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grèce - Page 3

  • Bêtise et brutalité : ce qui nous pend au nez

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    Grèce : rage et désespoir, Par Bernard Marx.
    Regards.fr

    http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/grece-rage-et-desespoir

     3992716853.pngLes deux semaines qui viennent vont sans doute être décisives pour décider du sort de la Grèce. Le gouvernement français prête activement la main à une politique de l’Europe aussi bête que brutale. Mais que fait la gauche ?

     

    Les joies de l’écriture automatique, par Pierre Rimbert.
    Monde diplomatique

    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/RIMBERT/52912

    3992716853.pngC’est un pont aux ânes si vermoulu qu’il faut savoir gré au journaliste Arnaud Leparmentier de l’avoir emprunté au trot sans frémir. « La France, une Grèce qui s’ignore », clame-t-il à la « une » du Monde (9 avril 2015). « La France devient, année après année, plus socialiste que jamais. » Elle « étouffe sous l’impôt et la dépense publique ». On croit d’abord à un canular. Leparmentier, facétieux, pastiche les sempiternelles jérémiades du Point ou l’éditorial annuel de Serge Dassault dans Le Figaro.

     

    L’échec de la restructuration de la dette grecque en 2012 : quelques enseignements à tirer, par Eric Toussaint et Maud Bailly
    CADTM

    http://cadtm.org/L-echec-de-la-restructuration-de

    3992716853.png(...)à partir de début 2010, la Grèce a été victime d’attaques spéculatives des marchés financiers qui ont exigé des taux d’intérêt totalement exagérés en contrepartie de financement servant à rembourser sa dette. La Grèce était donc au bord de la cessation de paiement parce qu’elle ne parvenait pas à refinancer sa dette à des taux raisonnables. La Troïka est intervenue avec un plan d’ajustement structurel sous la forme d’un « Mémorandum ». Il s’agissait de nouveaux crédits octroyés à la Grèce, à condition qu’elle rembourse ses créanciers : c’est-à-dire avant tout des banques privées européennes, à savoir dans l’ordre les banques françaises, allemandes, italiennes, belges... Ces crédits étaient bien évidemment assortis de mesures d’austérité qui ont eu un effet brutal, voire catastrophique, sur les conditions de vie des populations et l’activité économique elle-même.

     

     

     

     

     

  • Dette grecque : tout bénéfice pour les créanciers

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    La " Troïka", constituée par l'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE), impose aux gouvernements de faire des économies. Il s'agit en fait de rembourser la dette des banques et des spéculateurs; il s'agit donc de mettre en place des plans de régression sociale sans précédent sur fond austérité permanente, de destruction complète des conquêtes sociales et d'abandon de toute souveraineté nationale. En Grèce , " L’intervention de forces transnationales qui portent depuis au moins trente ans le projet de déconstruction de l’Etat social est ainsi relayée au niveau national par des acteurs longtemps partie prenante d’un système clientéliste, inefficace et corrompu. "(Noëlle Burgi)

    ob_b7df5f_grece-dette.png

    Restructuration de la dette grecque : bénéfice sur toute la ligne pour les créanciers.

    Pour lire ou imprimer l’étude de Xavier Dupret, économiste belge.
    ttp://www.m-pep.org/IMG/pdf/150426_xavier_dupret_dette_grecque.pdf

    Etude diffusée par le Mouvement politique d’émancipation populaire (MPEP) avec l’accord de l’auteur.
     
    Le 27 avril 2015.
     
    Les relations tumultueuses du gouvernement grec avec ses créanciers font couler beaucoup d’encre. Un mythe, à gauche, veut par exemple que les créanciers aient presque totalement effacé le coût de la restructuration de la dette grecque. Cette conclusion repose sur une observation superficielle de l’accord conclu en avril 2010 entre le gouvernement grec et ses créanciers. A cette époque, comme d’ailleurs aujourd’hui, cinq ans après, en avril 2015, le gouvernement grec était au bord de la cessation de paiement. Il avait demandé l’assistance du FMI. De violentes mesures d’austérité étaient alors prises en contrepartie de cette « aide ».
     
    L’étude de Xavier Dupret montre que les créanciers privés d’Athènes ont en réalité retiré, aux termes de l’opération, plus qu’ils n’ont été contraints à devoir lâcher initialement, l’accord a été très profitable pour eux.
     
    La croissance négative du PIB (-25%) explique, pour la plus grande partie, la détérioration des finances publiques de ce pays, provoquée par les politiques d’austérité. Or la dette grecque est impayable, l’économie grecque, dans son ensemble est insolvable. Sans sortie de l’Union européenne et de l’euro, la Grèce ne pourra jamais se redresser.

