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Dimanche : Grand'messe et course en sac

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Troïka à la française : PS, Rép, FN, les trois piliers d'un même système.

"Le tripartisme, à l’occasion de cette élection, s’est encore renforcé. Il est organisé autour des Républicains, qui ont absorbé les «centristes», du Parti socialiste qui a absorbé le Front de gauche, et du Front national. Ces trois blocs constituent un même système, chacun a besoin des deux autres."

>  Premier tour des élections régionales : quel choc ? J. Nikonoff

Depuis trente ans, le PS détruit les protections sociales.

 " C’est Jacques Delors (PS) qui a présidé la Commission européenne et son virage néolibéral de 1985 à 1994.

C’est François Lamy (PS) qui a libéralisé les mouvements de capitaux en Europe.

C’est Michel Camdessus (PS) qui a présidé le FMI destructeur du tiers monde de 1987 à 2000.

C’est Dominique Strauss-Kahn (PS) qui a poursuivi le travail néolibéral au FMI jusqu’en 2011.

C’est Martine Aubry (PS) et Pierre Moscovici (PS) qui ont dit «apprécier les qualités» de la néolibérale Christine Lagarde, nommée à la tête du FMI après Dominique Strauss-Kahn.

C’est Jacques Attali (PS) qui a orchestré sous François Mitterrand la privatisation des banques publiques françaises avec les conséquences bien connues pour nos portefeuilles.

Ce sont les divers commissaires PS qui ont mis en place la politique néolibérale de l’Union européenne (UE) détruisant les salaires, les retraites et la Sécu.

C’est François Hollande (PS) qui, en campagne électorale (et craignant la montée de Mélenchon), déclara solennellement au Bourget : «Mon ennemi principal est le monde de la finance». Avant de dire exactement le contraire quelques semaines plus tard à la presse et au monde des affaires britanniques : « La gauche a été au gouvernement pendant quinze années, au cours desquelles nous avons libéralisé l’économie et ouvert le marché à la finance et aux privatisations. Il n’y a pas à avoir peur ».

Dans les faits, depuis trente ans, le PS détruit les protections sociales, il creuse l’écart entre les fortunes et les revenus..."

   Deux défaites, mais… Michel Collon

La montée du FN témoigne du rôle réactionnaire du PS et de la crise profonde du capitalisme français.

" Le PS et ses alliés ne font pas obstacle au développement des formes dictatoriales de gouvernement prônées par le FN. Ce sont eux qui imposent les politiques impopulaires de l'austérité, de la guerre, de la construction d’un appareil de surveillance et du cadre juridique d'un État policier. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour créer les conditions de l’instauration d'un Etat policier dirigé par un parti fasciste en France. "

Le Front national néo-fasciste en tête au premier tour des élections régionales en France. wsws

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