par des procédures que nous utiliseront jusqu'au bout. "