    > Xavier Dupret, sur Agoravox :  http://www.agoravox.fr/auteur/xavier-dupret

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    Gabriel Colletis : « Les Grecs préféreront vivre libres et pauvres qu’asservis par la dette » - CADTM

     7 avril par Gabriel Colletis , Coralie Delaume

    "La principale erreur de Tsipras aura été de ne pas décider d’un moratoire sur le paiement de la dette et des intérêts. Ayant accepté de les honorer, le nouveau gouvernement s’est mis lui-même dans une situation financière très difficile, bien sûr aggravée par les décisions de la Banque centrale européenne."

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     " La dette odieuse, qu’est-ce que c’est ? "

    http://www.dette2000.org/data/File/DetteOdieuse.pdf

     3992716853.pngUne doctrine de droit :

    La dette odieuse est une doctrine de droit, théorisée en 1927 par Alexander Sack, ancien ministre russe de Nicolas II et professeur de droit à Paris. Selon lui, « si un pouvoir despotique contracte une dette non pas pour les besoins et dans les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, etc., cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ; c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle tombe avec la chute de ce pouvoir. »

     Cette doctrine cherche à formaliser la responsabilité des créanciers. Si ceux-ci connaissent les desseins de l’emprunteur, ils commettent « un acte hostile à l’égard du peuple » et s’exposent eux-mêmes au risque de non-remboursement si le régime est déchu. Ils ne peuvent donc réclamer leur dû. Certains préfèrent parler de « prêts odieux » plutôt que de « dette odieuse » pour insister sur la responsabilité des créanciers.

     3 critères pour définir une dette odieuse

     De nombreux auteurs ont cherché à rendre la doctrine de la dette odieuse opérationnelle au niveau juridique. La forme la plus aboutie définit une dette odieuse par la concordance de trois critères :

    1. Absence de consentement : la dette a été contractée contre la volonté du peuple.
    2. Absence de bénéfice : les fonds ont été dépensés de façon contraire aux intérêts de la population.
    3. Connaissance des intentions de l’emprunteur par les créanciers.

    Si l’un des critères n’est pas respecté, on ne peut pas parler de dette odieuse. Il en est ainsi d’une dette utilisée par un despote pour construire des hôpitaux ou de créances détournées par un régime démocratique. On pourra débattre de leur caractère illégitime, mais non les définir comme odieuses. "

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    " Les dettes illégitimes : quand les banques font main basse sur les politiques publiques (François Chesnais) "- sur le site du NPA ( juin 2011) et sur le site de l'éditeur Raisons d'agir :

    " De nombreux pays européens — la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, voire la France —  auraient, nous dit-on, vécu " au-dessus de leurs moyens ". Parce qu’ils ne taxent pas la fortune et le capital et qu’ils ne luttent pas contre l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à l’automne 2008. Elles exigent de l’être une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par l’Union européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent l’Europe dans la récession.

    Se pose ainsi la question de l’annulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes. Dans ce livre, c’est leur dénonciation qui est défendue.

    Francois Chesnais est professeur associé à l’Université Paris 13. Économiste et militant, spécialiste de la globalisation financière et de ses effets, il est l’auteur de la Mondialisation du capital, paru chez Syros en 1994. "

  • Grèce... l'illusion d'un compromis

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    L'égorgement d'un peuple

    "en cas de compromis, validant la stratégie de Tsipras et de Syriza, c’est toute la politique d’austérité qui volerait en éclat" Jacques Sapir.

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    La Grèce face à l’hybris européen, Par

    (l’hybris du projet européiste. Ce terme peut être traduit par la démesure.)

    3992716853.pngLa question d’un possible défaut de la Grèce dans les jours, voire les semaines, qui viennent est désormais régulièrement posée. Mais, cette question est parfois confondue avec celle des liquidités internes. Or cette question est aujourd’hui le principal instrument utilisé par l’Eurogroupe pour étrangler la Grèce et tenter d’imposer des politiques qui ont été rejetées par les électeurs le 25 janvier. Rien que cela en dit long sur la notion de la démocratie des principaux responsables européens, et en particulier de M. Jean-Claude Juncker (un multirécidiviste sur ce point qui avait déclaré à la suite de cette élection du 25 janvier « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » ou M. Moscovici. Ajoutons que les récentes déclarations de M. Schäuble vont parfaitement dans ce sens. On mesure que le mot « démocratie » n’est qu’un slogan sans contenu pour les dirigeants de l’Union européenne.

