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10 juillet 1940

  • 10 juillet 1940 : les Quatre-vingts qui dirent « non »

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    Le  22 juin 1940 le maréchal Pétain fit signer l'armistice avec l'Allemagne, retirant ainsi la France du conflit.

    Le 29 juin 1940, Pétain, président du conseil depuis le 16 juin, acceptait la proposition de Pierre Laval, vice-président du conseil depuis le 23 juin, et engageait le processus d'abrogation de la Constitution.

    Après la signature de l’armistice par le gouvernement français, le gouvernement anglais craignait que les forces de l'Axe (Allemagne et Italie) ne mettent la main sur la flotte française - la deuxième du monde.

    Le 3 juillet 1940, les forces britanniques coulèrent une escadre de la marine française dans le port algérien de Mers-el-Kebir.

    Une semaine plus tard, le mercredi 10 juillet 1940, le projet Laval légèrement modifié était soumis à l'Assemblée nationale qui réunissait à l'époque 846 députés et sénateurs - 61 parlementaires communistes avaient été déchus de leur mandat dès 1939 et 27 autres parlementaires avaient embarqué le 21 juin sur le Massilia pour rejoindre l’Afrique du Nord et continuer la lutte si l’armistice était refusé.

    Vincent Badie, qui souhaitait présenter la motion des 27 parlementaires opposés au projet laval qui donnait " à certains de leurs collègues un pouvoir dictatorial" qui "aboutirait inéluctablement à la disparition du régime républicain" se vit interdire de parole et de tribune par le président de l'assemblée Jules Jeanneney. 

    A l'exception de 80 parlementaires qui votèrent non, l'Assemblée donnait les pleins pouvoirs à Pétain, mettant fin à la IIIe République et intronisant le « régime de Vichy » celui d'un "ordre social nouveau" qui versera très vite dans la collaboration la plus servile avec le régime nazi dont il fut un ardent défenseur.

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    > Les Quatre-vingts qui dirent « non » au projet de loi du 10 juillet 1940

    > Vote des pleins pouvoirs constituants à Pétain  Wikipedia