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  • France de gauche : bidonvilles, Roms et expulsions

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    Le problème ce ne sont pas les gavés des paradis fiscaux ou les ordres impératifs du grand capital, mais les pauvres. Et parmi eux les plus pauvres. Dans un souci d’hygiénisme et de sécurité incendie, l’État chasse sans fin les habitants des bidonvilles et les condamne à l'errance.

    En 2013, seize élus socialistes, parmi lesquels l'ancien ministre, Daniel Vaillant, et le maire de Lyon, Gérard Collomb, saluaient,  dans le Journal du dimanche, l'action de Manuel Valls contre les campements illicites de Roms.

    En mars 2007, sous Sarkozy, le PS, alors dirigé par François Hollande dénonçait : "(...)  les méthodes scandaleuses utilisées pour traquer les étrangers. Après les distributions des Restos du Cœur, ce sont les sorties d’écoles qui sont visées. Ces pratiques devenues courantes sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy ne sont pas seulement choquantes sur le plan moral, elles sont également dangereuses parce qu’elles isolent les populations visées, les marginalisent et les condamnent à s’en remettre aux filières clandestines".

    Mais ça, c'était  avant.

    ne votons plus pour ça !

    Amnesty international rappelle qu'en 2014 :

    3992716853.pngSelon des chiffres officiels, plus de 19 000 personnes vivaient au début de l’année dans 429 bidonvilles. Plus de 11 000 personnes auraient été expulsées au cours des neuf premiers mois de l’année. Malgré l’annonce par le gouvernement d’un plan visant à fournir des solutions de logement dans la durée aux habitants, la plupart des personnes expulsées n’ont pas été relogées.

    Ainsi le 18 juin, 400 personnes expulsées du campement marseillais de la Parette. Seules 150 personnes se sont vues proposer un hébergement de remplacement. Par ailleurs, les enquêtes sur les actes de violence à l’encontre des Roms ne prennent généralement pas en compte les motifs discriminatoires qui pouvaient amener à ces violences.

     Le rapport : "Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France"

    Amnesty international - Roms