    Lire la suite >

    sur le site Open Edition, le carnet Ruuseurop http://russeurope.hypotheses.org/3744. Diffusion de travaux scientifiques et de notes portant sur la Zone euro, l’économie européenne et sur la Russie.

    Jacques Sapir sur Twitter : @russeurope

     

  • Matthieu Pigasse, la coqueluche de gauche

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    " Dans un grand élan de démagogie, Syriza propose tout simplement de raser gratis: hausse des salaires, baisse de la TVA sur les produits… Son discours présente des points d'intersection avec l'extrême droite, notamment l'anticapitaliste, le rejet de l'Europe et le populisme".

    Matthieu Pigasse, patron de Lazard,
    dans Eloge de l'Anormalité, paru en 2014

    pigasse.jpgMatthieu Pigasse, "socialiste" multimillionnaire surnommé le obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza... Qui sommes-nous pour juger.

    3992716853.pngLa crise grecque est une affaire superbe pour Lazard, qui a déjà touché 25 millions d'honoraires en 2012 pour sa première mission. Matthieu Pigasse a donc tout intérêt à s'entendre avec Yanis Varoufakis, passionné de rock comme lui. D'autant que Michel Sapin, le ministre des Finances, glissait au ministre grec à l'issue de leur rencontre, dimanche: "La France, quant à elle, offre à la Grèce une aide gratuite"… Delphine Deshaux

    Les malheurs de la Grèce ont su faire le bonheur des autres. En 2010, le chiffre d'affaires de la banque Lazard ont augenté de 18% et ses revenus issus de l'activité de conseil aux gouvernements ont plus que doublé. Les conseils au gouvernement grec ont constitué l’essentiel de cette activité. Matthieu Pigasse avait pris en main lui-même ce dossier, au plus fort de la crise grecque avec le soutien, notamment, de l’économiste Daniel Cohen, autre idole des médias et senior advisor de Lazard Frères.

    En 2012 , le gouvernement Hollande portait son choix sur la banque Lazard comme banque conseil du ministère de l'Economie et des Finances.

    Grâce à l'ami Moscovici, strausskahnien de formation et alors ministre de l'économie, Pigasse recevait mandat pour conseiller le gouvernement lors de la création de la future Banque publique d'investissement.

    La gauche des hautes sphères se souvenait combien cet homme fut le sauveteur providentiel de la banque Lazard : 

     3992716853.pngDestinée à être introduite en Bourse, il convainc les Caisses d’Épargne et son charismatique patron Charles Milhaud d'investir dans Lazard pour sauver son entrée à Wall Street. C'est son plus beau " coup ". Dès lors, il devient incontournable dans la banque du boulevard Haussmann et engrange les mandats :Areva, Caisses d'Epargne, Canal+, le PSG, Colony..." Matthieu Pechberty

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    > Matthieu Pigasse obtient pour Lazard France le contrat de mission de conseil avec Syriza, Delphine Déchaux pour ChallengeSoir - 2015

    >  Quand les économistes perdent le sens commun. Les forts en chiffres ne sont pas aussi indépendants qu'ils le disent... par Sophie Coignard et Romain Gubert, Le Point - 2011

    > Matthieu Pigasse, iconoclaste rock’n’roll - Paris Match (portrait people de 2009)

    > Les imposteurs de l'économie, Laurent Mauduit - article sur son blog

    >Economistes : vendus et incohérents ? (Le Point),  par Sébastien Rochat / Arrêt sur images - 2011

    > Comment la finance contrôle le débat économique, par Bertrand Rothé,  Acrimed - 2011

    >Les nouveaux réseaux des affaires publiques, par Élise Karlin, Bruno Abescat, Jean-Michel Demetz, Laurence Debril et Eric Mandonnet,  Express - 2010

    > L'irrésistible ascension de Matthieu Pigasse, star de la finance et des médias, par Matthieu Pechberty - La Tribune - 2010

  • Syriza : quelle radicalité ?

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    images?q=tbn:ANd9GcROvytO0MahhTE4KGcdNT-K3qKBub930Qo9q57GojAYkYyIgPsX"Négociation" de la dette avec l’Union européenne, maintien des traités européens, propositions pour "réformer" en douceur le capitalisme à l’œuvre en Grèce et en Europe, rapprochement avec la droite en vue d'un gouvernement de "salut national "...  

    Syrisa a su recyclé, à sa manière, les dissidents du parti communiste de Grèce (KKE) et les déçus de la social-démocratie façon Pasok. Ni les uns ni les autres, qui dominent Syrisa, ne considèrent plus le socialisme comme une alternative au capitalisme. Il s'agit de réformer le libéralisme.

