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Avec le peuple grec !

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Se dégager des filets de mensonges officiels...

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" L’éditorialiste du Financial Times, Wolfgang Münchau a fait les comptes. L’application du programme d’ajustement budgétaire de quatre ans exigé par les créanciers conduirait à une baisse combinée du PIB grec sur quatre ans de 12,6%, débouchant alors en 2019 sur un taux de dette / PIB de 200%. « Ma conclusion, écrit l’éditorialiste, est que l’acceptation du programme de la Troïka constituerait un double suicide – pour l’économie grecque, et pour la carrière politique du premier ministre grec. » Cela n’empêche pas le rédacteur économique du Monde, Vincent Giret, de mettre la marche à l’abime sur le dos du « jusqu’au-boutisme du gouvernement grec ».  ( Regards.fr)

« Voyons si la population grecque cède déjà à la panique », propose Claire Chazal. Oh oui ! Une vraie panique, en direct dans le 20 heures ! Un « bankrun », des émeutes devant les distributeurs automatiques, des guichets pris d’assaut par des épargnants ruinés… Dimanche soir, toutes les chaînes, Arte comprise, guettaient les premiers signes de l’inéluctable « chaos » grec… annoncé par ses créanciers, en qui on ne saurait douter. Samuel Gontier

TF1 et Arte unis contre l’indiscipline des Grecs / Ma vie au poste, Télérama - le blog télé de Samuel Gontier -

Trois idées reçues sur la crise grecque / Attac TVFrance

>  Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques /audit citoyen.org

>   Une asphyxie financière programmée : Grèce, le coup d’Etat silencieux.  Stelios Kouloglou, juin 2015. Monde diplomatique.

"Semaine après semaine, le nœud coulant des négociations étrangle progressivement le gouvernement grec. De hauts dirigeants européens ont d’ailleurs expliqué au « Financial Times » qu’aucun accord ne serait possible avec le premier ministre Alexis Tsipras avant qu’il ne « se débarrasse de l’aile gauche de son gouvernement ». L’Europe, qui prêche la solidarité, ne la consentirait-elle qu’aux conservateurs ?"

>  Eric Toussaint dénonce : Le FMI savait que le mémorandum augmenterait la dette grecque / Syriza

« Nous disposons d’un document interne du FMI de mars 2010, qui décrit en détail les mesures prévues d’être incluses dans le mémorandum de 2010. Il s’agit d’un plan très détaillé et prédéfini, qui n’était communiqué ni aux Parlements de quatorze pays d’Union européenne qui ont prêté la Grèce ni au Parlement grec. Parce que, comme vous le savez, il y avait une violation de la Constitution grecque en mai 2010, lorsque l’accord a été conclu 

>  Grèce : comment les créanciers utilisent le Bank Run dans la négociation. Romaric Godin / La Tribune

" Tout au long de la semaine, les créanciers et la BCE ont tout fait pour déstabiliser les déposants grecs. Et placer le gouvernement grec devant un choix impossible."

> Grèce : la nouvelle stratégie des créanciers, par Romaric Godin / La Tribune

"Selon la Süddeutsche Zeitung, les créanciers prépareraient un plan "à la chypriote" pour la Grèce en cas de défaut. Un moyen de faire pression sur le gouvernement hellénique qui demeure risqué. "

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Refusons l'étouffement de la Grèce, interpellons nos députés !

"Le collectif pour un audit citoyen de la dette publique et le collectif « avec les Grecs » lancent une interpellation les élu-e-s. Ce courrier permet à chaque citoyenne et à chaque citoyen de s’adresser à ses élu-e-s locaux, départementaux, régionaux et nationaux pour leur demander de faire pression sur François Hollande et son gouvernement. Jusqu’à ce jour, ce dernier s’est rendu complice de l’asphyxie de la Grèce et de son peuple par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne), avec l’approbation des gouvernements européens."

Pétition en ligne sur le site d'Attack

Aux députés français

Le 25 janvier dernier, le peuple grec a désigné sa nouvelle représentation politique en lui confiant un mandat clair : mettre un terme aux politiques d’austérité qui ces dernières années ont plongé le pays dans la récession et précipité une grande partie de la population dans la précarité et souvent la misère. Au sens propre, l’austérité tue.

Les chiffres témoignent froidement de cette sombre réalité ainsi que de l’inefficacité et du caractère nuisible des mesures imposées à la Grèce : la dette publique qui représentait 113 % du PIB en 2008 a bondi à 180 % aujourd’hui, le taux de chômage est passé de 9 % en 2009 à 26 % en 2014 (60 % pour les jeunes, 72 % chez les jeunes femmes), le produit intérieur brut a chuté de 25 % et les salaires de 45 %, 2,5 millions de personnes sur une population de 11 millions sont sans couverture sociale.
Et que dire des souffrances individuelles endurées par des visages, des corps, des noms, celles et ceux à qui les politiques d’austérité dénient le nom d’êtres humains, ces enfants, ces personnes âgées, ces femmes et ces hommes qui ne mangent plus à leur faim, ne peuvent plus se soigner, sont mal logés, ont les plus grandes difficultés pour vivre au quotidien.

C’est précisément pour que chacun puisse retrouver une vie digne, pour que les droits humains fondamentaux soient enfin respectés, pour que le pays renoue avec des principes et une politique dignes d’une démocratie que le nouveau gouvernement grec a décidé de mettre en œuvre un plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux plus faibles. Ce plan d’urgence nécessite que la Grèce retrouve l’accès aux financements. Mais les institutions européennes et le FMI lui refusent au motif précisément que le pays ne serait pas allé assez loin dans les réformes qui provoquent  la précarisation et la paupérisation de sa population. Cette obstination et ce mépris ont suscité l’indignation bien au-delà de la Grèce, comme en témoignent les appels signés par des milliers de personnes partout dans le monde (http://cadtm.org/Appel-pour-soutenir-la-Grece-qui ethttp://www.audit-citoyen.org/?p=6412).

Cette situation est d’autant plus scandaleuse que tout dernièrement la BCE a décidé de mettre une enveloppe de 1 140 milliards d’euros, sans condition et à un taux très faible, à disposition des banques, celles-là même qui sont à l’origine de la crise que nous connaissons aujourd’hui. La grande majorité du peuple grec n’est pour rien dans la situation du pays. La Commission pour la Vérité sur la Dette grecque, lancée par Zoé Konstantopoulou la Présidente du Parlement hellénique, en apporte la confirmation par la publication prochaine de son rapport préliminaire, rédigé par un collège d’une trentaine d’experts grecs et internationaux, et qui démontre qu’une grande partie de la dette publique grecque est illégale, illégitime, odieuse ou insoutenable.

Aujourd’hui, l’urgence est à la solidarité avec le peuple grec dont le vote doit être respecté. Voilà pourquoi notre collectif citoyen vous sollicite pour qu’au plus vite vous vous adressiez directement à François Hollande et à son gouvernement afin qu’ils apportent leur soutien aux légitimes demandes du gouvernement grec.(...)

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