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  • Hello France ! Galanterie is back

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     GalanterieAh ! par pitié, Madame daignez calmer le trouble de mon âme, daignez m’apprendre ce que je dois espérer ou craindre... Par où, dites-moi, ai-je mérité cette rigueur désolante ? Commencez donc à me rendre plus de justice, en ne feignant plus d’ignorer ce que je désire de vous. Permettez , Madame, que mon âme se dévoile entièrement à vos yeux ! Eh ! quoi, vous refusez toujours de me répondre ! rien ne peut vous fléchir ; et chaque seconde emporte avec lui l’espoir qu’il avait amené ! Ne m’abandonnez pas dans le délire où vous m’avez plongé ! Est-ce mon amour qui vous outrage ? Ah ! vous ne savez pas, vous ne saurez jamais, Madame, ce que vous me faîtes souffrir ! Placé entre l’excès du bonheur et celui de l’infortune, l’incertitude est un tourment cruel ! Quoi ! votre ami souffre et nous ne faites rien pour le secourir ? Par quelle fatalité, Madame, le plus viril de mes sentiments peut-il vous inspirer l’effroi ? Votre imagination se crée des monstres ! Quoi ! je vous demande un mot, un seul mot, pour dissiper mes craintes ! Mon Dieu, dîtes-moi oui et tout sera réglé ; ou devrais-je me punir par une constance à coup sûr inutile et dans laquelle on ne verra tantôt que du ridicule ? Abuserez-vous de cet empire que vous avez sur moi ? Savez-vous jusqu’où peut aller mon désespoir ? Par où ai-je donc mérité, Madame, les reproches que vous me lancez, et la colère que vous me témoignez ? Croyez-vous que je ne sois point blessé par votre courroux ? Eh ! que craignez-vous donc, que pouvez-vous craindre d’un acte si naturel et qui restera un secret entre nous — signe de la confiance que vous-même avez semblé me permettre, et à laquelle je me suis livré sans réserve…   Je ne réclame, Madame, que le bonheur que vous voulez me ravir, me le refuserez-vous ?... Quoi, moi ! consentir à n’être point heureux ? Ah ! c’est méconnaître mon courage et ma constance. De quel droit disposez-vous d’une juste envie tendre et pressante ? Je renouvelle ma demande : dîtes-moi oui ! Non ? Soit ! persistez dans votre cruel refus, mais laissez-moi mon amour ardent ; vous pouvez le désespérer mais non point l’anéantir ; il est indépendant de vous ! S’il est source de vos maux, il est aussi source de mes remèdes… Vous me demandez ce que je fais avec mes cajolis ? Devrais-je, comme le commun des hommes, me laisser maîtrisez par les évènements ? Pourrais-je souffrir qu’une femme fût perdue pour moi, sans l’être par moi ? Eh ! depuis quand vous effrayez-vous si facilement ? D’où peut venir, Madame, le soin que vous mettez à me fuir ? Comment se peut-il que l’empressement le plus galant de ma part n’obtienne de vous que des procédés qu’on se permettrait à peine envers l’homme dont on n’aurait le plus à se plaindre ! Ah ! Madame, cessez de vous débattre et souffrez enfin que je vous honore !

     

     Avec la participation posthume et dépareillée de Choderlos de laclos

  • Sécurité = surveillance = business

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    Le business des écoutes et des données personnelles,

    par Georges Moréas

    " Au moment où les États-Unis sont en train – timidement – de faire machine arrière sur le Patriot Act, la France se dote d’une véritable armada de machines électroniques pour surveiller ses propres ressortissants - et à l’occasion, les étrangers de passage dans notre beau pays.

    Dans cette guerre secrète contre le crime et le terrorisme, qui s’est amplifiée ces dernières années, pas de chars, pas d’avions, pas d’armes, mais un chiffre d’affaires en pleine érection.

    On peut se demander à qui profite le crime et combien cela va nous coûter… Dans quelle poche va-t-on prendre les sous ? Au détriment de quels services publics ?…"

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    Windows 10, Microsoft et vos données privées : ce que vous devez savoir.

    Par Guillaume Champeau / numerama.com

    " Saviez-vous qu'en utilisant Windows 10, un identifiant publicitaire unique vous est attribué, exploitable par les développeurs et les annonceurs ? Ou que par défaut, Microsoft envoie tous vos mots de passe vers ses serveurs lorsque vous associez l'ordinateur à un compte Microsoft ? Ce sont quelques unes des informations figurant dans la nouvelle Déclaration de Confidentialité de Microsoft...'

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  • Tartuffe & Sycophante

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    " Défiez-vous des sycophantes. Cela paraîtra abrupt, et ça l’est. J’abhorre cette engeance, je dois l’avouer sans détour. Et pardonnez-moi d’avoir paru une seconde pédant : je vous assure que le mot m’est venu spontanément. Je le jure. Un sycophante est un petit salopard. " Serge July

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    Comme l'ont révélé régulièrement le site d’Arrêt sur images et Acrimed , l’émission de Canal +, le Petit Journal, s’est fait prendre, à plusieurs reprises, en flagrant délit de trucage, de manipulation ou et de Bidouillages.

    Mais lorsqu'il s'agit d'organiser le service après-vente des œuvres de Serge July, Yann Barthès, l'hilarant trublion du PAF, retrouve le sérieux qui sied au journaliste et la profondeur du critique littéraire qu'il se pique (sans doute) d'être comme nous le rappelle Denis Souchon.

    Ici, foin des CRACS (connivences, renvois d'ascenseur et  copinages).

    " Le 03/02/2015 Serge July est confronté au summum de l’impertinence faite homme, à savoir Yann Barthès dans « Le petit journal » de Canal +. Nous préférons prévenir nos lecteurs du caractère souvent insoutenable des propos acides de l’animateur, propos que voici :

    « C’est un monument que nous avons aujourd’hui en plateau, il a révolutionné la presse en France, c’est notamment grâce à lui que par exemple que vous avez parfois ça entre les mains [Yann Barthès montre un exemplaire de Libération], en tout cas le logo, bonsoir Serge July, bienvenue sur le plateau du Petit journal, vous signez un Dictionnaire amoureux du journalisme à lire absolument, on en profite pour faire une Master class de journalisme avec Serge July (...) Alors ça va devenir la bible de celui qui veut devenir journaliste. Il y a des portraits, des anecdotes et aussi votre histoire (...) Quel type de monument est l’invité que nous avons aujourd’hui (...) Pour vous journaliste c’est le plus beau métier du monde, encore aujourd’hui ? (...) Vous regardez Le petit journal, nous sommes en pleine Master class avec un monument du journalisme, Serge July, fondateur de Libération, qui sort cette bible, Dictionnaire amoureux du journalisme (...) Ça s’appelle Dictionnaire amoureux du journalisme et c’est à lire absolument (...) à lire absolument ».

    Subversif. "

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    > L’accueil du Dictionnaire amoureux du journalisme de Serge July : chef-d’œuvre marketing -par Denis Souchon, le 22 juin 2015

    >"Les gros bidouillages du « Petit Journal " de Canal +  Acrimed

    > "Le Petit Journal et le Front de gauche: liberté de la presse bafouée ou mauvaise plaisanterie ? "  par Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon et secrétaire national du Parti de gauche - site Mediapart