Le rapport tout récent de Human Rights Watch (HRW) fait état de violences policières à l’encontre des personnes exilées à Calais : des actes gratuits, injustifiées et excessifs.
Réalité connue de tous mais contestée par le ministre de l'Intérieur suivant en cela une tradition bien établie de dénégation habituelle des pouvoirs publics - d'ailleurs, aucun exilé n'a porté plainte ?!
Comme le Défenseur des droits dans sa décision du 13 novembre 2012 , comme la Coordination française pour de droit d’asile (CFDA) en septembre 2008 dans son rapport La loi des « jungles » , HRW dénonce le fait que, à Calais, les migrants sont « victimes de harcèlement et d’exactions de la part de la police française », notamment de « passages à tabac » et d’« attaques au gaz lacrymogène ». HRW critique également l’abandon à la rue de « la plupart des migrants et des demandeurs d’asile [qui] n’ont pas d’abri contre le froid et la pluie, pas d’accès à des installations sanitaires et un accès très limité à l’eau courante » (GISTI)
> Human Rights Watch - France : Les migrants et les demandeurs d'asile victimes de violence et démunis
> Action collective : Le ministre de l’intérieur atteint de cécité sur les violences policières dans le Calaisis dénoncées par HRW
Article complet, avec notes et annexes, en ligne sur GISTI - http://www.gisti.org/spip.php?article4857.
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Témoignages de demandeurs d’asile et de migrants - dont des personnes ayant fui des situations de conflit au Darfour ou en Érythrée – sur les abus et le harcèlement dont certains sont victimes à Calais, dans le nord de la France, selon une enquête menée par HRW