    Cécile Chams rappelle que le congrès de fondation de Syriza en 2013,  montré les profonds clivages entre les composantes de Syriza :

    " notamment entre l’aile majoritaire, dominée par Synaspismos et la Plate-forme de gauche, regroupant plusieurs organisations, la plupart de tendance trotskiste.
    Celle-ci représente 30 % des voix au dernier congrès, alors qu’elle obtenait 25 % à la conférence de décembre 2012. Le Congrès a rejeté les amendements de la Plate-forme de gauche, qui ont toutefois obtenu 30 à 40 %.

    Ces amendements étaient les suivants :

    - Syriza doit rejeter la totalité de la dette de la Grèce, soutenir l’annulation de tous les accords de prêt avec la Troïka et se préparer à mettre fin à tout paiement si nécessaire pour réaliser l’annulation de la dette.

    - Syriza doit soutenir la nationalisation, sous contrôle des travailleurs et du peuple, de tout le système bancaire et de tous les secteurs stratégiques de l’économie, comme un moyen nécessaire de rencontrer les besoins des travailleurs et de riposter aux attaques des capitalistes contre la classe ouvrière.

    - Syriza doit appeler à la formation d’un gouvernement de gauche qui doit préparer la rupture avec la zone euro et l’Union européenne.

    - Syriza doit appeler à un front uni des partis de gauche, y compris le Parti communiste et Antarsya, mais doit refuser de coopérer avec toute force politique et avec tout politicien qui a mené ou accepté les politiques d’austérité, y compris Dimar.

    Le congrès a élu Alexis Tsipras comme dirigeant du parti avec 72 % des voix. Plus d’un quart des délégués ne l’ont pas soutenu. Un relativement piètre score pour un nouveau dirigeant, candidat au poste de premier ministre de surcroît. "(Grèce : Syriza ou la voie social-démocrate)

    Déjà le vers est dans le fruit : l'alliance de Syriza avec un parti de droite ultra-conservateur et clérical pour gouverner (ANEL - Grecs indépendants), laisse augurer d'un radicalisme en voie de normalisation et qui effraie sans doute bien peu le "monde de la finance", cet ennemi cher à Hollande.

    " Syriza n’en apparaît pas moins comme un parti profondément divisé sur des points stratégiques essentiels, qui sont au centre du débat national et européen. Il est évident que la confrontation entre les partisans d’une approche « réaliste », soucieux d’accéder au pouvoir " à froid ", de ne pas rompre avec le cadre européen et de ménager les secteurs stratégiques des forces dominantes, et ceux qui prônent l’affrontement ouvert et la rupture avec le cadre actuel de l’UE touche au cœur des questions qui se posent aujourd’hui à la gauche radicale du Vieux Continent." Stathis Kouvélakis

    images?q=tbn:ANd9GcRyzHQxWfYenhCnUiV4j1OpLy5d8RtJhs5C1j_ipXbfGGs-sSw_

    En 1938, l’Europe connaissait la montée des fascismes et la guerre. Le mécanisme du Front populaire, contrôlé par les partis staliniens et sociaux-démocrates, avait alors ouvert la voie aux fascismes en réprimant tout mouvement révolutionnaire comme ce fut le cas en Espagne mais également en France.

    Léon Trotsky écrivait alors, dans le Programme de transition

    Les "Fronts populaires" d'une part, le fascisme de l'autre, sont les dernières ressources politiques de l'impérialisme dans la lutte contre la révolution prolétarienne. Du point de vue historique, ces deux ressources ne sont cependant que des fictions. La putréfaction du capitalisme continue aussi bien sous le signe du bonnet phrygien en France que sous le signe de la swastika en Allemagne. Seul, le renversement du capitalisme peut ouvrir une issue. »

    *

    "Plateforme de gauche" formée par le Courant de gauche, le Regroupement de gauche,  DEA, Kokkino et APO.

    > Grèce : Syriza ou la voie social-démocrate, par Cécile Chams - Etudes marxistes

    > Où va Syriza ?, Panos Petrou, membre dirigeant de l’organisation anticapitaliste Gauche internationaliste des travailleurs (DEA), l’un des groupes fondateurs de Syriza en 2004et composante de la "plateforme de gauche".

    >  9+1 remarques sur Syriza après son congrès fondateur, par  Stathis Kouvélakis, universitaire et membre du comité central de Syriza,

    > Qui est Keynes ? Est-il un libéral ( d'extrême gauche)?  Paul Jorion

    > Alexis Tsipras entre radicalisme et «réalisme», par Philippe Marlière

    > Le Programme de transition -Trotsky

    > Les élections grecques et les tâches politiques de la classe ouvrière, par Peter Schwarz  WSWS